vendredi 28 mars 2014

Une avancée après l'autre. Ne pas chercher à brûler les étapes...

Une chronique de Daniel Meurois cherche à répondre à une question qui lui était posée : 
Que faut-il faire ? 
Dans ma recherche d'évolutions j'aborde indirectement ce questionnement. Une perspective pour moi, qui se dégage du "faire" pour se placer sous un angle différent. A mon sens, l'intention première est d'abolir la réaction. Pour cela se débarrasser de toutes les lourdeurs accumulées de vie en vie. C'est un long et difficile chemin. Une démarche à contresens qui cherche à se dégager de nos certitudes... Revenir à notre condition première, enrichis de nos expériences duelles. C'est dans ces conditions, et seulement dans ces conditions que la voie du coeur peut s'exprimer dans sa vraie réalité. 

Qui ne s'est jamais senti impuissant face à cette machine du pouvoir constamment en recherche d'imposer? Se sentir démuni face à toutes les formes d'injustices. Cette violence toujours inexorablement présente...
L'absurdité d'un monde qui s'auto-détruit pour satisfaire la soif du toujours plus ...? 
J'ai moi aussi ressenti pendant nombre d'années ce désarroi. La question : Que faut-il faire face à l'inconscience des hommes...? je cherche toujours des réponses... mais me vient cette autre question: 
faut-il chercher des solutions sans s'être donné les moyens de trouver le juste équilibre...? Se réaliser pleinement pour "Être" sans qu'il n'y ait plus de questionnements... Toutes les prises de positions sont aléatoires et ouvrent la voie à divers possibles. Lequel de ces possibles se développera ?  A mon sens c'est quand il n'y a plus de questions ni d'incertitudes que nous sommes dans le vrai. Encore faut-il atteindre cet état de confiances amené par une harmonie intérieure où le doute n'existe plus. 

Dans cette quête d'un état d'Être qui cherche une autre voie que la dualité, j'ai bien compris que je ne pouvais me reposer que sur moi-même pour approcher une autre réalité. Un long parcours d'introspections qui recherchait d'autres bases sur lesquelles mon esprit pourrait se reposer. Tout remettre à plat pour un nouveau regard sur moi-même et sur notre condition humaine. Pour chacun d'entre nous, le regard lucide sur la condition humaine et son évolution, passe d'abord par la connaissance de soi. Pour cela se débarrasser des artifices et du superficiel. Nous donner les moyens de se réinitialiser sur la base d'un esprit libéré qui n'a rien à voir avec les principes que nous imposent cette société. Un esprit conditionné qui s'est perdu et fourvoyé dans les multiples expériences des vies que nous avons traversées. Me reposer sur une autre structure de l'esprit, avec pour point d'appuis le féminin, c'est à dire le coeur, et le masculin (l'action), qui se met à son service.
Ne pas considérer que ces objectifs sont dans un égoïsme qui ne se préoccupe pas du devenir de l'humanité. C'est même tout le contraire. Dans cette quête qui cherche à se dégager du conditionnement existant, un esprit libéré, ne peut concevoir le bien Être et le bonheur sans qu'ils soient partagés par tous. 
Quelques soient les points de l'histoire de l'évolution humaine, le constat ne varie pas. Nous sommes toujours retombés invariablement sur les notions de hiérarchies, de pouvoirs et d'asservissements. Malheureusement s'ajoute maintenant les dérives grandissantes qui détruisent la nature et menace la planète.
Le travail dans l'ombre d'un certain nombre d’entre nous, qui par l'introspection cherche une autre approche de notre état d'humain est loin de représenter un immobilisme. Aller chercher au plus profond de soi nos origines pour se dé-formater est un très long parcours qui demande ténacité, volonté, courage, patience. Ceux qui ne se découragent pas ont un grand mérite. 
Quelques soient les actions menées avec pour base un état d'esprit qui ne s'est pas déconditionné, mènera d'une façon ou d'une autre, aux mêmes dérives...
Il y a une urgence ressentie par tous (même par ceux qui se refuse de le reconnaître). Une dérive dans tous les domaines qui fait planer une menace grandissante où chacun se sent démuni. C'est un peu comme un compte à rebours où l'humain n'a plus d'autres alternatives que de trouver, à court terme, le moyen de changer totalement ses conceptions d'évolutions. Pour ma part, je considère que mon chemin de vie est tracé. Ce qui doit être sera. Ce n'est pas du fatalisme c'est de la confiance. Ce qui ne peut se réaliser dans cette vie ce fera dans une autre. Que cela soit sur cette planète ou dans un autre monde...     
  
