vendredi 22 mai 2015

Semeurs de vies


Pour moi, il est une évidence, c'est par la détermination et le dynamisme que peut s'amorcer un véritable changement. Le morose, le terne, la résignation, doit laisser place à une perception de la vie sous son jour le plus lumineux.
C'est par un esprit positif et créateur que l'humanité trouvera sa voie.
Aborder la vie différemment. S'en donner les moyens...

PRENEZ DE L'ENVERGURE.
Vous unir est la seule voie possible. Avec ou sans les puissants de ce monde cela se fera. Ce n'est pas de la démesure que je propose, mais démontrer qu'une ouverture de l'esprit qui ne s'encombre plus des limites imposées, peut trouver des solutions. Les possibles deviennent alors réalités...
Les puissants de ce monde ne veulent entendre la voix du bon-sens et de la raison ? En parallèle unissez-vous !!!
L'intention est là ! A VOUS DE TROUVEZ LE CHEMIN... Celui que je propose est un possible parmi bien d'autres. La voie du bon-sens, de l'harmonie et de la sagesse, ne peut s'installer sans une union solidaire.
Sortir de la tutelle des gouvernements. Chacun se prouver qu'il peut s'assumer et assumer une humanité qui valorise la vie sous toutes ses formes...

L'humain doit croire en ce qu'il est! Un potentiel énorme qui ne peut s'exprimer que dans la solidarité et dans une union qui a foi en ses capacités.

C'est dans un état d'esprit positif de toute l'humanité que se trouve les clefs d'un véritable changement.

Les seuls recours contre les incohérences sont les tentatives d'attirer l'attention des décideurs sur les dangers ou inégalités. Manifestations, pétitions, campagnes d'informations. Cela reste, il faut bien le reconnaître de petits moyens. Vous êtes toujours dépendants des décisions en haut lieu.  Le système est conçu de cette façon. Quelques hommes décident pour des dizaines de millions de personnes...

Et si, ensemble vous releviez le défi... sans eux ???

Regardez cette société. Elle a su s'organiser. Les bases communes sont le pouvoir et l'argent. L'un n'allant pas sans l'autre. L'organisation s'est construite en premier lieu, autour d'une mise en place de structures adaptées à cette ambition. Un aménagement qui s'est imposé à l'intérieur des pays. Les pays ensuite se rassemblent. On parle maintenant d'une économie mondiale et sans l'avouer ouvertement, d'une gouvernance mondiale.  La force de cette société est l'investissement commun sous une même idéologie. Pouvoir et argent... La principale arme est représentée par le négatif entretenu dans les esprits pour imposer. Plus le sentiment du subir est présent, plus il est facile d'imposer et de manipuler. Entretenir la peur, une arme redoutable utilisée pour paralyser toutes intentions de s'opposer aux pouvoirs installés.

Prendre le contre-pied en vous organisant pour, à l'inverse, valoriser la vie. Installer un état d'esprit positif à l'intérieur d'une organisation qui démontre que la vie peut être perçue dans le bien-être et non dans le subir...
Si cette démonstration est effective, le rassemblement se fera naturellement. Entre le positif et le négatif, les populations n'hésiteront pas...
L'idée est là ! bien présente ! A chacun de se remettre en question et s'ouvrir à cette perspective.
Cette idée doit faire son chemin, doit germer dans l'esprit de chacun. Il ne peut y avoir de récoltes sans le geste du semeur. Faîtes-vous les ambassadeurs d'une autre vision de la vie.  


Il est dit que l'union fait la force. A cela je préfère: l'union crée la puissance du cœur...
Se reconnaître par l'éveil. Cet éveil ne peut être statique. Il y a le constat des incohérences de cette société. La liste est sans fin. La société est sur une pente où le déclin n'est plus annoncé mais amorcé. Dégradations de la vie sous toutes ses formes. Une planète qui n'en peut plus de nos excès et de notre inconscience. La planète Terre subit, La nature subit. L'humain subit...
Quelles solutions ?

Une piste...
Une ébauche, un possible, une perspective, une voie, un chemin. Et si ce n'est pas celui proposé, que chacun s'investisse pour trouver la voie d'une lumière qui nous sortira de l'ombre avant que la nuit ne tombe tel un couperet...

Individuellement et collectivement investissez-vous dans la recherche d'un possible pour vous unir. Une voie, un chemin, qui permet d'enrayer le non-sens de cette société dans l'intelligence et la non-violence...
Il est une certitude: vous ne pouvez  plus vous permettre d'attendre.
Il est temps !
Prendre conscience, qu'il n'y a pas de solutions sans un investissement commun. ATTENDRE, SUBIR, ESPÉRER, n'apportera aucune solution. Seule la prise de conscience qu'il n'y a d'autres alternatives que de vous investir et élaborer un projet qui obtient l'adhésion de tous, permettra d'entrevoir une issue .
Prenez le temps d'y réfléchir. Un investissement personnel qui défend une cause, que cela soit dans le domaine de l'humanitaire, de l'écologie ou autres, n'est et ne sera toujours qu'un investissement qui par des actions entreprises, colmate les dérives d'une société inconsciente et suicidaire. Toutes vos énergies déployées s'épuisent et pourtant vous continuez de vous investir. Être réaliste. Courir sans cesse pour palier aux excès et dérives n'ouvre aucune voie positive pour l'ensemble de l'humanité. Toutes ces énergies déployées ne peuvent offrir la perspective d'un avenir lumineux.

