samedi 31 janvier 2015

La geôlière...



Elle est là... Oh ! Elle coule tranquille sans faire de vagues. Bien présente elle veille.
Difficile, difficile de la décrire.
Comment imaginer ?
Ses bras vous enlacent et.... s'échappe l'éphémère de l'instant...
Comment l'expliquer...?
Les couleurs de la vie vous sourient. Cherchent à vous tenter, vous attirer...
Les tons sont pourtant recherchés. Elle y ajoute les saveurs, les odeurs. Les sourires, les yeux qui rêvent éveillés sans oser y croire. 
Sans oser y croire.... 
Même le temps d'un instant ne se l'accorde... Un violon sans corde, une chrysalide sans papillon. Un fruit sans saveur, un printemps sans bourgeon... A quoi bon...?  
Des plus vives aux plus colorées en passant par les plus lumineuses l'arc-en-ciel du bonheur vous offre ses teintes les plus chatoyantes. Allez comprendre ? Vous vous détournez, vous fuyez...

La geôlière est discrète. Sait rester dans l'ombre.

Dites-moi ! Dites-moi pourquoi vous n'osez...? Mille possibles vous sont offerts.
Chaque jour, chaque seconde où que vous tourniez la tête un air vous susurre une mélodie pour vous émerveiller. Mais... Non ! vous ne vous y arrêtez...

La geôlière n'est pas inquiète, vous êtes bien gardés...

Un oiseau passe, le gris des trottoirs s'efface. Vous avez juste oublié, oublié de lever les yeux, d'oser vous y attarder...
Le clapotis des larmes de la vie vous offre une symphonie mais vous restez sourd. Le cœur n'a plus votre faveur. Le cœur est lourd... Un palais sans saveur... L'esprit toujours ailleurs, cherche la maîtrise du temps, en oublie le précieux de l'instant... L'éphémère ne fait plus parti de sa partition. Un plagiat, une mascarade, un trublion.

La geôlière est installée, admire son oeuvre...

Être courbe le dos, cherche sa majesté sans la trouver. Le ciel est pourtant toujours là, la terre bien sous ses pieds, le cœur prêt à battre crescendo. Manque le souffle sucré du laisser-aller. Plus que respirer, le besoin de l'inspire et de l'expire pour exister...
Être souffre, étouffe, ne sait comment vous interpeller...
Juste dans l'intimité quelques notes accordées, pour ne pas oublier.
Un vague souvenir de saveurs suaves où l'innocence souriait à l'adolescence

La geôlière est vigilante, soumet son ennemi, maintient la pression.
La geôlière sait doser...

Parfois il suffit de peu. Le duvet blanc d'un oiseau qui virevolte et vient vous taquiner pour que le silence mélodieux de la vie s'impose, reprenne ses droits, éloigne le tumulte de la rue. Un baiser de l'éphémère qui vous émerveille. Un instant, un instant seulement, une éternité...

Parfois violent, l’œil congestionné, embrumé par l'alcool, qui vous fixe. Une mer d'un bleu limpide qui vous enveloppe. Il y a de la fierté, pas d'arrogances. L’œil de l'océan, l’œil qui a voyagé, vu tant de paysages. Une mer tranquille qui feint de s'agiter. Un regard de vérités. Le regard de celui qui sait... Je sais qu'il sait et il sait que je sais. Là aussi un moment d'éternité. Un instant hors du temps. C'est cet œil qui me donne l'espoir. J'y ai vu une lumière qu'il a accepté de partager. 

La geôlière s'inquiète, renforce son emprise, ne lâche pas prise.

J'ai passé mon chemin, laissant cet apôtre poursuivre le sien. Me suis arrêté, accroupi, dos au mur j'ai observé... Des ombres passent. Je cherche les visages. Gris est le teint. Presque noir... Malgré la pluie je me sens bien. Je cherche une lumière. Dans la flaque sous mes pieds, un rayon de soleil vient se refléter. Un clin d’œil de mes pères. Étrange sensation que de se sentir transparent. Invisible aux yeux des passants. Je ne me suis jamais senti aussi vivant. J'aime cette pluie qui arrose ma mémoire...
Il m'est arrivé par le passé d'avoir envie de m'arrêter. M'asseoir sur le bord du trottoir. Trop fatigué pour continuer. Jamais je l'ai fait... Aujourd'hui j'ai osé alors que rien ne m'y obligeait. 

La geôlière perd pied, ne sait comment me maintenir enchaîné...

Même ce mot revendiqué, ce mot liberté qui a fait tant de sang coulé, n'est plus, pour moi, d'actualité. La geôlière peut se dévoiler, décliner son identité: LA PEUR DE VIVRE ! Je m'en suis enfin libéré... Ces chaînes que je m'imposais pour satisfaire les convenances, le superficiel, ne font plus parties de mon univers... J'aime la vie ! Qui pourrait me le reprocher...?