Pour me retrouver moi-même, je n'ai pas trouvé d'autres solutions que de me tenir en retrait de cette société. Ce n'est pas une fuite, mais une nécessité pour me donner les moyens de me dégager de la dualité.
Dans un premier temps mon "isolement" avait pour but de faire le point sur ma vie et essayer de mieux me comprendre. Ensuite j'ai compris que si cette société telle qu'elle est pensée et menée, ne me convenait pas, c'était à moi de chercher une autre voie. L'introspection m'a mené vers une autre philosophie. Une autre compréhension de ce que représente la vie. Ce travail de l'esprit trouve son inspiration dans le coeur. Passer de la compréhension à l'intégration pour m'amener à une autre réalité qui me permet de me réaliser.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce retrait de la société, qui parfois semble nécessaire, n'est pas une fin en soi. Un passage qui, personnellement, me fut nécessaire, mais qui est destiné ensuite à m'accomplir. Suivre un chemin où la voie du coeur saura me guider. Un nouveau départ !   

En fait... l'extérieur (humains compris), a toujours été perçu par chacun d'entre nous, comme un potentiel, mais la prudence d'un esprit conditionné reste sur ses gardes. Derrière ce potentiel on imagine que peut se cacher une volonté de vous imposer ce qui ne vous convient pas, voir des sources d'ennuis possibles. Ce qui fait naître la suspicion qui elle-même vous amène à mettre des barrières entre vous et l'extérieur. La réaction prête à intervenir ... (peurs, colères, agressivités, violences verbales ou physiques, etc...) ce qui crée un climat de méfiances, de défiances qui est loin d'engendrer un état d'être serein. Peu nombreux sont ceux qui se confient sans réserves. Peur de la répartie qui amènerait au grand jour certains aspects de nous-même que l'on se refuse à reconnaître... 

Dans ce monde existe-il un environnement où nous nous sentons pleinement en sécurités ? Un environnement où au plus profond de notre esprit nous sommes dans une confiance absolue...? Quel taux de confiances accordons nous aux personnes les plus proches de nous...? 100% dans tous les domaines ???

En vérité se poser ce genre de questions est un non sens. La conscience et la réalité d'une pleine confiance n'existent et ne reposent que dans une totale confiance en nous-même et ce, quelques soient les situations... La pleine et entière confiance en nous-même efface toutes craintes, toutes méfiances, toutes défiances, toutes peurs... Dans un état de confiances absolues, la question de savoir si nous pouvons accorder notre confiance n'a plus sa raison d'exister...
Pour comprendre il est nécessaire d'avoir à l'esprit, les deux composantes qui régissent notre état d'être.

Notre part masculine qui a pris les commandes et qui ne se base que sur l'extérieur pour réagir (réaction en fonction de ce qui se présente) et le vouloir qui cherche, chaque fois qu'il le peut, à s'imposer.

Notre part féminine (l'expression du coeur) qui, elle, se repose sur une autre réalité. Notre part féminine qui a la conscience de sa connexion avec le Tout sur laquelle elle se repose. Une connection qui une fois réalisée permet de suivre un chemin sans embûches, sans heurts, sans difficultés...

Avec cette connection il n'est plus nécessaire de se poser de questions ni d'être dans la réaction. Le doute n'existe plus. Dans cet état vous vous reposez sur votre esprit libéré de toutes contraintes qui lui-même se repose sur les ressentis du coeur.

Cela m'amène à la question posée en début d'article: Que faire face à cette évolution duelle de sociétés qui s'impose et engendre toutes les difficultés que nous connaissons ?
Constater les incohérences de cette société et ressentir le besoin de réagir est légitime. Mais dans cet état d'esprit, le "faire" trouve son origine dans la réaction. Une réaction dans l'opposition. Non la voie d'un chemin de vie d'un état d'Être accompli. 