Si la démesure de l'ego ne s'encombre pas de scrupules, la mesure du cœur peut, elle, battre au même rythme et vibrer à l'unisson.
Partout dans le monde des initiatives sont prises pour sortir de cette impasse. Pourquoi ne pas rassembler toutes ces énergies pour n'en faire qu'une seule ?
La voie associative détient un potentiel. Utilisez-la en vous unissant dans une démarche commune... 

Vous unir ! Le plus gros obstacle est d'avoir foi en vos capacités. Plus qu'y croire c'est Être dans une conviction du cœur que rien ne peut ébranler.
Par une puissance concrète et solidaire qui ne pourra plus être ignorée, faire reculer ce système de société en déployant une même énergie de cœurs. Vous désolidariser par un simple bon sens d'une folie suicidaire...

Un original ? Je le revendique !!! Dans original, il y a origine, et je pense que vous-mêmes, qui lisez ce message, êtes en recherches d'une approche de vos origines.

Dans une volonté qui s'affranchit des limites de l'esprit, une piste, plus qu'un possible, qui mérite attentions et réflexions du cœur...

Au niveau des gouvernements la volonté d'un réel changement est absente. Trop bien dans leurs démagogies ils ne veulent voir, ni entendre l'impérative nécessité d'un changement de société. De l'autre une population qui se résigne et attend je ne sais quel miracle. La part des responsabilités d'une société en perditions peut être attribuée aux deux.
Il est une évidence; même dans le cadre de toutes les démarches et actions entreprises, le bout du tunnel n'est toujours pas visible et même plus qu'une impression, il faut vous résoudre à admettre une vérité; la société creuse sa tombe...
La société existante ne propose plus rien. Le pessimisme côtoie la résignation.
Une nécessité absolue: une impérative motivation doit voir le jour sous peine, d'ici peu, de ne plus avoir d'alternatives possibles...

CRÉER non pas une autre société, mais en parallèle une union de l'humanité ! (...?)

L'énorme avantage d'une telle perspective et que vous ne seriez plus dans une opposition stérile au système existant. La volonté de passer d'une société à une autre n'a pas le besoin d'un changement radical. Les confrontations avec les risques de heurts et de violences, seraient évitées.  La voie de l'alternance se mettrait en place avec ou sans l'aval des gouvernants. Dans l'esprit ne plus être, comme actuellement, "CONTRE"ou "OPPOSÉS" à une incohérence. Vous positionner dans une volonté CRÉATIVE !!! Une volonté de créer en parallèle par l'union, la solidarité. Une volonté du cœur où chacun par son engagement pourrait apporter sa pierre à chaque projet... Vous servir, pendant qu'il est encore temps, de tous les moyens existants que le système met à votre disposition pour créer en parallèle un contre poids qui ramène à l'équilibre.

Créer une association est actuellement accessible à tous. Créer une association des associations...? Une fois la déontologie et la démarche définie chacun peut en conscience, décider d'y adhérer...
La nécessité de demander l'avis de tous avant de s'engager dans un projet pourrait être mise en place dans le cadre de cette union de l'humanité. Les moyens informatiques permettent cette possibilité.
Mettre en place en parallèle une cohérence que les autorités actuelles refusent d'entendre...
Certes ! c'est un projet qui demande une longue préparation. Mais en relevant, chacun, ce défi, il est accessible.

Cela peut paraître fou, mais dans un raisonnement tout ce qu'il y a de plus simple, suivez-moi ! : La puissance de l'humanité dépend de sa capacité à s'unir. Vous pouvez tourner, virer, si vous ne parlez pas d'une seule voix la dispersion ne permettra jamais de vous faire entendre par les populations anesthésiées et encore moins par les puissants de ce monde. Je pense qu'il n'est pas bien difficile d'être en accord sur ce point.
Il y a de nombreuses personnes qui sont dans la même ligne de pensées. Une réelle envie de voir naître un possible où chacun pourrait s'épanouir et valoriser la vie. Individuellement et aux travers des associations existent un vrai potentiel. Si vous réunissez ce potentiel en un seul, imaginez ce que cela pourrait donner comme impacts et résultats...
Au lieu d'avoir recours à des pétitions, des manifestations, chaque fois qu'un danger, une incohérence est imposée, l'union effective mise en place aurait de par sont existence, une influence qui ne pourrait plus être ignorée..
La société ne veut entendre raison ? Il ne tient qu'à vous d'en créer une autre en parallèle. (...?) Une association humaine qui avance à son rythme en s'abstenant de se heurter à un monde dépassé. Vous organiser en parallèle tout simplement... Laisser cette société mourir de sa belle mort en ayant préparé la relève d'une aube naissante qui effacera l'obscurité petit à petit...