Je tends la main pour assouvir une faim. L'espoir que quelques cœurs viennent s'y poser. Un sourire, une tristesse violentée pour enfanter de l'éphémère qui devient éternité. Le détail s'efface, la chaleur qui enveloppe, tout se dissout, reste le point d'orgue du silence. Qu'il est beau cet instant ! Fugace mais jamais ne s'efface. Tout comme le papillon venu me saluer venez vous y poser...
Vous, moi, le printemps de l'éveil ouvre son cœur. Tant, tant d'amour à partager. Ne rien attendre. Surtout ne pas espérer, ce serait ternir sa beauté.
Comment finir ? Juste un sourire complice, qui je suis sûr vous partagerez avec... délice. Une lumière vous fait lever les yeux. Oui ! là, là ! Je suis, nous sommes, le reste...? Peu importe... Exaltation, que ta joie nous emporte. Mène ta barque du plaisir de l'instant, sur les flots bleus de l'océan, de tous les cœurs aimants...................       
                                                 Nn. 

        


          
   

vendredi 23 janvier 2015

Dualité ou autre réalité. Le choix finira par se poser...



Il est des périodes où la nécessité de faire un point, se fait pressante.
Le ressenti qu'il y a des orientations importantes qui se préparent. Un chemin qui est balisé pour ne pas s'égarer. Un chemin qui est dépendant de notre libre arbitre mais aussi de notre avancée. L'intention est présente. Une intention posée d'acquérir une autonomie pour intégrer en conscience ce vaste chantier que représente l'univers. Passer d'une inconscience à la conscience... De l'ignorance à la connaissance... 
Derrière un apprentissage il y a nécessairement la volonté d'acquérir une maîtrise pour être en mesure de participer à la création de l'ensemble.

"maîtrise recherchée..." Cela demande de s'y arrêter. La phrase ci-dessus sous-entend bien plus qu'il n'y parait... 
Sortir de l'illusion - Dissocier le mental du cœur - Prendre conscience du formatage et du conditionnement - Par l'introspection se dégager de tous les poids qui handicapent le cœur et l'esprit - Se libérer de toutes les formes de peurs - Rechercher l'intégrité - Poser un autre regard sur la vie. Pour ceux qui s'investissent dans cette recherche d'évolutions, tout cela est compris et chacun cherche à mettre en application cet autre regard. 
Prendre conscience que nous sommes ni plus, ni moins que tout ce qui nous entoure est plus difficile à intégrer.
Dans l'article précédent je cite une pensée; 
" l'univers, la terre, la nature, l'humain , tout et tous sont énergies. Les énergies peuvent s'allier, s'ignorer, ou s'opposer, le choix de chacune d'entre-elles détermine son évolution."
La séparation vient de là. En ne reconnaissant plus les énergies qui l'entourent, l'humain s'est isolé. Le Tout tel qu'on le nomme, est un Tout d'énergies. Ce que l'humain n'a pas compris, c'est que ces énergies sont conscientes et ressentent. Elles sont conscientes et ont un potentiel chacune dans leurs spécificités, leurs particularités... Nous avons tout à apprendre de ces énergies... C'est l'humain qui s'est désolidarisé du monde dont il fait parti et non l'inverse. Tout le travail fait sur soi pour se libérer afin d'accéder à une autre réalité, aboutit à cette prise de conscience: L'accès à une autre réalité, passe par un investissement personnel dans une démarche de réconciliations avec les énergies qui nous entourent. Apprendre à les connaître, les reconnaître... Ne plus faire abstraction de leurs existences, ne plus les ignorer... Quitter l'illusion pour réintégrer notre vraie réalité... 
Quand des occidentaux vont à la rencontre de tribus amazoniennes dont ils ignorent tout, ils se font humbles, s'approchent avec prudence, cherchent à comprendre leurs modes de vie, leurs coutumes, ce qui les heurte, ce qui les intéresse, comment ils conçoivent la vie. Avec cette approche humble, se crée un intérêt, une curiosité de ces peuplades primitives. La relation s'établit et chacun apprend de l'autre. C'est tout ce travail d'approche qu'il nous est impératif de faire avec les énergies qui nous entourent. 
NE PAS SE TROMPER; un travail d'approche qui est en conscience (et c'est très important) que chaque énergie dans sa spécificité à des capacités qu'elle maîtrise et que nous n'avons pas. C'est en cela que le concept de supériorité ou d'infériorité ne peut exister. Doit s'effacer la notion de pouvoirs et d'exploitations pour espérer être reconnu du monde qui nous entoure... C'est une reconnaissance dans un esprit qui ferme la porte à toutes notions de supériorités. Un monde solidaire où chaque énergie dans sa spécificité qu'elle maîtrise apporte sa contribution, si nécessaire, à la création en fonction de ce qui est créé. Et si nous participons en conscience à cet ensemble, les énergies qui nous entourent peuvent,( elles le feront avec enthousiasmes ) apporter leurs contributions pour nous permettre de créer ce qui nous a toujours paru inaccessible avec notre perception mentale limitée...