L'acceptation de ce qui est, représente pour moi, l'aboutissement d'un esprit libéré de la dualité. L'acceptation de ce qui est, repose sur la compréhension que chacun à son chemin d'expériences à faire avant de se réaliser. Est-ce que cet angle de vue engendre l'inaction ? Non ! A supposer que des personnes atteignent l'état d'Être totalement libérées de la dualité dans une incarnation, ( ce qui représente un énorme travail sur soi) le chemin qu'ils suivront ensuite, ne peut pas exister sans une ligne de vie à suivre, (sans oppositions) destinée à amener une autre conception de ce que doit être notre évolution. Cela par leurs parcours de vie qui interpellera l'extérieur. Non seulement leurs "pas" seront guidés dans une réelle et concrète intention en plein accord avec le Tout, mais aussi la lumière qu'ils généreront autour d'eux aidera à se réaliser ceux qui seront dans leurs environnements...
La capacité de fluidités de notre esprit permet de ne pas se heurter aux obstacles qui s'interposent sur notre chemin. Il y a deux façons d'aborder un obstacle. On peut considérer qu'une situation n'a pas lieu d'être et faire front et s'interposer. Cette situation heurte votre esprit et vous réagissez. Même si l'on considère que nous sommes dans le juste, le différent amène deux points de vue en oppositions avec toutes les difficultés que cela peut amener. 
La deuxième façon d'aborder une situation en contradictions avec votre vue personnelle est d'être dans un état d'esprit libéré de la dualité. Un état de conscience qui ne laisse aucune prise à l'obstacle qui cherche à s'interposer ou vous interpeller. Vous passez au travers de l'obstacle qui, pour vous, n'en a jamais été un. Votre esprit n'en tient absolument pas compte. Dans ces conditions vous êtes dans la fluidité sans céder à la réaction et vous passez sans problème au travers de la difficulté qui, dans cet état, n'en est plus une. Elle n'existe pas, n'a jamais existé simplement parce que vous ne lui avez pas donnée l'occasion de prendre forme et d'exister...
Certes ! cette mise en pratique demande une grande abnégation et cela s'acquière après un long travail sur soi. Par expérience je peux vous dire que cela marche. Mais ne pas oublier que le vouloir n'a pas sa place dans cette démarche. Une intention posée et l'acceptation que cette intention ne se réalise pas est l'un des impératifs. Ce qui en fait consiste à accepter de se laisser guider. On en revient à la confiance totale en soi qui se repose sur un esprit libéré qui vous guide.

Bien comprendre ce que j'entends par "se laisser guider".
Un expression qui trouve son sens dans l'état actuel de la capacité de compréhension de l'humain. Dans un état d'être accompli, l'esprit libéré est en connection avec le Tout. Une connection en conscience. 
Dans ce nouvel état d'Être, vous vivez l'instant présent, vous avez une connaissance de la situation qui dépasse vos limites actuelles. Une vue multidimensionnelle qui vous permet de savoir sans erreur possible le chemin que vous devez suivre avec la connaissance du "pourquoi" de ce chemin. Vous ne vous laissez plus guider, vous êtes acteurs avec l'assistance des énergies qui sont à vos côtés et vous informes. Dans cet état d'Être accompli, l'expression "se laisser guider" n'est plus conforme à votre nouvelle réalité.
Actuellement nous n'avons pas cette connection pleine et entière (du moins en ce qui me concerne). C'est en cela que l'assistance des énergies qui sont à nos côtés est nécessaire. Des énergies attentives qui cherchent à nous guider en attendant que nous soyons en mesure de prendre totalement notre destinée en main...
A mon sens, au delà de cette incarnation, c'est l'objectif que nous nous sommes fixés. Et cela prendra autant de vies humaines que nécessaire..........
Notre âme est la résultante d'expériences des énergies que nous sommes. Une âme qui s'implique dans une recherche d'évolutions qui amènent à la maîtrise.
Personnellement je me centre étape par étape. 
Même avec toutes les bonnes intentions une volonté qui cherche à élargir son champs de connaissances avant d'atteindre un état d'ÊTRE accompli embrouille plutôt que ne résout. C'est un peu comme un enfant qui voudrait apprendre à faire du vélo avant de savoir se tenir debout... Tant qu'il y a un questionnement qui cherche réponses, c'est qu'il y a encore un travail conséquent à faire sur soi-même... Ne pas mettre la charrue avant les bœufs...  