Un projet titanesque, ne vous effrayez pas devant l'ampleur de la tâche. Prendre conscience qu'il existe suffisamment de femmes et d'hommes de cœurs dans le monde. La volonté de sortir de l'inconscience négative de cette société, est là ! bien présente ! Il y a suffisamment de connaissances et de savoir-faire pour élaborer un tel projet. Ce projet est à la hauteur de ce que représente l'humanité. Avec  une réelle volonté déployée, cette union est tout à fait envisageable.

J'ose ! j'ose aller au delà des limites qui nous cloisonnent et nous paralysent ! Comment se libérer si vous ne vous émancipez pas ?
Comment ?

Rassembler TOUTES les associations qui sont dans une démarche humaine. TOUTES celles qui de près ou de loin valorisent la vie. Le premier lien serait de donner un nom à cette nouvelle humanité. Chaque association présenterait le service et la démarche de sa spécificité en se réclamant de cette union. Revendiquer systématiquement, en tout premier, son appartenance à cette nouvelle humanité. Verbalement mais aussi par écrit, toutes associations se présenteraient sous l’intitulé de ce nom à définir. La particularité de ce qu'elle représente viendrait à la suite.
Vous Vous heurtez à un système. La société à ses règles. Sans sortir du cadre de loi, mais au contraire se servir des possibles qu'elle offre, créer un rassemblement non pas sous une même bannière, mais sous une même intention de cœurs. Puisque la société n'est sensible qu'aux concrets... Concrètement par l'union démontrez que vous existez !!!
Le gouvernement parle d'union nationale ? Valorisez d'une même voix l'union de l'humanité...
Les idées et les initiatives possibles dans cette perspective ne manquent pas, croyez-moi.
Il y a ce besoin impératif de vous reconnaître mutuellement. Propager un vent nouveau. Vous faire les ambassadeurs de cette nouvelle identité humaine. Dépasser les frontières. Les villes sont jumelées...? Utilisez ce créneau pour nourrir et déployer un nouvel état d'esprit.
   
Une société en parallèle exige une reconnaissance. Les associations sont un tremplin. Il est aussi nécessaire de vous ouvrir aux populations. Chacun, individuellement doit pouvoir se reconnaître dans cette société d'humanité du cœur. Un logo,un slogan, une phrase reprise par tous.
Rêver ? Non !       Imaginer ? Non !      CRÉER ? Oui ! c'est accessible à tous...

 J'entend les hauts cris et sarcasmes ; Irréalisable ! c'est un fou qui n'a pas le sens des réalités ! Non, effectivement ! votre réalité limitée ne fait plus partie de la mienne. Elle ne m'intéresse plus. J'ose, oui, j'ose espérer que de par le monde naissent des visions qui ne s'encombrent plus de limites restrictives pour un devenir à la mesure de l'humain. Des visions aussi folles que la mienne.
Quoi que vous puissiez en penser, ce sera une union solidaire de l'humanité ou son extinction... 
Chacun sait, sans vraiment se l'avouer, qu'une volonté des instances dirigeantes à prendre les réelles mesures qui s'imposent ne peut se faire sans une pression à l'échelle de l'humanité. Hors dans cette proposition c'est l'union dans un esprit créateur, valorisant la vie, qui par elle-même inversera la tendance. La puissance d'actions ainsi déployée ne pourra plus être ignorée. Seul un projet de grande envergure peut inverser la tendance. Passer d'un négatif ambiant à un dynamisme valorisant...
Je n'ose imaginer que l'humanité reste les bras croisés et se contente de surveiller le compte à rebours de la mise à mort.
Dans un état de léthargies permanentes attendre l'extrême limite pour non plus agir mais réagir. La violence que cela entraînerait, sonnerait le glas d'une autodestruction qui aboutirait au même résultat... Pour sortir sans heurt de la perspective d'un suicide programmé, il n'est plus temps de vous attarder sur le constat de votre impuissance. 
Toutes nouvelles démarchent novatrices a un point de départ. Je ne me réfère pas à un pays, je suis humain avant tout, Si il devait y avoir une terre de références ce serait pour moi, le terreau fertile du cœur de chacun...
Concevoir un projet commun qui soit accessible à toute l'humanité. Laisser suffisamment de portes ouvertes pour que chaque pays puisse s'intégrer dans la facilité.  Chaque pays s'organise en fonction de ce projet. Quand la structure est organisée dans une nation elle se fond dans l'ensemble. Des bases simples. Ce ne sont pas les problèmes politiques internes à un pays qui doivent motiver cette organisation. Seul objectif préserver et valoriser la vie sur cette planète. Par cette voie les désordres humains se régleront petit à petit.

Plus le positif de cette démarche sera démontré, plus le bon-sens s'installera et rassemblera.

Du positif !!! Se libérer des dissensions possibles. Du positif rien que du positif !!! Pas d'oppositions ou de confrontations. En parallèle et toujours en parallèle: CRÉER !!!
                                          Devenez des semeurs de vies !!!   