C'est un chantier énorme qui s'ouvre devant nous. C'est en cela qu'il ne faut pas espérer que notre devenir dépend uniquement de comprendre et d'intégrer. Il y a un réel et concret investissement en conscience à faire. Les éléments, la nature, mais aussi dans l'éthéré, tout est énergie. Il y a ce qui est perceptible à nos yeux et les énergies que nous ne pouvons voir. Parmi ces énergies invisibles à nos yeux, il y a des énergies qui sont issues de la terre. De par leurs états elles ont un potentiel qui n'est pas limité par la matière. Si vous êtes capables de les reconnaître et vous réconcilier avec elles, elles vous apporteront un soutien qui dépassera vos espérances. Ces soutiens, ces aides, sont déjà présents, mais ils ne pourront ce manifester dans leurs pleins potentiels qu'en ayant intégré, reconnu, cette autre réalité comme la vôtre. C'est en cela que l'on ne peut éternellement avoir un regard sur un monde duel et mental et espérer passer dans le même temps dans une autre réalité. Un choix nécessaire pour chacun...
Ce vaste chantier peut vous paraître inaccessible. Il n'en est rien. Vous vous êtes incarnés pour cet objectif. 
Pour compléter cette approche essentielle mais très approximative, sachez que l'esprit guidé par le cœur à la faculté de faire une bascule de cette réalité duelle à une réalité universelle. Si vous vous investissez dans cette autre perception, arrivera le temps où vous intégrerez cette autre réalité. 
Imaginez une balance. D'un côté sur le plateau, toutes les lourdeurs, les incohérences, l'ignorance. Sur l'autre plateau n'y a que peu de choses. Vous commencez par enlever toutes les lourdeurs. Dans le même temps vous intégrez sur l'autre une nouvelle approche de vous-même. Cette nouvelle approche vous libère des incohérences. Le plateau s'allège et l'autre s'étoffe. Si vous y posez l'intégrité, la conscience, la connaissance, le plateau approche l'équilibre. Si en conscience vous intégrez la confiance et la reconnaissance du monde dont vous êtes issu, reste le dernier souffle à y poser pour que l'esprit bascule définitivement dans cette autre réalité. Ce dernier souffle n'est pas des moindres. C'est l'initiative du lâcher-prise sur ce monde mental et décider en conscience de basculer vers cette autre réalité. Tourner la page et se propulser dans un monde qui ne demande qu'à nous accueillir. Ce dernier lien qui nous retient à cette réalité duelle, un lien qu'il nous faut trancher, est l'ultime peur viscérale présente au fond de nous... Pour évacuer définitivement l'essence même de la peur, seul le cœur, l'amour de vous-même en conscience de qui vous êtes, et l'amour de ce qui vous entoure vous permettra de couper ce dernier lien. Un long très long parcours, mais accessible... 

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Un regard plus terre à terre...
Depuis quelques temps me revient sans cesse les images d'un marathonien qui est à quelques centaines de mètres de l'arrivée. Du moins le pense t-il sans en être tout à fait certain. Dans son esprit une interrogation : Il voit au loin cette porte mais ne sait si il est sur le point de finir son parcours ou si il est prévu un chemin à suivre au-delà de cette banderole qu'il devine plus qu'il ne perçoit. (...?) 

C'est 42.195 km représente la distance incontournable à parcourir. Un marathonien ressent toujours le besoin de reculer ses limites. Se fixer des défis qui dépassent le concevable, tel se lancer dans un challenge avec lui-même sur une course de 100 km...  Il peut aussi envisager de renouveler l'expérience du marathon en essayant d'améliorer ses performances. Quand le nombre de marathons auxquels il a participé devient conséquent, la question de mettre un terme à ses participations finit par se poser...? Passer à autre chose...
Un marathonien sait, quand il aperçoit la ligne d'arrivée, qu'il doit rester centré sur son effort, mais il n'a plus de doutes. Il sait qu'il passera cette ligne d'arrivée. 
Le parallèle entre un marathon et une recherche d'évolutions à bien des similitudes, mais aussi de grandes différences. Il n'y a pas de ligne d'arrivée dans cette recherche d'évolutions. Tout au plus des étapes. Dans un marathon, tout au long du parcours des panneaux vous renseignent sur le kilométrage. Vous êtes informé sur la distance qu'il vous reste à parcourir. Sur ce chemin d'évolutions vous n'avez aucun renseignement. Un énorme handicap. Tout repose sur le ressenti... 
Les similitudes se situent dans la confiance et la volonté développée. Un marathonien finit sa course plus avec la tête qu'avec les jambes. Une volonté de se surpasser qui au fil des courses lui apportent une confiance en lui qu'il ne soupçonnait pas avant de se lancer pour la première fois sur cette distance. Si vous demandez à des personnes qui ne se sont jamais intéressées à la course à pied, si elle pense, même avec un entrainement adapté, être capable de courir 42.195 km, 90% vous répondront; non ! plus que le penser elles en sont intimement persuadées. Pourtant si progressivement une de ces personnes s'investit dans ce sport et un jour arrive à terminer un marathon, c'est une vraie révélation pour elle. Cette personne s'aperçoit qu'elle ne se connaissait pas. Qu'elle est capable de performances qu'elle n'aurait jamais imaginées pouvoir accomplir. Ce n'est pas qu'une seule personne dans l'exception. Sur 90% de personnes intimement convaincues que cette performance est hors de leurs portées, 80% du commun des mortels (en bonne santé et avec un entrainement adapté) sont en réalités capables de terminer un marathon. Ce qui dénonce le handicap qu'impose le mental sur la réalité de qui vous êtes.  
Autre similitude; un marathonien est seul avec lui-même. Le corps, le cœur et l'esprit sont dans une même synchronicité. Le corps développe, le cœur rythme, l'esprit synchronise. Chacun en pleine conscience des deux autres. Un centrage sur soi-même qui permet d'être en conscience de la synergie développée. Ce n'est plus un coureur, c'est un humain qui fait corps avec la route, corps avec son esprit, corps avec son cœur, corps avec son corps. Le mouvement dans l'espace qui cherche la maîtrise de lui-même. Il n'y a plus de séparations entre ce qui l'entoure et ce qu'il est !