 Même si cela paraît long, il n'y a d'autres alternatives que de se réaliser soi, avant d'espérer une réelle capacité d'influences sur ce monde en perdition. 

Tout cela représente ma propre perception. Ce qui importe ce n'est pas d'adhérer à mes vues, mais les réflexions qu'elles sont susceptibles de vous inspirer...
   
Vision d'un absolu... Une utopie...?
Dans l'absolu dire: non ! est une opposition. Peut-on se réaliser en étant dans l'opposition ? En vérité il n'y a ni oui, ni non... Être se réalise et suit son chemin naturellement dans l'instant présent. Sans choix ni dualité... Avec la connaissance l'évidence s'impose d'elle-même. L'état d'Être accompli sait ! Et suit la voie de la sagesse. Les obstacles s'effacent de son parcours sans besoin d'interventions... Sommes-nous capable d'atteindre cet état d'Être ? Il est au moins, nécessaire de s'en donner les moyens...... Car en définitif c'est bien l'objectif que nous nous sommes fixés........... 
Serons-nous capable d'inverser le cours de notre évolution avant que la nature s'impose à nous ?
Je n'ai pas la réponse....
                              Nn.    



         









        

lundi 17 mars 2014

L'intention pour une autre perspective...

Il est bien difficile de trouver une base sur laquelle se reposer. Notre ignorance permet toutes les suppositions. Depuis que le monde est monde l'humain cherche à l'extérieur une cohérence qui lui permettrait de donner un sens à l'existence humaine. Nous faisons partie d'un tout sans avoir les données de notre implication dans cet ensemble. Hors il est de plus en plus admis que les réponses sont en nous. Où nous situons-nous dans cet ensemble...?
Les possibles sont multiples et ne pas s'égarer est un véritable défi.
La remise en questions dépend de notre capacité à élargir notre angle de vue et de perceptions.

L'article précédent ne représente qu'un point de départ.

Pour situer ma pensée imaginez deux plans d'investissements et d'intentions. 
Dans le premier se situe notre approche limitée qui ne se réfère qu'à notre condition humaine. Une condition humaine qui est basée sur la réaction. Une évolution où chacun se débat cherchant à s'imposer pour se donner l'impression d'exister. Une auto-survie avec ses limites que l'humain s'est inconsciemment imposé. Une conception de la vie sur laquelle notre esprit se repose. 

Pour se situer sur un plan qui dépasse cette vue limitée il n'y a d'autres solutions que d'élargir notre champs de perceptions. La structure de fonctionnements sur laquelle repose notre esprit est bien difficile à transcender. Dans tous les domaines la conception de limites existantes nous handicape et cela peut s'avérer extrêmement subtile.

L'une des questions primordiale est de savoir si ce monde duel qui mène invariablement à la notion de pouvoirs et de rivalités, à sa raison d'être et d'exister...?

Il y a cette priorité individuelle qui cherche une voie de paix intérieure, de sérénité et d'amour. Et il y a l'évolution collective de la société qui ne se sent absolument pas concernée. On peut imaginer que les sociétés à venir continuent de raisonner uniquement  par le matériel et la notion de pouvoir...? Dans ce cas on ne peut écarter la possibilité d'une autodestruction où l'univers et notamment la terre finissent par s'ébrouer pour se dégager de toutes les lourdeurs imposées. L'incompatibilité entre la nature et le monde industriel tel qu'il est pensé, n'est plus à démontrer... L'issue de deux évolutions (univers et humaine) qui sont en totales contradictions ne peut aboutir à plus ou moins long terme, que l'un prenant l'ascendant sur l'autre. Et l'on voit mal l'humain s'imposant à l'univers... Dans cette histoire où nous situons-nous individuellement ?