Au delà de ce possible proposé, ce que j'essaie de faire passer dans ce message est la prise de conscience qu'un esprit libéré de ses barrières limitatives, peut s'ouvrir d'autres horizons. Sortir du carcan de la contrainte et du subir ressenti, est une question de cœur et de libérations de l'esprit...
Sans le geste du semeur, la graine ne peut germer ni s'épanouir. Soyez les semeurs de votre avenir... 
Suis-je toujours en avance de quelques siècles...?
                                                                             Nn.            















samedi 16 mai 2015

Dessiner un nouvel horizon ! Ensemble ! Unis et solidaires !!!



Un imprévu...
L'angle abordé dans le message précédent peut surprendre. En relisant ce message après sa publication, je me suis surpris moi-même. Un changement d'orientations. Une implication imprévue. La réflexion me pose questions...
Dois-je approfondir le message précédent ou m'abstenir ?
Dans un premier temps ce dilemme ne trouvait pas de réponses.
Que m'apporterait un engagement plus avant ?
Un ego qui se satisferait ? Ou le cœur qui cherche sa voie ?
Peu importe que l’écho de mes messages porte et soit entendu ou que ces vues personnelles restent lettres mortes. S'impose derrière ces vues, la recherche d'un accomplissement. Un chemin à suivre...
Je vois trop de personnes résignées, qui ne s'expriment pas... qui ne s'expriment plus... Le renoncement... Désabusées ou s'impliquant de toutes leurs énergies pour chercher à se prouver qu'elles peuvent y arriver. Arriver à quoi ? Un combat perpétuel avec, non pas la vie, mais avec la pression imposée par cette société... 
Garder au fond de soi  ce qui ne demande qu'à s'exprimer n'est pas dans ma conception de l'état d'Être. Que mes vues soient solidement étayées ou délires inconscients, il est une certitude : elles me feront avancer...

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L'optimisme n'est pas de rigueur en ces temps si particuliers. Bien des personnes ressentent le poids de l'inconscience humaine. Une société à bout de souffle. Une économie mondiale moribonde. Les ressources de la planète qui s'amenuisent. La folie humaine qui ne respecte rien. Le ressenti mène à penser qu'il n'y a pas de sorties de secours. Pourtant nous sommes toujours là ! Un destin individuel et collectif qui se cherche. Baisser les bras serait l'aveu de notre reddition, de notre renoncement. Rien n'est définitif. L'essentiel pour chacun d'entre-nous n'est-il pas de s'accomplir ? trouver sa voie ? Poursuivre notre chemin pour retrouver nos racines et se reconnaître au-delà du leurre imposé...

Ce mettre en accords avec soi-même...

Propulsé à la naissance dans un monde inconnu, sans mémoire, la désorientation est des plus difficiles à surmonter. Où trouver des repères qui semblent correspondre à ce que nous ressentons...? 
La société, elle, a ses règles. Des règles qui sont à l'opposées de ce que notre nature nous dicte. Pris, dès notre naissance dans l'engrenage, le débat entre nos valeurs humaines et le système qui a tout verrouillé est décisif. Un débat intérieur où l'esprit essaie de se situer entre ces deux opposés. Ce débat finit par un renoncement. Tout dans ce système est fait pour que vous renonciez à vos valeurs humaines... N'ayant d'autres choix, vous finissez par accepter d'entrer dans le moule imposé. Commence alors la création d'une nouvelle identité: L'homme ! 
Vous vous créez une image conforme à ce que la société attend de vous. Vous acceptez les règles et entrez dans l'arène.   Par ces règles imposées l'humanité se divise en deux. D'un côté les dominants, de l'autre les dominés. Les exploitants, les exploités... Il n'y a pas d'égalité. Vous êtes soi d'un côté, soi de l'autre. Plus vous vous imposez et plus la mise récoltée est importante. L'ego prend des proportions à la mesure de la mise engrangée. Une satisfaction qui donne l'impression d'une puissance. Quelle puissance ? Le pouvoir ? Tout cela n'est qu'une illusion, mais l'ego s'en satisfait. 
La démarche de cette société ne peut exister sans votre adhésion. C'est en cela que la remise en question, est primordiale. Pourquoi cette remise en question ? Un ordre du jour qui s'impose. Difficile de le nier tant l'investissement d'une partie de l'humanité s'y intéresse.
Une minorité, certes ! mais le vent souffle dans ce sens. Prend de l'ampleur, une puissance qui ne peut plus être contestée. Il est évident que nous sommes dans une ère où l'esprit cherche à retrouver ses origines et sa liberté. L'émergence d'une nouvelle approche de la vie pour renouer avec nos racines.   

Il m'a fallu du temps. Du temps et des expériences vécues pour comprendre...

