mercredi 5 octobre 2011

Une parenthèse, un moment de vie un peu particulier que je veux vous faire partager......

J'aborde ce texte en étant au plus près de moi, de ce que je suis...


4 Octobre 2011, je regarde la pendule, rien est hasard.... 18h 18.... 


J'écris... Je ne sais comment je vais aborder cela. 


Il y a plusieurs années que je travaille sur moi. Un travail long, parfois même, fastidieux. Je suis à l'écoute de mon corps, de mes pensées, j'ai souvent orienté ce travail. Dissocier le mental de l'état d'être. Des heures voir aussi des nuits sans dormir. Je ne peux pas dans un seul article retracer l'évolution au fil du temps. Ce ne serait plus un article, mais un livre qu'il me faudrait écrire... Je vais pourtant retracer les évènements que j'ai vécu dernièrement. Peut-être que vous comprendrez mieux ce que j'ai vécu.


Dimanche 2 octobre, début d'après-midi. Une amie me propose une ballade sans but précis. Nous voilà donc partis en voiture. On chemine de petites routes sans se presser. Le premier panneau qui m'interpelle c'est l'indication de l'abbaye de Frigolet. Ce n'est pas moi qui conduit. Je ne dis rien... Mon amie continue à prendre des routes au fil de son inspiration. J'ai déjà visité cette abbaye. Rien ne prédestine notre périple vers ce lieu. Nous nous sommes écartés de cette destination. Pourtant un peu plus d'une heure après, un panneau renouvelle la direction à suivre pour cette même abbaye. Je ne dis toujours pas à mon amie que mon ressenti envers ce lieu est très présent. Sans même m'en parler elle nous mène jusqu'à cette destination. Stop sur le parking. Mon amie se dit sans doute; 
"puisqu'on y est autant profiter de ce lieu paisible !" 
je sors de la voiture. Là ! un vertige m'envahit. J'essais de faire un pas, mais le vertige persiste. Je dois m'appuyer sur la voiture pendant quelques secondes. Je n'ai pas de soucis de santé. Je suis même du genre solide. Après quelques secondes, je rassure mon amie et nous allons vers ce lieu magnifique et paisible situé au coeur de la Provence.


       
   
Dans cette abbaye il y a l'église Saint-Michel. De style roman très simple. 
Il faut savoir que je ne suis catholique que par le baptême. Je n'ai aucune attirance envers les religions. Je suis même très critique envers la religion catholique. Mais là n'est pas le sujet.
J'entre dans cette église et je m'assois sur un banc. Je ressens la simplicité des lieues. Je regarde la croix et Jésus. Comme inspiré par la paix ambiante je formule ces phrases intérieurement.


"Je me présente à vous ! simplement me présenter ! rien d'autre ! vous êtes ! je suis ! nous sommes ! " 


Je reste un long moment là, assis. Je ne pense à rien. Ce que j'ai prononcé intérieurement me semble suffisant. Il n'y a rien à ajouter...
Je quitte cette église, marche un peu... Je m'assois sur un banc en pierre. Je ne me sens pas très bien. Mon amie continue la visite. Alors que je suis seul, je ressens une très forte douleur au niveau de la poitrine. Comme une déchirure musculaires. L’impression que mon thorax s'ouvre en deux. Beaucoup de mal à respirer. S'en suit une raideur douloureuse dans la nuque et un mal de tête.
Un médecin m'aurait sans doute parlé d'un problème cardiaque, voir d'une attaque... A ce moment précis je sais qu'il n'en est rien. En arrière plan de cette douleur, il y a une émotion que je ressens. Une émotion tranquille discrète, presque comme si elle voulait me signifier;
 "je suis là !  pas d'inquiétude ! tout va bien !


(je m'arrête d'écrire, j'essaierai de reprendre demain. Une sorte de force qui va au-delà de ma volonté m'empêche de continuer. Je ne vois plus les mots sur l'écran et le mal de tête revient.) Un ressenti qui semble me dire; sois dans l'instant présent ! pas dans le passé ! restes en conscience de ce que tu vis, là ! maintenant !
   
Mercredi 5octobre.


Après être rentré chez moi, en ce jour du 2 octobre, la douleur au niveau du thorax s'est apaisée. La nuque est toujours raide et douloureuse. C'est lorsque je me suis couché que le problème s'est compliqué.  
A la douleur au niveau de la nuque s'est ajouté un mal de tête insupportable. Je ne pouvais pas poser la tête sur l’oreiller. J'ai arpenté le salon de long en large jusque 5heures du matin.J'ai fini par me coucher et m'endormir épuisé.
Au réveil la douleur s'était apaisée. La journée s'est passée sans problème particulier. Au soir, une fois allongé, une sorte de faisceau énergétique s'est propulsé  hors du plexus solaire. Une grande puissance qui dura quelques secondes avec une grande activité énergétique dans tout le corps qui se prolongea très longtemps.
Au matin, je me suis levé avec une impression curieuse. Quelque chose n'allait pas dans ma façon de penser. Je n'arrivais pas à définir ce qui se passait. C'est au bout d'un bon moment que j'ai réalisé. Je n'arrivais plus à formuler des questions... 
Chacun se pose de multiples questions dans une journée. Même pour des détails de vie courante. Là ! chaque fois que je voulais me poser une question intérieurement sur les choix qui devaient orienter ma journée, une sorte de force refusait que je me la formule...