Un sportif en action maître de lui-même transcende la matière et libère un potentiel qui fait corps avec l'espace. Une oeuvre d'art qui ne devrait être filmée qu'au ralenti pour en apprécier tout ce qu'elle représente. Un ressenti à l'égal de l'absolu recherché. Un peu comme l'envol d'un cygne dans une aube naissante où la brume efface le détail pour ne laisser que la grâce du mouvement s'exprimer. L'intensité du silence dans ce privilège de l'instant, efface le temps. N'entendre que les battements du cœur qui cherchent à prolonger l’évanescence que l'on voudrait éternité... On manque de souffle pour éterniser le point d'orgue de cette note du bien-être et de l'absolu. Le point d'orgue du silence, lui, n'a pas de limite et en dit bien plus que toutes les notes du mental...

Je me sers du mental pour en démonter tous les rouages, mais j'avoue que j'ai de plus en plus de difficultés à m'impliquer dans l'imposture des évidences que ce mental impose comme règles incontournables. Des évidences admises par tous qui font barrages et limitent l'esprit. Plonger sans cesse dans la poix et la lourdeur du mental pour y libérer les joyaux du cœur. Les révéler, les faire remonter à la surface du conscient pour en apprécier tout l'éclat mais aussi se libérer soi pour ne plus les enfouir. Chaque fois replonger de nouveau... Ne pas se tromper, replonger en moi-même et non m'impliquer ni même observer ce monde duel et mental. C'est uniquement soi avec soi. Les dérives et les non-sens existent sous des formes variées, mais ce n'est pas en impliquant l'esprit dans le détail de l'événement que ce trouve la libération. Observer dans la non-implication est une étape pour prendre conscience des incohérences, mais cela reste une étape. Arrive le temps où il est nécessaire de lâcher prise. Tant que je fixe mon attention sur les parties sombres je ne me donne pas les moyens d'intégrer la lumière... Libérer l'esprit, dans l'absolu, demande de ne plus s'impliquer même par une attention portée dans la neutralité... Quand un couple se sépare, l'un et l'autre ne peuvent se construire une autre vie tant qu'ils n'ont pas définitivement tourné la page... Croire qu'une autre réalité dégagée de la dualité se présentera d'elle-même est un leurre. Il est nécessaire de s'en donner les moyens et d'aller la chercher au plus profond de l'esprit en suivant la voie du cœur... Se détacher, dit bien ce qu'il veut dire. Rester en retrait ne suffit pas. Dans la toute dernière ligne droite, juste avant la peur, le lien qui nous retient à ce monde duel et l'attention qu'on lui porte. Et ce lien tout comme la peur, c'est à nous de le couper...           

Contrairement aux limites qu'elle impose comme des évidences, la suffisance de l'ego, elle, n'a pas de limites. Imbu de lui-même sans jamais se remettre en question, l'ego s'accroche à des valeurs qui n'arrangent que lui pour se satisfaire, Difficile de lui faire admettre qu'il est dans une illusion permanente. Qu'il livre bataille là où il serait si facile de lâcher prise pour trouver la sérénité.

Le constat ne peut être éternel. Arrive le temps où une impression que l'immersion sans cesse renouvelée pour se dégager du mental n'est plus utile. Un peu comme ces pécheurs de perles qui sans cesses plongent et replongent dans l'océan. Remontent des huîtres qui résistent et empêchent l'éclat des perles de rayonner au soleil. Le pécheur ne peut plonger indéfiniment... Il espère trouver la perle dont l'éclat sera tel qu'il ne ressentira plus l'obligation de replonger. Un leurre... Pour trouver ce qu'il cherche, il descend de plus en plus profond. Là où la lumière ne passe plus. Dans cette nuit noire la difficulté épuise et le manque d'air devient plus présent. Avec opiniâtreté le pécheur fouille chaque recoin, soulève chaque pierre. Il accumule les perles. Vient le temps où il n'est plus nécessaire de plonger. Le pécheur réalise que ce n'est pas une perle qui peut le libérer mais l'ensemble du trésor amassé. Les perles trouvées scintillent et fond naître une lumière. Sa lumière ! Le pécheur peut alors s'accomplir et passer à une autre réalité. Les zones d'ombres restantes s'effacent sous l'éclat du trésor amassé... 

Le cœur implique l'esprit qui se détache du mental et cherche d'autres bases sur lesquelles se reposer. Un long cheminement... Bien des humains cherchent une autre voie que celle proposée par cette société. La prise de conscience qu'il existe une autre voie possible, est un grand pas en avant. Une conscience de l'humanité qui s'éveille. Arrivera le temps où le regard ne sera plus tenté de rester centré sur ce monde duel. Chacun est en droit d'imaginer transformer cette société du non-sens en un monde cohérent. Mais cela restera un monde confronté à la dualité et tout ce que cela implique. Inévitablement, les yeux finiront par se lever vers le ciel, vers l'univers... Un esprit qui aura compris et intégré que ce monde est un monde d'énergies et qu'il ne se limite pas la matière, ni à ce que nos sens limités peuvent percevoir... Là ! le rideau de l'illusion s'effacera définitivement... 
                                                               Nn.        









