dimanche 22 mars 2020

Une nouvelle réalité ?




L'esprit se focalise sur l'actualité. Une pandémie et les conséquences économiques qui en découlent. Inquiétude sur le devenir de chacun. Le gouvernement fait ce qu'il peut mais n'évite pas les incohérences. Le confinement est imposé avec amende à l’appui et même garde à vue pour les contrevenants. Dans le même temps il est demandé à chacun d'être présent sur son lieu de travail... A croire qu'un travailleur ne prend pas de risque face à ce virus...
En prenant de la hauteur, on peut constater une suite d'événements qui incite à la réflexion.

Les gilets jaunes : phénomène qui par son absence de structures reconnues, déroute les politiques. Un gouvernement qui ne sait comment endiguer cette colère sociale.
Le problème des retraites provoque un sentiment d'injustice d'autant que le gouvernement brandit le 49/3 pour imposer une mesure impopulaire.
Aujourd'hui pour soutenir l'économie la BCE débloque 1000 milliards d'euros... Les requins de la finance se ruent sur les marchés et la bourse retrouve un indice du 4/40 positif, mais pour combien de temps ? 
Bien entendu il est heureux que des moyens financiers soient débloqués et contribuent à la lutte contre ce fléau. 

Quand on veut trouver de l’argent il semble que l’on peut en trouver…

A tort ou à raison et même si cela n’a pas de rapport direct, cet argent débloqué m’amène à penser aux conflits sociaux et leurs revendications. Quant on sait qu'un grand nombre de personnes vivent avec à peine plus de 1000 euros par mois tout en travaillant...
Un malaise certain dans la population qui voit les problèmes du quotidien se multipliés tant dans leurs diversités que dans l’ampleur des conséquences. Le moteur de cette société qui consiste à inciter à la consommation (le toujours plus) commence à montrer ses limites. Si on y ajoute les affaires judiciaires,  politique et financières qui remontent à la surface...

Une interrogation de plus en plus présente.
Les moyens de communication permettent une information plus large. La classe populaire commence à se rendre compte de la manipulation voulue et orchestrée et ce, depuis la nuit des temps.

Toujours dans cette réflexion globale on peut constater un changement climatique conséquent. La planète terre souffre et le fait savoir. Les catastrophes naturelles se multiplient avec son lot de drames humains et les conséquences financières qui en découlent. Des milliers d‘espèces végétales et animales disparaissent. Le réchauffement climatique fait fondre la banquise et personne ne sait où cela nous mènera.

J’en viens à ce qui motive ce partage. Une ressenti personnel sur lequel je n’arrivais pas à mettre des mots. Le sentiment d‘un changement profond sans pouvoir le définir. L’impression d’être observateur sans être concerné. Curieuse sensation... Un mot m’est venu à l’esprit me donnant la clé de mes interrogations.

Chacun vit sa propre réalité. Réalité géographique, familiale, professionnelle. Chaque personne baigne dans une atmosphère qui lui est propre. Au quotidien l’esprit, le cœur, s’applique à donner le meilleur de lui-même pour nourrir positivement son état d’être et celui de ses proches. Chacun vit sa propre réalité mais une réalité orchestrée par les règles incontournables d’un système contraignant. Le pouvoir des plus puissants s’impose et impose. Une liberté des personnes limitée ou l’injustice économique et sociale est omniprésente. Plus grave encore, la société telle qu’elle est pensée avance à contre courant de mère nature, une opposition sur l’essence même de ce qu’est la vie. Le bon sens devrait privilégier les problèmes écologiques au lieu de donner la priorité à la rentabilité. Chaque élément dans la nature à son propre rôle pour perpétuer la vie. Que serait le miel sans l’abeille, l’abeille sans la fleur, la fleur sans la terre... Qu’apporte l’humain pour perpétuer la vie ? En apparence sa contribution est minime voir nulle. J’ai toujours pensé que le rôle de l’être humain devrait être celui du jardinier. Le jardinier de cette terre qui veille au bon équilibre de la nature. Loin d’assumer cette tâche l’homme détruit peu à peu ce qui le nourrit. La nature possède une grande capacité de régénération et sait s’adapter. S’adapter ne veut pas dire tout accepter. La capacité d’adaptation de notre terre a ses limites. L’humain ne peut pas prétendre en imposer à l’univers. Qu’on le veuille ou non, l’univers avance et dicte sa loi, balayant au passage tout ce qui n’est pas dans l’ordre universel établi et qui nous dépasse.
Ce confinement amène chacun, consciemment ou inconsciemment, à une remise en question. Une remise en question sur les valeurs de la vie. Nous sommes tous conscient des incohérences de notre système de société. Nous sommes tous (où tout au moins une très grande majorité) à souhaiter une société plus humaine, plus consciente des valeurs de la vie avec pour moteur une priorité aux valeurs du cœur. Un bon sens respectueux de la nature. Être acteur du bien-être de cette planète.
Ces valeurs souhaitées ne trouvent pas échos dans l’esprit d’un système économique qui fait loi. Une résistance qui ne veut rien lâcher face à l’évidence d‘un changement profond nécessaire pour la survie de l’espèce humaine.
Il existe une réalité énergétique qui influe sur l’état d‘être de chacun mais aussi sur l’ensemble de tout ce qui est vie. La vie est énergie, l’esprit est énergie et nos pensées influent sur notre réalité.
Un changement profond s’opère dans notre façon de percevoir la vie. Peu à peu l’évidence des valeurs du cœur prennent l’ascendant sur les valeurs mentales. Un besoin ressenti chez l’être humain d’une nécessité impérieuse de modifier les priorités de notre société.
Cette influence de la pensée joue un rôle primordiale sur l’évolution de la vie. Les événements déstabilisants qui dans tous les domaines se succèdent m’amène à une réflexion personnelle:
Est-ce que cette précipitation d’événements qui déstabilise cette société et nous interroge sur le sens de la vie n’est pas un indicateur qui peu à peu nous mène vers une autre réalité ? Le sentiment que nous glissons lentement mais sûrement vers un total changement du concept mental tel qu’il existe actuellement dans l'esprit humain. Un changement qui cette fois est, et sera orchestré par les lois de l’univers…. Une autre échelle des valeurs et priorités qui donneront à l’esprit une toute autre perception des impératifs de notre nouvelle réalité…
A moins que notre inconscience s’entête dans la résistance face au changements vitaux nécessaires et là nul ne peut savoir ce qu’il adviendra……..
                                                                           Nn.