Sous la pression de cette société je me suis créé une identité. J'ai renié mes ressentis pour satisfaire ce monde d'illusions. Jamais cette identité ne m'a satisfaite. Ne pas être soi-même est comme un traitement psychotrope que vous vous imposez et ce, à chaque instant, afin d'entretenir l'illusion. Un palliatif, faute d'avoir la liberté d'être et de vivre par soi-même. Une ombre qui cherche sa lumière...
Le renoncement à nos valeurs humaines en début de vie, est une erreur. Une erreur qu'il est temps de reconnaître et de corriger. En revenir à notre vraie nature. Laisser parler nos ressentis du cœur. Ce qui importe ce n'est pas cet autre, celui que vous avez créé par défaut, mais celui qui renaît à la vie, à l'amour... La dérive de l'image créée n'a pas à vous culpabiliser. Seule compte votre identité humaine retrouvée...
Vous avez deux identités. Celle que vous utilisez dans ce monde et votre identité originelle qui représente la réalité de votre véritable nature. La première créée par obligations pour survivre dans cette société... Pour chacun cette identité non conforme à notre nature à pris des chemins différents. Certains s'en sont accommodés. D'autres ont baissé les bras et subissent. La frustration et les angoisses qui découlent des difficultés deviennent alors un fardeau difficile à porter...
La division fait naître un isolement où chacun est sur la défensive. Une jungle où individuellement et collectivement on perçoit l'extérieur comme une possible menace.
Toute cette structure basée sur l'individualisme est le résultat de l'ego.
L'ego est constamment sur la défensive. Il en vient à la réaction où le principe est de s'imposer pour éviter de subir...
Individuellement, vous vous êtes taillés un habit identitaire avec les moyens et les outils dont vous disposiez. Une identité qui ne vous correspond pas et que vous avez confectionnée du mieux que vous pouviez. Cet habit masque la vraie nature de chacun. Même si cet habit vous semble taillé sur mesure, cela reste un apparat superficiel qui n'est qu'une apparence. C'est en conscience de cela que vous devez regarder l'autre. 
Avec cet autre regard vous comprenez que l'on ne peut être dans le jugement...
Chacun s'est affublé d'une apparence avec les moyens dont il disposait. Des oripeaux de la frustration, de la rancune, de la colère face aux inégalités en passant par les costumes sur mesures qui mènent à la suffisance, à l'absurde, aux cynismes, à la démagogie... Tous reflètent une apparence, rien qu'une apparence... La réalité de l'humain est une réalité du cœur. Seul l'inconnu d'un monde dont nous ignorions tout nous a amené à des dérives et des extrêmes...
En revenir à notre identité première est en fait, consciemment ou inconsciemment,  le seul et unique objectif que nous nous sommes fixés...   

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Politiquement, prétendre que les décisions imposées sont pour le bien de la communauté, ne peut justifier la dérive du contraindre qui réduit les libertés... Du moins dans un pays qui se dit démocratique. Imposer, contraindre dans une volonté de contrôles n'est et ne sera jamais dans l'intégrité ni dans le respect de l'identité humaine... C'est une restriction des libertés. Une restriction des libertés alors qu'un état dit démocratique est en principe le garant de ces libertés. (...?) Si les gouvernements estiment qu'il n'y a pas d'autres alternatives c'est, par évidence non-contestable, le système qui ne répond plus à l'évolution de la société. Invoquer les problèmes de sécurités pour justifier la restriction des libertés ou pour imposer un contrôle, ne change rien. C'est toujours l'aveu d'une incompétence du système à assumer ses responsabilités. Quand le système de société ne répond plus à l'étique et à la déontologie dont il est issu et s'engage sur la voie de la régression il n'y a plus qu'à admettre qu'il faut en changer...

Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln la démocratie représente :

"le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple."
C'est l'une des définitions couramment reprise. Cela mérite, individuellement, et ce, qu'elle que soit la position et la nationalité de chacun, de s'y arrêter:

"par le peuple" (...?) "Pour le peuple" (...?) La réflexion amène à reconnaître la défection du peuple dans la première citation et la défaillance des gouvernements dans la deuxième...  

Ce développement et cette conclusion ne traversent t-ils jamais l'esprit des politiciens ? J'en doute ! Le silence sur cette problématique entre la préservation des libertés et dans le même temps assurer la sécurité, ce silence laisse un vide qui soulève des interrogations... Si ce ne sont pas les compétences mais le système qui ne permet plus de garantir à la fois, les libertés et la sécurité, c'est aux hommes politiques de mettre au grand jour cette problématique... Ce silence joue en leurs défaveurs. Remettre en cause le système ce n'est pas remettre en cause les politiciens... Si le système est défaillant il est impératif de l'admettre et de tout mettre en oeuvre, pour changer d'orientations... Ce n'est pas en se voilant la face que le problème trouvera une solution...
Si nous prenons l'exemple Français, la France est passée de la royauté à la république. Un changement radical de la société. Un accouchement dans la douleur obtenu aux forceps. La violence et le chaos de cet accouchement furent le résultat d'une incapacité et d'une volonté bornée des instances qui régentaient le pouvoir de cette époque à ne pas reconnaître la fin d'un régime. La nécessité incontournable d'en changer.
Trop bien dans leurs conforts égocentriques, ils n'ont pas admis ni compris que, quoi qu'ils fassent le temps de la royauté était terminé. Il n'ont pas compris qu'un vent nouveau imposait une ère nouvelle et que rien ne pourrait l'arrêter.
Les instances dirigeantes, qu'elles soient politiques ou financières, se leurrent et ne conçoivent pas la possibilité d'un virage à 180° de la société. Les puissants de ce monde ne veulent admettre l'irrémédiable déclin de ce système.