   

dimanche 18 janvier 2015

Un grand coup de balai et oser !!! Mais toujours avec le sourire.



En toutes lucidités, sans jugement, sans implication, sans même vous sentir concerner, posez dans la durée un regard sur ce monde en toutes objectivités. Une démarche qui ne cherche pas à souligner les événements, mais observez les bases sur lesquelles reposent cette société. Chaque secteur régie par cette société vous révélera ses incohérences. Des incohérences qui sont aussi les vôtres puisque tacitement vous les acceptez... Le nombre d’incohérences constatées au fil de votre observation ne fera que se multiplier. Même en prenant de la hauteur et n'être qu'un observateur impartial, au fil du temps passant, vous vous apercevrez que l'ampleur du non-sens, des incohérences, voir de la bêtise est sans fin. Vous n'en verrez jamais le bout.  La prise de conscience de cette humanité en perdition qui s'enfonce de plus en plus dans les marécages de l'entêtement et de l'insoluble, finira par vous exploser en pleine face et vous fera réaliser l'ampleur de la dérive qui vous entraîne avec elle. Une dérive qui s'accélère. Il ne s'agit pas de jeter la pierre où de mettre en avant les responsabilités, cela ne ferait qu'alimenter le gouffre de la bêtise trop souvent présente. Ce constat ne doit pas, non plus, être abordé dans un esprit qui se laisse entraîner dans le négatif de l'opposition ou du jugement. Cette expérience vous fera prendre conscience de cette réalité incohérente et de la nécessité d'une remise en question personnelle. Une introspection où votre intégrité vous mettra au pied du mur. Accepter tacitement cette cécité de l'humanité, suivre le mouvement de l'ensemble et continuer à vous voiler la face, ou chercher une voie qui vous permettra de vous dégager de l'illusion entretenue. Une illusion soigneusement entretenue par la société mais aussi et surtout entretenue par vous-même, par votre mental, votre conditionnement, votre formatage... Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir...
L'imposture est installée dans ce monde, mais elle est aussi bien présente en vous-même. De vie en vie vous vous êtes affublés des oripeaux  du mental qui vous fait croire que ces vêtements de l'illusion sont les vôtres. Chacun peut décider que ces vêtements lui siéent et s'en accommoder, mais pour celui qui se sent à l'étroit avec l'impression d'étouffer, il y a nécessitée de se dévêtir pour respirer une autre réalité. Personnellement vivre dans l'imposture que le mental cherche constamment à m'imposer ne me convient pas.
Vous êtes de ce monde ou en ce monde mais dans les deux cas ce n'est que provisoire... Il est nécessaire de réaliser que ce provisoire peut se reproduire à l'infini. Vivre des vies dans la dualité où le négatif s'impose constamment. Vivre les oppositions, vivre les différences comme des obstacles, subir, culpabiliser,se résigner, être manipulé, dépendre de l'extérieur, n'avoir de vies que le survivre où le poids du mal-être revient inexorablement et j'en passe... Rien de cette réalité, n'est définitive à condition de s'en donner les moyens. L'esprit est limité par un mental qui s'est imposé, mais ce n'est pas irréversible. La résignation est le premier obstacle à dépasser. Le sens du discernement est à la hauteur de l'ouverture de l'esprit. L'univers est immense. L'humain ne regarde que son nombril sans chercher à sortir de sa bulle. 

Avant Magellan qui démontre par son voyage autour du monde, que la terre est ronde, il eut été difficile de le proclamer sans faire sourire et passer pour un farfelu. Si de plus vous vous auriez risqué à avancer que certains hommes marchent la tête en bas sur cette planète, on vous aurait enfermé. Si au moyen-âge vous auriez soutenu qu'un engin de plus de 300 tonnes pouvait voler, vous auriez eu droit au même traitement. Les exemples sont multiples. Pourtant... Il a bien fallu que certains hommes aillent plus loin que les limites admises et reconnues comme infranchissables pour élargir notre vision de la vie. Le point de départ est toujours l'esprit. L'homme s'impose à lui-même les limites du concevable et ne cherche pas à les transcender. Au travers de cette évolution humaine qui a régulièrement révélé l'impensable qu'il a bien fallu admettre, nous devrions aujourd'hui, être enclin à développer une ouverture de l'esprit pour prospecter au delà de la matière.  Avant de démontrer que la terre est ronde, il a bien fallu envisager cette possibilité. Y penser... 
On peut vous poser des électrodes, disséquer votre cerveau on y trouvera pas trace du théorème de Pythagore. Cela même si vous êtes, tout à la fois, mathématicien, physicien, philosophe. (Pythagore était avant tout un philosophe). Ce qui démontre que notre référence à la matière nous limite et en est même devenue un handicap. La référence à la matière, imposée par le mental, anesthésie votre capacité à prendre conscience que vous êtes bien plus que ce que votre éducation (formatage) et cette société prétendent. 

Ci-dessous quelques pensées. Cela peut être sans fin. Certaines sont évidentes d'autres peuvent susciter débats. Prenez ce qui vous interpelle.    

S'affranchir du conventionnel pour enfin se connaître et se reconnaître.

Être et non pas paraître pour éviter de disparaître...


L'émotionnel est une distorsion vibratoire,  ne pas se laisser prendre à ses pièges.