Sous le signe du sourire...
Dernièrement, sous forme de boutades m'est venu cette réflexion:
Je me demande comment j'en suis arrivé à basculer dans ce bocal d'humanité...? Un bocal où gesticule une fourmilière qui court dans tous les sens, sans savoir pourquoi elle s'agite de cette façon. Les contradictions, les oppositions, les non-sens, créent une confusion où chacun reste sur la défensive prêt à agresser l'autre. Avec toujours en fond de tableaux le sentiment de culpabilités qui revient inexorablement. Différences de points de vue ou d'objectifs qui nourrissent un climat en perpétuel ébullition. J'ai bien essayé d'entrevoir, dans ces concepts de sociétés, une porte de sortie collective, mais force est de constater que les sociétés ne lâchent rien. La question se pose alors pour moi: comment m'extraire seul de ce bocal qui n'a rien de confortable...?
Si cette évolution est simplement un récipient dans lequel on y a mis divers éléments et qu'on laisse macérer pour voir comment nous allons évoluer... Ce présente à moi une évidence: mon évolution tout comme la vôtre consiste à trouver la porte de sortie... 
Comme dans tous récipients, la logique veut que pour s'en extraire il est nécessaire en tout premier, d'atteindre la surface de ce mélange trouble dans lequel nous sommes plongés... Le moyen de s'approcher de la seule issue possible...
Cela fait 26000 ans que je végète dans ce bocal (il paraît que je suis une vieille âme) et je vous laisse imaginer ce que j'ai pu ingurgiter comme lourdeurs et aprioris basés sur l'ignorance. Ce qui m'a fait dériver jusqu'à me perdre dans le non sens de concepts qui m'ont de plus en plus éloigné de ma vérité... Comme tous scaphandriers, si je souhaite remonter à la surface, il m'est impératif de me délester de ce qui me retient au fond de ce bocal...
Il y a donc pas mal d'années je me suis engagé dans une volonté de me délester de toutes les lourdeurs qui m'empêchent de remonter. Me débarrasser de toutes les formes de peurs et leurs conséquences émotionnelles. Je ne m'imaginais pas, à cette époque, l’ampleur de la tâche. D'autant qu'au début, quand je commençais à remonter, je finissais à un moment ou un autre, par m'impliquer dans la réaction. Ce qui  me faisait redescendre... Il m'a fallu apprendre à lâcher prise pour ne plus me laisser prendre dans les filets de la réactivité et de l'émotionnel. Le détachement fut l'outil le plus utile. Prendre aussi et surtout conscience de l'ego et de sa tendance à mettre son nez partout. J'ai donc entrepris de le remettre à sa juste place et lui ai fait comprendre qu'il ne représente pas la priorité et qu'il est sensé intervenir uniquement lorsque je lui en fais la demande en conscience. En partant sur ces bases, j'ai commencé à remonter tout doucement. Il y a encore certaines personnes qui cherchent toujours à m'impliquer dans la réaction mais je me laisse de moins en moins prendre à ces pièges. Et d'ailleurs je me suis aperçu que plus je remontais, moins il y avait de situations conflictuelles qui suscitaient une réactivité...
Je ne sais pas quelle distance me sépare de la surface, mais dans cette environnement trouble et sombre, quand je regarde vers le haut, je vois poindre un peu de lumière. Je me suis dit: enfin !

Plus je remonte et plus la portée de perceptions de mon esprit s'élargit. Ce n'est pas sans surprise !
L'une des dernières apparut sous la forme d'une contradiction. Se débarrasser de l'émotionnel (peurs, colères, rancunes, orgueil, vexations et autres) est un passage obligé pour en arriver à l'acceptation de ce qui est.. Mais qu'en est-il des émotionnels qui vous apportent un sentiment d'amour et de joie...? Dans un premier temps je suis resté sans réponse. Comme au niveau où je me situe, la vue s'éclaircie, je me suis dit que la réponse se trouvait forcément dans tout ce que peut maintenant percevoir mon esprit. Et en effet la surprise est de taille...