L'histoire... Les faits... Le constat... Les perspectives...  parlent par eux-mêmes. Tout nous montre l'insoluble possibilité d'évoluer positivement dans ce système de sociétés.  

Les instances qui détiennent le pouvoir se sont octroyés les clefs des libertés de chacun, sont-elles incapables de sortir du concept qui consiste à imposer pour maintenir à flot un navire qui prend l'eau ? Un navire vieillissant, agonisant, qui a fait son temps et finira, que ces instances qui détiennent le pouvoir le veuillent ou non, par couler...
Tout repose sur un choix: Le système ou l'humanité...

Aujourd'hui, en ces temps chaotiques, la perspective d'un changement abordé dans l'intelligence et la solidarité restera-elle lettre morte ? 

Ceux qui ressentent le poids et le subir qu'impose cette société, à la lecture de ce que je viens de développer seront peut-être tentés d’adhérer à cette vue. Mais ne vous emballez pas. Car de toutes ces dérives émergent une évidence: 

Le principal responsable de cette situation qui paraît inextricable, c'est vous, individuellement !!!
Les conséquences du développement que je viens d'effectuer, ne sont pas plus imputables aux politiciens qu'à la population. Et là je prends un virage à 180°. Le politicien s'investit. Est-il toujours dans une intégrité est une question que l'on peut se retourner à soi-même... La plus grande peur du politicien est d'être discrédité. C'est ce handicap qui le mène à limiter ses initiatives.
C'est le soutien à un gouvernement par la participation qui permet une marge de manœuvres en proportions avec les problèmes abordés. Encore faut-il créer une cohésion par une solidarité recherchée entre la population et le gouvernement. Cohésions et solidarités ne sont jamais possibles quand on impose et contraint. Des restrictions qui représentent un recul et non une avancée ...
Il est certain que les déchirements entre les partis politiques sont loin de montrer l'exemple sur une unité humaine recherchée. L'ego se mêle à la sincérité des convictions et il est bien difficile de savoir lequel des deux prend le dessus... Sans l'ego l'approche serait totalement différente. Les dissensions politiques sont le reflet de cette société. Doit-on rester sur cette approche stérile...?     
La qualité de vie de dizaines de millions de personnes ne peut reposer sur quelques dizaines, centaines ou mêmes milliers de personnes. C'est de la responsabilité de tous. 

On prend la main d'un enfant pour le guider, l'aider à discerner ce qui lui sera profitable de ce qui est susceptible de lui nuire. Quelle différence y a t-il entre un enfant sous tutelle d'un adulte et... vous , sous tutelle d'un gouvernement ? La différence est qu'un enfant n'a pas encore atteint l'âge de la maturité. (...?)
Il y a là aussi, une réelle problématique. De causes à effets, cette défection de chacun  engendre les carences et dérives constatées.

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Au delà d'un quotidien à assumer, reste sous-jacent la question du pourquoi tant d’incohérences et de difficultés dans ce monde désordonné ? Nous ne sommes plus dans un possible positif mais pris dans un engrenage négatif où le pessimisme côtoie la résignation. L'humain se débat avec un système de pensées réducteurs qui le limite dans la projection des possibles. Il n'ose croire en une unification solidaire de l'humanité.

Un original ! s'exclameront certains.

Un inconscient qui propose une vision futuriste utopique ! penseront d'autres.

Pourtant si vous élargissez votre angle de vues, même dans l'utopie, quel possible peut offrir un avenir plus lumineux que celui d'une humanité unie, solidaire qui avance dans une volonté commune de partages pour le bien-être de tous...? Même avec un esprit créatif très développé, vous ne trouverez pas l'équivalence... 

Comment passer d'une vision étriquée, réductrice, à un esprit qui se donne les moyens d'atteindre son plein potentiel ???
Les moyens vous les avez ! Le problème est un manque de confiances. Un manque de confiances en vous, un manque de confiances en l'humain...
J'entends tout haut ce que certains pensent: comment être dans la confiance quand on constate les incohérences, les non sens, la suffisance, l'orgueil, les désordres, la violence, qu'engendre l'humain ?
Je ne pense pas me tromper en vous faisant remarquer que vous-mêmes êtes humains. (...?) Si vous pensez que vous pourriez vous investir dans un esprit solidaire, pourquoi cela serait-il inaccessible aux autres...?

L'humain n'est pas forcément intéressé par ce genre de développements. Pour certains, les seules préoccupations se résument au quotidien. Assumer dans une vue égocentrique, un bien-être recherché. Comment inciter la majorité des personnes à poser un regard intéressé sur une autre perception de la vie...?


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Des pistes, ils en existent !!!