C'est là que j'ai compris ce qui s'était passé.
La déchirure au niveau du thorax, c'est l'ouverture du coeur qui s'est accompli. La douleur dans la nuque et le mal de tête, c'est le combat entre l'état d'être qui veut s'imposer et le mental qui ne veut pas abdiquer. Le cerveau droit qui s'oppose au cerveau gauche.


Ces quelques évènements sont anodins en apparences, mais ils m'ont fait comprendre une partie du fonctionnement de l'état d'être.


L'état d'être est indissociable de l'instant présent. Vous ne pouvez vivre votre êtreté que dans l'instant présent. Dans un état d'être il n'y a pas de dualité et donc pas de questionnement. Ce qui importe c'est ce que vous vivez dans l'instant. Ni passé, ni futur. Nul besoin de projeté une situation pour en définir une issue possible. Non ! les situations évoluent d'elles mêmes au fil de ce que vous vivez dans l'instant.
Toutes projections de possibilités ne sont que le fruit du mental qui lui, veut vous rassurer. Le mental se projette toujours dans l'instant futur et de là, fonctionne obligatoirement sur des incertitudes et cherche les meilleurs probabilités pour une issue favorable. Mais cela sans jamais pouvoir vous assurer d'une issue positive sur le devenir d'une situation. C'est ce qui provoque la crainte, le doute, l'incertitude, et donc de la peur. 
Rien de tout cela n'entre en ligne de compte dans l'état d'être. Rien, car l'état d'être sait ! et c'est par les ressentis qu'il vous fera agir de telle ou telle façon. ( à condition que vous soyez attentifs à ces ressentis ) De cette façon d'agir découlera toujours une situation positive. Une situation positive qui peut être surprenante et inattendue mais toujours positive. L'état d'être ne se projette pas dans le futur. Il développe l'instant présent.
Depuis des millénaires, siècle après siècle nous avons renforcé le pouvoir du mental. Cela en projetant toujours le futur comme moteur à notre quotidien. Le futur ne peut être basé que sur des probabilités et donc sur des incertitudes. Je dirai que le mental est le travers qui veut mettre la charrue avant les boeufs. Cela au détriment de notre état d'être qui lui développe au fur et à mesure les situations. Dans cette période si particulière que nous vivons, la monté en vibration de la terre permet à notre état d'être de se manifester et il réclame maintenant à juste titre sa participation à notre façon de vivre. C'est à dire la première place dans nos décisions. Cela dans l'instant présent. Le mental doit être au service de notre état d'être et non l'inverse. C'est cette confrontation que je pense avoir vécu. Il semble en ce qui me concerne que mon état d'être a pris le dessus. Il commence maintenant à s'installer. Reprendre toute sa capacité. Il lui faut maintenant me faire prendre conscience de toute la puissance et la valeur des ressentis. Ces guides suprêmes qui mènent à une façon de vivre sans faille, sans peur, et pleine de surprises qui ne sont que positives...

Cela me fait penser à une scène décrite dans un livre que j'ai lu il y a très longtemps.
Un homme pose une question à un sorcier sud américain. 
Comment pouvez vous savoir que dans telle ou telle situation il ne vous arrivera rien de fâcheux ?
Je le sais ! et cela me suffit !
Oui ! répond l'homme, mais supposons que vous traversiez un canyon, un homme bien dissimulé, tireur d'élite vous a dans sa ligne de mire. Vous n'échapperez pas à la balle qu'il va tirer ?
Si ! 
Comment ? Puisque vous ne le voyez pas !
Je ne serai tout simplement pas là, au moment où il y sera....


Une façon de vous exprimer la simplicité du fonctionnement de l'état d'être. Vous ne savez pas l'issue quand vous prenez telle décision dans un instant présent. Vous avez simplement écouté vos ressentis et vous leurs faites confiances. Et vos ressentis vous mèneront toujours là où il faut et quand il le faut....


Je ne peux développer davantage tout ce qu'implique l'état d'être. Essayez d'imaginer de quelle façon vous vivriez si vous ne vous sentiriez pas obligé de toujours tout prévoir, tout planifier. 
Si vous aviez la certitude qu'il suffit de vivre l'instant présent, dans profiter en étant à l'écoute de vos ressentis... Imaginez !!!  c'est possible !!! Dans cet état d'être tout, absolument tout, vient à vous quand il le faut, au moment où il le faut... et toujours dans le plaisir de l'instant présent... 


                                                                       Nn.