Le masculin qui représente l'action a toujours été en première ligne dans ce monde duel. Accompagné de l'ego, il a pris de plus en plus le pouvoir sur nous-même. Cela partait d'une bonne volonté qui ne voyait pas d'autres solutions que de s'investir dans un esprit d'initiatives pour s'imposer et s'en sortir le mieux possible. Mais dans cette histoire, ayant de moins en moins le droit de s'exprimer, notre partie féminine s'est de plus en plus repliée sur elle-même. Il suffit de regarder l'évolution de la femme pour comprendre à quel point le féminin fut brimé, frustré, sans possibilité de s'exprimer. Hors le féminin représente le coeur, l'amour... Au fil de nos incarnations nous avons été tantôt femme, tantôt homme. Dans nos incarnations homme nous étions sous l'influence de l'ego. Volonté de s'imposer par l'action. Ce qui donnait peu le droit à la parole de notre partie féminine. Dans nos incarnations femmes, là, nous n'avions pas le droit à la parole du tout... Ce constat est parlant sur le peu d'attentions portée à notre partie féminine. Ce que nous n'avons pas compris au début de l'humanité c'est que la solution à nos problèmes d'humains se situait dans notre part féminine. L'expression du coeur qui sait et qui nous guide, et notre part masculine qui agit en conséquences. C'est à dire l'expression du coeur qui donne un sens à notre vie. Mais cette expression du coeur que représente-elle ? A force de refouler l'expression de cette énergie d'amour, nous en avons, dans notre esprit, déformé la réalité de ce qu'elle représente.
Si vous posez la question : Qu'est-ce que l'amour ? On vous répondra : Un sentiment ! Un sentiment de bien être partagé ! Une communion entre deux ou plusieurs personnes qui fait ressentir joies et bonheurs... Une situation où vous êtes en harmonie avec vous-même et ceux qui vous entourent. Effectivement cela représente le ressenti apporté par l'amour dans notre approche limitée humaine. Mais ce n'est que le ressenti, pas ce qu'est réellement l'amour. Ce ressenti est l'interprétation que l'humain fait de ce qu'est l'amour.

 A mon sens l'amour est l'expression de l'énergie du coeur. L'énergie de vie. C'est-à-dire l'énergie qui fait de nous ce que nous sommes. Donc une énergie créatrice. Qu'est-ce qui peut être plus puissant que l'énergie capable de créer la vie ??? Rien !!! Et c'est là qu'il nous faut creuser. 
Vous pouvez admettre l'idée que l'amour soit une énergie. Que cette énergie soit la plus puissante des énergies existantes. Vous pouvez y penser... vous pouvez le comprendre... vous pouvez en avoir vaguement conscience... Mais intégrer l'ampleur de cette puissance vous ne le pouvez pas. Parce que chacun d'entre nous se limite...
La plupart des personnes ne conçoivent pas l'idée d'un possible. Hors c'est par l'attention et l'intention de votre esprit qui s'investissant pleinement dans le développement de ce possible qui permettra à votre ADN de se libérer. Nous sommes sous l'influence de nouvelles énergies beaucoup plus lumineuses. Mais penser qu'il suffit de laisser faire est un leurre. Il est nécessaire d'accompagner ces énergies en s'investissant par l'esprit dans une véritable intention d'évolutions. Vos cellules peuvent alors s'activer pour permettre à la réalité de votre potentiel de s'exprimer. Mais aussi atteindre la conscience de votre et de vos réalités qui vous ouvriront les portes sur vos véritables objectifs dans ce périple humain...
Ce que nous appelons la part sombre n'est en fait que le résultat de l'action de notre part masculine qui dans une ignorance et sans repère prend des chemins à contre-sens, et la non prise en compte de notre part féminine qui n'a jamais ou très peu, la possibilité de s'exprimer. Le fossé s'est creusé et se creuse toujours, entre notre partie masculine qui a pris le pouvoir en se basant sur ce monde de dualités et la part du féminin (le coeur) qui sait, mais qui n'a pas droit à notre attention par manque de lucidités et de conscience sur sa réelle et déterminante importance. Cela a créé et crée toujours une confusion et ouvre les portes à des croyances basées sur les peurs que génèrent l'inconnu... Dans cette mécanique duelle et mentale qui repose sur une volonté de pouvoir, la peur est utilisée sous toutes ses facettes pour nous maintenir à un niveau vibratoire très bas. Ce qui individuellement complique sérieusement la tâche... 
Force est de constater que nous sommes allés très loin dans l'inversement des rôles. Nous pourrions même reconnaître que nous avons inversé les "pôles" qui nous font évoluer dans des opposés à notre réalité. Plus nous allons dans cette direction mentale et plus nous nous éloignons de notre vérité. Il faut aussi savoir admettre que pour repartir dans le bon sens et redonner à chacune des parties (féminin, masculin) son juste rôle et rétablir l'équilibre, il y a maintenant et malheureusement un sacré bout de chemin à faire...