Une piste est une voie à explorer. Rien ne permet d'affirmer qu'une piste proposée soit la solution à adopter. Seules l'étude et l'expérimentation peuvent valider ou écarter sa mise en applications. 

Entretenir l'isolement, la séparation ou développer la solidarité par la participation ? 
Le système est basé sur l'idée qu'il y a d'un côté le monde politique, les gouvernements, de l'autre les populations. Si vous réalisez que nous sommes tous humains, l'intérêt pour le bien de tous est de collaborer. S'ouvre alors une autre perspective. Tant qu'il n'y aura pas une volonté de resserrer les liens de la communauté (politiques et populations) par l'engagement et la participation de tous, le cloisonnement existant ne permettra jamais un dialogue constructif. Comment se comprendre quand il n'y a pas de dialogues et d'échanges ?
Actuellement le dialogue est à sens unique. Les politiciens décident sans avoir l'aval de la population. La population écoute sans pour autant toujours entendre, prend acte sans avoir un droit d'interventions avant que les décisions soient entérinées...?
Sans entrer dans les détails les moyens informatiques sont un possible pour sonder l'avis et les ressentis de la communauté. Créer un site où y est exposé les problématiques les plus sensibles. Utiliser une large campagne d'informations pour sensibiliser et inciter le public à participer 
Avant de voter une loi, exposer la problématique en utilisant tous les moyens d'informations comme supports afin que la population puisse mesurer l'impact et les conséquences d'une loi  éventuelle. Il n'est pas besoin de débats interminables, juste exposer une orientation possible ou une problématique qui requière l'attention de tous. Ensuite sonder le ressenti de la population, par de simples questions. 
Exemple: Faut-il introduire les valeurs républicaines dans les programmes scolaires ? Oui- Non.
En complément créer un espace de propositions.
Il n'est pas besoin de passer par les bureaux de vote pour avoir le sentiment de la population sur un sujet sensible. Au dessus d'un gouvernement le référent c'est le peuple !!! Certains peuvent rétorquer que cela existe déjà. Non ! la population est spectatrice et non actrice, pour exemple, les débats de l'assemblée nationale,... Développer le sentiment de participations. Être chacun un acteur de la vie communautaire. L'intérêt et la motivation n'auront plus rien à voir avec un état d'esprit qui doit se contenter d'accepter ce qui est imposé... Il ne peut y avoir de comparaisons possibles entre le constat et la participation.  
Cela reste, bien sûr, une piste qui demande à être étudiée. Voir même une proposition différente dans le même esprit. Si dans le passé une telle approche n'était pas envisageable par manque de moyens techniques, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Comme écrit plus haut: le référent c'est le peuple ! En s'investissant dans cet esprit de multiples possibles sont envisageables.

C'est dans un état d'esprit positif de toute la communauté que se trouve les clefs d'un véritable changement. 
Un engouement général entraîne une motivation et la motivation mène à l'action...    Les possibles dans cet esprit touchent de nombreux secteurs. Telle l'éducation nationale. La réforme de l'éducation nationale est une priorité. Pas de ces réformes qui cherchent à adapter la jeunesse au système. Non ! Tout remettre à plat. Aborder l'éducation des enfants différemment. Un esprit dans toutes les disciplines qui valorisent les valeurs de la vie. Une autre pédagogie qui valorise l'humain et non le système. Pour valoriser la vie il faut un support. Envisager l'introduction d'un nouveau programme, une nouvelle matière: La vie ! L'étude de tout ce qu'elle représente et notre responsabilité envers elle. Sans qu'il y ait besoin pour cela d'y ajouter des disciplines réductrices, qui se limitent aux frontières qui elles, n'ont rien de naturelles.
Le sens et la valeur du respect s'installeraient naturellement. Entre le devoir imposé, réglementé, et le sens naturel du respect de la vie qui découle d'une prise de conscience, le bon-sens n'a pas d'hésitations. Un sens du respect développé par un enseignement qui génère le sentiment d'émerveillements et de la responsabilité. Cela porterait ses fruits au fil de la scolarité. Nous pourrions sereinement assister à la naissance de l'humain qui délaisserait l'homme au profit de la nature et de la planète. Un mieux vivre, une nouvelle approche de la vie. Ce n'est pas pour autant que serait négligé l'intégration de la jeunesse dans la société. Seul l'esprit changerait...  Cette projection est-elle totalement utopique ?
     

Je suis certain que beaucoup d'entre-vous pourraient amener leurs contributions et proposer des voies à explorer...