L'émotion est un excès. Comme dans tout excès La lucidité s'en trouve altérée.


L"émotionnel effacé, le vrai ressenti peut s'exprimer.


La culpabilité ressentie est l’expression de l'immaturité.


Dans ce monde duel, n'est vérité que celle de l'instant vécu.


Avec le cœur jamais on ne peut s'égarer, avec le mental jamais on ne sait. 

Le Tout est simple, seul le mental complique le Tout.


La morale n'est que conventions.


Les conventions sont le résultat de consensus adoptés.


Le consensus reste de l’à-peu-près, cautionné par un mental limité. 


L'intégrité ne se négocie pas. Elle représente l'expression en conscience des valeurs du cœur et n'a nulle besoin de consensus ou de conventions.


L'intégrité se passe de lois ou de règles imposées. Elle s'assume en conscience sans jamais s'écarter de la voie du cœur, qui lui sait.


Vouloir génère la frustration. Accepter c'est la paix retrouvée. 

La justification recherchée est l'aveu d'une ignorance qui cherche cautions auprès du plus grand nombre pour se rassurer.

Juste Être et non pas être juste.


Remplacez, je veux, par je suis et vous aurez.


Confiance en soi, confiance en la vie, le subir ne peut plus s'imposer. Vous vous assumez !

Tout à un sens. En être conscient booste votre vie et vous motive.  

Croire c'est se sous-estimer. 

Les convictions sont le résultat d'un formatage où l'esprit mental fait volontairement abstraction de paramètres qu'il ne peut atteindre.

Être convaincu représente les limites non avouées du mental qui volontairement met un point final là où il y aurait tant à creuser. 

Les peurs sont des réactions faces à notre ignorance. Rien de plus.

La véracité d'une lucidité ne peut exister sans une reconnaissance de ses lacunes et de son ignorance.


Pour s'imposer le mental feint de savoir ce qui est juste, alors qu'il n'a jamais tous les paramètres.  

L'homme sans l'humain  ne peut exister.

L'homme adhère à la mort, l'humain adhère à la vie

En conscience reconnaître notre ignorance. Le premier pas vers la connaissance.  


L'humain en conscience de l'homme et de ce qu'il représente et non l'inverse...

L'homme est un reflet qui permet à l'âme de façonner l'humain à son image.


Dialoguez avec votre Âme. Elle a tant à vous dire...

Quand les détails sont dépassés  le Tout apparaît.


L'humanité est un détail de l'univers. Chaque détail à son importance mais peut aussi être effacé.   


Le mental cherche la référence. Pour l'humain accompli la référence n'existe pas.


Tout est en perpétuelle mouvance ce qui démystifie le concept du définitif.


Prendre de la hauteur pour une vue éclairée, ne pas s'arrêter au premier palier, là où le sentiment de clairvoyances fait oublier que l'on n'est pas arrivé.


Le détachement demande le lâcher-prise. Dans ce domaine l'implication de l'esprit est révélatrice.


La recherche du pouvoir est l'orgueil manifesté du complexe de soi-même.

S'imposer est l'aveu d'une détresse que l'on se dissimule à soi-même.

Il n'y a pas mieux pour s'égarer que de se mentir à soi-même. 

Faire abstraction de ce qui dérange laisse en suspend, ne résout rien, et n'arrange personne. Pas même vous...

L'orgueil crée le fossé de la séparation. La tolérance permet de se rapprocher.

A ressasser toujours la même chose on en oublie l'essentiel. Vivre !!!
   
En conscience orienter son esprit, être le seul maître de ses pensées et la manipulation disparaît.

La neutralité est une transition nécessaire. Un tremplin, pas une finalité.


Dépasser l'influence de l'illusion. Guider par le cœur orienter en conscience son esprit et la puissance de la pensée peut alors s'exprimer. 


Au delà du microcosme humain il y a l'univers. Rester centré sur le premier où décider de s'élever vers le second. Pour intégrer le second ne plus s'impliquer dans le premier.

Le sentiment de savoir n'est qu'une impression. L'impression peut être indélébile cela ne veut pas dire qu'elle est dans une vérité.


La terre, l'humain, la nature, tout et tous sont énergies. Les énergies peuvent s'allier, s'ignorer ou s'opposer. Le choix de chacune d'entre-elles détermine le devenir de son évolution..


L'humain n'est ni plus... ni moins... que ce qui l'entoure. Quand il sera en capacité d'admettre cette réalité, l'univers pourra s'impliquer pour l'aider à se réaliser.


L'humain s'est isolé. On ne peut espérer être reconnu quand on refuse de se reconnaître. 


On ne peut dédaigner un ensemble où l'on évolue sans en subir tôt ou tard les conséquences.


La référence au temps qui passe est la plus grande erreur de l'humanité.


Ni passé, ni présent, ni futur et l'action prend tout son sens.


Ni en avance ni en retard ni même à l'heure humaine. Se caler sur l'horloge de l'univers et le temps disparaît.


Ni avant ni après. Là ! ici et maintenant en conscience de l'instant. Je suis !

Aucune situation aucun événement, est plus important qu'un autre. Tout est à vivre.

Prendre de la distance pour être au plus près d'une réalité. 

La connaissance passe par l'équilibre maîtrisé du mouvement, qui intègre le rythme de l'univers, là où le temps s'efface pour laisser place à l'éternité.


