L'esprit se focalise
sur l'actualité. Une pandémie et les conséquences économiques qui
en découlent. Inquiétude sur le devenir de chacun. Le gouvernement
fait ce qu'il peut mais n'évite pas les incohérences. Le
confinement est imposé avec amende à l’appui et même garde à
vue pour les contrevenants. Dans le même temps il est demandé à
chacun d'être présent sur son lieu de travail... A croire qu'un
travailleur ne prend pas de risque face à ce virus...
En prenant de la
hauteur, on peut constater une suite d'événements qui incite à la réflexion.
Les gilets jaunes : phénomène qui par son absence de structures reconnues, déroute les politiques. Un gouvernement qui ne sait comment endiguer cette colère sociale.
Aujourd'hui pour soutenir l'économie la BCE débloque 1000 milliards d'euros... Les requins de la finance se ruent sur les marchés et la bourse retrouve un indice du 4/40 positif, mais pour combien de temps ?
Bien entendu il est heureux que des moyens financiers soient débloqués et contribuent à la lutte contre ce fléau.
Bien entendu il est heureux que des moyens financiers soient débloqués et contribuent à la lutte contre ce fléau.
Quand on veut trouver de
l’argent il semble que l’on peut en trouver…
A tort ou à raison
et même si cela n’a pas de rapport direct, cet argent débloqué
m’amène à penser aux conflits sociaux et leurs revendications.
Quant on sait qu'un grand nombre de personnes vivent avec à peine
plus de 1000 euros par mois tout en travaillant...
Un malaise certain
dans la population qui voit les problèmes du quotidien se multipliés
tant dans leurs diversités que dans l’ampleur des conséquences.
Le moteur de cette société qui consiste à inciter à la
consommation (le toujours plus) commence à montrer ses limites. Si
on y ajoute les affaires judiciaires, politique et financières qui remontent à
la surface...
Une interrogation de
plus en plus présente.
Les moyens de
communication permettent une information plus large. La classe
populaire commence à se rendre compte de la manipulation voulue et
orchestrée et ce, depuis la nuit des temps.
Toujours dans cette
réflexion globale on peut constater un changement climatique
conséquent. La planète terre souffre et le fait savoir. Les
catastrophes naturelles se multiplient avec son lot de drames humains
et les conséquences financières qui en découlent. Des milliers
d‘espèces végétales et animales disparaissent. Le réchauffement
climatique fait fondre la banquise et personne ne sait où cela nous
mènera.
J’en viens à ce
qui motive ce partage. Une ressenti personnel sur lequel je
n’arrivais pas à mettre des mots. Le sentiment d‘un changement
profond sans pouvoir le définir. L’impression d’être
observateur sans être concerné. Curieuse sensation... Un mot m’est
venu à l’esprit me donnant la clé de mes interrogations.
Chacun vit sa propre
réalité. Réalité géographique, familiale, professionnelle.
Chaque personne baigne dans une atmosphère qui lui est propre. Au
quotidien l’esprit, le cœur, s’applique à donner le meilleur de
lui-même pour nourrir positivement son état d’être et celui de
ses proches. Chacun vit sa propre réalité mais une réalité
orchestrée par les règles incontournables d’un système
contraignant. Le pouvoir des plus puissants s’impose et impose. Une
liberté des personnes limitée ou l’injustice économique et
sociale est omniprésente. Plus grave encore, la société telle
qu’elle est pensée avance à contre courant de mère nature, une
opposition sur l’essence même de ce qu’est la vie. Le bon sens
devrait privilégier les problèmes écologiques au lieu de donner la
priorité à la rentabilité. Chaque élément dans la nature à son
propre rôle pour perpétuer la vie. Que serait le miel sans
l’abeille, l’abeille sans la fleur, la fleur sans la terre...
Qu’apporte l’humain pour perpétuer la vie ? En apparence sa
contribution est minime voir nulle. J’ai toujours pensé que le
rôle de l’être humain devrait être celui du jardinier. Le jardinier de cette
terre qui veille au bon équilibre de la nature. Loin d’assumer
cette tâche l’homme détruit peu à peu ce qui le nourrit. La
nature possède une grande capacité de régénération et sait
s’adapter. S’adapter ne veut pas dire tout accepter. La capacité
d’adaptation de notre terre a ses limites. L’humain ne peut pas
prétendre en imposer à l’univers. Qu’on le veuille ou non,
l’univers avance et dicte sa loi, balayant au passage tout ce qui
n’est pas dans l’ordre universel établi et qui nous dépasse.
Ce confinement amène
chacun, consciemment ou inconsciemment, à une remise en question.
Une remise en question sur les valeurs de la vie. Nous sommes tous
conscient des incohérences de notre système de société. Nous
sommes tous (où tout au moins une très grande majorité) à
souhaiter une société plus humaine, plus consciente des valeurs de
la vie avec pour moteur une priorité aux valeurs du cœur. Un bon
sens respectueux de la nature. Être acteur du bien-être de cette
planète.
Ces valeurs
souhaitées ne trouvent pas échos dans l’esprit d’un système
économique qui fait loi. Une résistance qui ne veut rien lâcher
face à l’évidence d‘un changement profond nécessaire pour la
survie de l’espèce humaine.
Il existe une
réalité énergétique qui influe sur l’état d‘être de chacun
mais aussi sur l’ensemble de tout ce qui est vie. La vie est
énergie, l’esprit est énergie et nos pensées influent sur notre
réalité.
Un changement
profond s’opère dans notre façon de percevoir la vie. Peu à peu
l’évidence des valeurs du cœur prennent l’ascendant sur les
valeurs mentales. Un besoin ressenti chez l’être humain d’une
nécessité impérieuse de modifier les priorités de notre société.
Cette influence de
la pensée joue un rôle primordiale sur l’évolution de la vie.
Les événements déstabilisants qui dans tous les domaines se
succèdent m’amène à une réflexion personnelle:
Est-ce que cette
précipitation d’événements qui déstabilise cette société et
nous interroge sur le sens de la vie n’est pas un indicateur qui
peu à peu nous mène vers une autre réalité ? Le sentiment que
nous glissons lentement mais sûrement vers un total changement du
concept mental tel qu’il existe actuellement dans l'esprit humain.
Un changement qui cette fois est, et sera orchestré par les lois de
l’univers…. Une autre échelle des valeurs et priorités qui donneront à
l’esprit une toute autre perception des impératifs de notre nouvelle réalité…
A moins que notre
inconscience s’entête dans la résistance face au changements
vitaux nécessaires et là nul ne peut savoir ce qu’il
adviendra……..
Nn.