Quand vous êtes sur le coups d'une émotion de bonheur, de joie et d'amour qui peuvent même vous amenez à avoir les larmes aux yeux, c'est le reflux de mémoires ancestrales, mais cela va beaucoup plus loin. C'est aussi l'appel de votre nature originelle qui cherche à vous interpeller:
Regardes ! Ressens ! Tout ce bonheur, toute cette joie, ce n'est pas qu'un ressenti occasionnel. C'est ça, ta réalité !!! Tourne ton esprit vers moi. Vers le coeur !!! Et enfin tu seras et tu t'accompliras !!!
Dans la pleine puissance de son expression cette énergie, c'est à dire nous, n'a plus le problème de la dualité. Elle suit le cours de son évolution et de notre évolution collective.

L'humain passe par la technologie pour évoluer. Si vous vous placez sur un plan supérieur, c'est à dire l'énergie que vous êtes, la recherche d'évolutions technologiques de l'humain se comprend, mais cette évolution est aussi très dangereuse et c'est loin d'être la priorité. Le but réel des énergies que nous sommes est de maîtriser la matière naturellement. C'est à dire d'être en totale fusion avec notre enveloppe humaine. Nous transposons nos capacités dans la création extérieure alors que nous avons le potentiel individuel d'accéder à toutes les possibilités sans avoir recours à la technologie. Quand vous envoyez un mail c'est ni plus ni moins la reproduction matérielle d'une capacité de télépathie qui est en vous mais que vous ne reconnaissez pas. Quand vous prenez un moyen de transport (voiture,avion) c'est la transposition de votre faculté de téléportations qui s'exprime. Toutes les créations technologiques sont le reflet des capacités des énergies que nous sommes. Mais pour atteindre la possibilité d'actions d'un esprit libéré, il n'existe qu'un seul chemin, celui du coeur... et malheureusement l'humanité emprunte le chemin inverse...  
Toutes inventions ont pour point de départ l'imaginaire. L'imagination ne connait pas de limites...
Ce qui dépasse l'entendement humain, les situations, les possibles que crée l'humain par l'imagination viennent de l'esprit, mais d'un esprit libéré. Esprit que l'on appelle soi-supérieur. Comment notre soi-supérieur peut-il concevoir des idées, des rêves, qui ne sont pas concevable par notre état d'humain, tel, par exemple, que la téléportation...??? Simplement parce que lui, à la connaissance et la maîtrise de ce possible.

Evidemment tout ceci n'est pas d'actualité pour nous actuellement. Notre priorité consiste à retrouver, la paix, la sérénité, le sourire, dans une notion de bonheurs partagés. Pour cela commencer par trouver le bon chemin et l'équilibre en se laissant guider par la voix du coeur. Mais ne pas oublier que la puissance de l'esprit est sans limite........... 
  
Notre état originel d'énergies ne se préoccupe pas du temps, car pour notre soi-supérieur le temps n'existe pas. Seule l'action prime (et non la réaction) et en finalité, que cela se fasse dans cette vie, une autre, dans un autre cycle, ou sur une autre planète, cela se fera, puisque cela s'est déjà fait... Le tout est de s'en donner les moyens... 
Tout est amené par l'expérience. Ce qui m'amène à penser, que, oui, l'expérience humaine a un sens, mais la dualité, elle, est vouée d'une manière ou d'une autre, à s'effacer... Et cela ne dépend que de nous.......
                                                                                    Nn.