Je suis provisoirement en ce monde et éternel dans l'univers.


Ma réalité n'est pas votre réalité mais elles sont destinées à se retrouver.


Votre corps, votre âme, votre esprit, votre cœur, vous parlent ne vous détournez pas.


Les yeux reflètent l'expression du cœur. La parole n'est qu'accessoire.


Le ressenti est un moyen de communications. Tout ce qui est vivant ressent... En prendre conscience. Le premier pas vers la réconciliation.

Se comprendre mutuellement sans se parler et le summum de la conjugaison du verbe aimer. 


Je m'arrête là. Une dernière. (sourire)
Ne vous laissez pas abusé par le mental. La vie est belle ! La vie c'est oser ! La vie c'est aimer ! Alors... conjuguez ...

Prendre l'initiative.
Osez dépasser le conventionnel. Dans votre quotidien vous exprimer par la voie cœur. Pas uniquement avec vos semblables. Soyez réceptifs. Savoir regarder, entendre, ressentir tout ce qui vous entoure. Tout ce qui palpite, tout ce qui vous parle. Vous roder à cet autre regard. Non pas dans le superficiel mais dans le ressenti profond, conscient que tout ce qui est, est vivant et ressent. Vous donner cette priorité en vous disant que le reste est secondaire. Un seul ressenti installe le bien-être. Celui d'Aimer...
Aimer est la clef ! A chacun, chacune, d'oser ouvrir cette porte du cœur pour se reconnaître en elle...
                  C'est dans cet esprit où le cœur devient la seule priorité, que vous pouvez dépasser l'illusion et vous découvrir dans l'essence pure de ce que vous êtes...
Aimer dans la confiance. Confiance en vous, confiance en la vie, conscient que l'univers est vivant et qu'il vous parle. Le chemin devient alors une voie royale où l'invisible à vos yeux mettra tout en oeuvre pour éclairer votre esprit. Combler petit à petit les blancs de notre ignorance.   
         Osez dépasser le paraître et le conventionnel. Laissez naître l'étincelle du cœur dans vos yeux pour mieux vous reconnaître. Aimer la vie en pleine conscience de ce qu'elle représente, et la vie, l'univers, vous le rendra.
                                                                       Nn.   












dimanche 11 janvier 2015

En conscience, en confiance, et serein...


Chacun suit son chemin. Quel chemin ? Sans la remise en question la dérive peut amener à se perdre... Ne pas se tromper. C'est par une remise en question de soi-même, et ce, au quotidien, que chacun peut trouver sa voie... La paix de l'esprit vient du cœur. A chacun de se pencher sur lui-même pour la trouver... 

En ce début d'année 2015 je vous souhaite à tous une vue du discernement qui saura dépasser les limites du mental, sortir de l'illusion... 

Un mental qui cherche constamment à se justifier et justifier toutes les dérives. L'homme s'entre-déchire pour imposer ce qui lui semble juste, sans comprendre qu'avoir tort ou raison est un faux débat. Les oppositions n'ont jamais rien résolu.  Seule l'intention du partage nous rapproche les uns des autres et nous fait avancer... L'action n'a pas le besoin de se justifier si elle trouve racines dans la conjugaison du verbe Aimer... Dans cette conjugaison la réaction n'existe pas. Les contradictions, les émotionnels s'effacent. Il y a alors suffisamment de places dans l'esprit et autour de soi pour que chacun puisse suivre son chemin. Un chemin qui est sensé amener paix intérieure, sérénité et amour. 
Le chemin de chacun est différent mais tous convergent vers le même objectif : extraire de l'illusion la quintessence du verbe aimer. En mesurer toute la portée pour en conscience, se reconnaître en elle...
Les différences sont des richesses et non des obstacles. L'acceptation n'est pas synonyme du subir.
L'acceptation mène à l'ouverture d'esprit qui, elle seule, permet l'accès à la connaissance au delà de l'illusion entretenue...    

Ce parcours m'a appris, entre autres, la patience et, non pas l'humilité face à ce monde duel, mais la nécessité du silence pour mieux accepter. Cela peut se traduire par la compassion. La compassion envers moi-même pour mieux accepter la réalité de mes erreurs, de mes dérives... La conscience de mes égarements pour me replacer sur la voie de l'intégrité. Ne plus me servir de l'illusion pour justifier mes comportements, mes erreurs de parcours... Rien de triste ou de nostalgique. Plus une musique où se dessine un sourire aimant sur les lèvres de l'esprit. Les mots ne suffisent pas. Le cœur s'exprime à qui accepte de lui laisser cette liberté.

Il n'y a pas de vérités immuables, il n'y a que la réalité de l'instant. Pour les humains que nous sommes, la seule vérité existante se trouve dans l'instant d'une réalité vécue... Projeter, extrapoler, déduire, convictions, croire, tort ou raison sont des non-sens. Tout est en perpétuelles mouvances, susceptibles de pencher d'un côté ou de l'autre du balancier qui cherche constamment l'équilibre. Seule l'action mue par le ressenti du cœur garde un équilibre constant. Si vous y ajoutez le vouloir, le croire, l'espoir, vous n'êtes plus dans une réalité du cœur et le balancier oscillera en fonction de l'illusion entretenue et des dérives qui en découlent. Méfiez-vous des prises de positions... Derrière un avis, une conviction, se tient aux aguets le jugement, et de quel angle de vue disposez-vous pour juger...? Cet angle de vue se détermine par le degré d'ouverture de l'esprit. Même si les chiffres ne veulent pas dire grand chose, on peut imaginer que dix degrés d'ouverture de l'esprit représentent un esprit étriqué. Le sens du discernement sera à la hauteur de ces dix degrés. Manque 350 degrés pour avoir une vue éclairée et la véritable connaissance de ce qui est... Une vue d'ensemble qui sait ! 
En supposant que La moyenne de l'humain se situe entre trente et soixante degrés, par un travail assidu, conséquent, et dans l'absolu, les 180 degrés sont accessibles, mais jamais dans ce monde duel et mental un humain atteindra les 360 degrés d'ouverture de l'esprit qui ouvrent à son égal, l'angle de vue et le discernement de celui qui sait. 
A mon sens au delà de la ligne des 180 degrés d'ouverture de l'esprit, un être humain n'est plus dans cette dimension. Il accède à une dimension qui lui permettra d'atteindre le multidimensionnel qui mène aux 360 degrés qui représentent la connaissance dans sa totalité. La connaissance universelle... (en étant réaliste, à notre échelle humaine, nous sommes loin du compte) En conscience de cela l'humilité devrait nous rapprocher les uns des autres, mais l'ego ne l'entend pas de cette oreille...........
A chacun de rester bien ancré à la terre en conscience de nos limites. Dans cet état d'esprit, l'humilité, devant notre condition humaine qui ignore tant de choses, trouve toute sa raison d'être... 
Notre vue limitée ne nous permet pas d'avoir tous les tenants et les aboutissants de la vie ni même d'une situation. Ce qui est juste est une interprétation selon l'angle de vue perçu, du formatage, et des conditionnements qui en découlent. 
Des angles de vues différents mais toujours limités. Ce qui démontre que la conviction de ce qui semble juste n'a pas lieu d'être et ne peut se justifier... Le juste peut-il être multiple ??? Une question qui peut susciter débats. Ce qui met en évidence nos lacunes et notre ignorance. Le juste existe-il ? Je n'en suis pas personnellement convaincu. 
Dans un monde totalement intègre le juste n'existe plus, il s'est transformé pour devenir une normalité. Une normalité qui n'a plus le besoin de la justification... L'intégrité n'a pas d'arrières pensées. Elle peut dans la confiance  s'attarder sur le regard de l'autre dans une volonté de s'enrichir mutuellement. Dans ce monde intègre le concept de ce qui est juste ou non disparaît pour laisser place à une volonté commune de partager les connaissances et avancer ensemble pour une compréhension de ce qui est et de ce que, qui, nous sommes... Un enthousiasme, un engouement, qui cherche le partage. Une tolérance sur les erreurs des uns et des autres, à commencer par soi-même. Chacun aillant conscience que nous sommes là pour apprendre de nos erreurs. 
Cela paraît si simple à l'écrit et pourtant si inaccessible à l'homme dans ce monde duel... La notion de pouvoirs ne peut-elle s'effacer...? Il suffirait pourtant de si peu de choses. Juste, aimer la Vie dans toutes ses diversités pour que l'envie du partage naisse.......................  
Gardez à l'esprit que bien des facteurs vous échappent. Restez centré sur vous-même et tenez vous à l'écart du brouhaha extérieur... 
     
Les interférences imposées par l'extérieur n'existent et ne s'imposeront à vous que si vous leurs laissez la possibilité de prendre racines et d'exister dans votre esprit. Comme déjà évoqué, soyez le seul décideur de vos pensées. Décidez en conscience de l'orientation de votre esprit. Savoir dépasser les influences extérieures et les préoccupations qui en découlent. Ce n'est pas à l'extérieur que vous trouverez votre chemin. Votre véritable chemin d'évolutions se trouve en vous et uniquement dans le cœur... 
L'esprit de l'homme s'est atrophié de sa mémoire et de ses capacités. Un seul et unique outil est assez puissant pour faire renaître cette mémoire : Le cœur ! L'amour !!! 
L'homme s'est fermé à cette réalité du cœur, ce qui permet au mental de s'imposer à nous-même et cherche par la démesure de l'ego à s'imposer dans l'espace de vie des autres. Ne vous laissez pas prendre à ces pièges. Restez en dehors des débats stériles qui ne font que fomenter la haine et grandir le fossé de la séparation...
                           Soyez clair avec vous-même, et en vous-même... Prenez de la hauteur. Dépassez le formatage et ses conséquences qui mènent aux non-sens jusqu'à atteindre malheureusement les sommets de l'absurde. L'absurdité du regard de l'homme imbu de lui-même, qui ne veut voir que ce qu'il a envie de voir... Toujours le vouloir, le pouvoir, l'orgueil, la suffisance... 
Prendre ses distances. Se dégager de l'illusion entretenue.......

Les sociétés telles qu'elles s'imposent dans ce monde duel ne représentent pas la vie. Votre vie dans sa plus pure essence est lumière. En Être conscient. Rester serein, confiant et aimant... Sourire à la vie est un baiser du cœur envoyé à la création, à l'univers, c'est... vous sourire à vous-même...
                                                  Nn.