Dans le monde existe de multiples initiatives. Des humains s'investissent et cherchent des solutions. Un engagement individuel et collectif dans différents domaines: humanitaires, écologiques, une autre approche de la vie, une solidarité recherchée... Des courants d'actions et de pensées qui ne baissent pas les bras. Ce ne sont pas tous de grosses structures nationales ou internationales. Les associations locales offrent de multiples possibilités et ce dans tous les domaines. Même sur le plan individuel, un grand nombre de personnes partagent leurs vues sur une autre perception de la vie. Une conversation, un débat entre amis, une aide, un geste solidaire, une parole réconfortante... Les voies possibles du cœur n'ont pas de limites et sont à explorer.
Le système associatif est en lui-même un domaine qui détient un potentiel à développer.
L'information.. Combien de personnes sortent du journal télévisé "plombées" le moral à zéro ? Si il y a le constat des éléments négatifs, il doit y avoir en mêmes proportions les possibles solutions. Là aussi, dans l'information créer un autre état d'esprit. Même si le journal du 20h. doit durer une heure celui qui suit l'information doit en sortir avec la conviction que les problèmes exposés trouveront leurs solutions et non ressortir dans un pessimisme qui lui mine le moral... Dépasser le constat qui donne un ressenti d'impuissances. Apporter le sentiment que l'humain est en mesure de faire face aux problèmes et difficultés posés...

L'humain doit croire en ce qu'il est! Un potentiel énorme qui ne peut s'exprimer que dans la solidarité et dans une unité qui a foi en ses capacités.

Il y a bien d'autres pistes. J'expose ces quelques perspectives, qui en évidences démontrent qu'il existe des voies possibles. Le système économique existant est sans avenir. Dans ce nouvel état d'esprits, existe des solutions. Se servir du système pour contrebalancer la puissance des multinationales en se donnant les moyens de réduire les différences financières entre l'état (c'est à dire la population dans son ensemble) et les puissances privées. C'est possible ! L'état s'est depuis trop longtemps limité à un rôle de gestionnaire. Dans un regroupement, une même volonté, réunir le gouvernement et la population. Face à un  élan où la cohésion est sans faille, aucune puissance financière ne peut rivaliser.
Je ne suis pas dans l'esprit d'un programme politique. Juste démontrer que tout tient dans l'union, la participation et une volonté commune... Vous pouvez constater que l'implication du cœur peut ouvrir de nouveaux horizons. Il suffit d'avoir la confiance et de s'investir!!! 
Même si ces quelques exemples ne sont pas simples à aborder, une évidence en ressort: la séparation, le cloisonnement montrent leurs limites. Il n'y a plus d'issues positives sans la participation de tous. Le fossé entre les instances dirigeantes et les populations doit être comblé. La participation de tous est le ciment de l'édifice novateur qui ouvre une nouvelle perspective. La naissance d'un engouement qui rassemble, unie, et permet d'entrevoir un avenir lumineux.
                                            Nn.

 
         

    

   

vendredi 8 mai 2015

Un possible ? une utopie ? A chacun, en conscience, d'en décider...


Ce message est comme une bouteille confiée à la mer. Par les courants du web elle suivra son chemin. Le message qu'elle contient sera perçu selon l'esprit de chacun. Ignoré, critiqué, conspué, raillé, compris, incompris, détruit, ou... sanctionné. J'ai conscience que l'interprétation peut prendre bien des formes. Du négatif au positif en fonction d'une ouverture d'esprit. Une ouverture d'esprit qui se limite aux concepts d'une société qui se débat et n'a plus grand chose à proposer ou élargir son champs de visions pour établir de nouvelles bases. 
D'une société programmée passer à l'éveil des consciences et de cette humanité éveillée, s'engager sur le chemin de l'universalité...

Il n'est pas dans ma nature de m'engouffrer dans le négatif. Loin de moi l'idée de me lancer dans une croisade. Mais ce négatif existe et prend des proportions que l'on ne peut plus ignorer. Adviendra ce qu'il doit advenir. L'humanité à son destin en main. A chacun de savoir ce qu'il compte en faire. Du plus haut dirigeant au plus humble des humains, l'horizon de notre destinée collective dépend d'une ouverture d'esprit individuelle. Un seul chemin offre une alternative: celui du cœur...

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 Vues sous un angle différent...

La première évidence fut un constat. Constat de mon incompatibilité avec cette société. J'ai pourtant bien essayé de m'intégrer. De l’insouciance de l'enfance à la rébellion de l'adolescence pour en venir, comme nous tous, à accepter le moule imposé. Enfin presque, du moins dans un premier temps...
L’intérêt pour l'actualité et les prises de positions des uns et des autres sur l'avancée d'une société qui a toujours excellé dans l'art de maintenir les populations sous pression, cet intérêt me semblait désuet, étranger... 
Les éternels débats sur la politique ou sur les difficultés de cette société, débats souvent passionnés, moi, planté au milieu de ces scènes improvisées,  je n'étais que spectateur. Tout au plus je donnais le change mais cela me pesait... Au fond de mes pensées, je ne comprenais pas. 
Je ne comprenais pas que tous semblaient investis en une foi en leurs convictions politiques ou donnaient une importance à ce qui pour moi, était de faux problèmes. Constamment voir les uns et les autres débattre sur ce qui est juste ou injuste, analyser, critiquer les décisions politiques ou les faits de société, même avec de la bonne volonté, cela ne me correspondait pas. L'importance de la vie ne me semblait pas dans ces investissements. Dans mon esprit, ces implications étaient stériles, sans intérêt. Souvent je me disais: "ce n'est pas possible, je dois venir d'une autre planète !" Je me disais cela sous forme de boutades, mais en vérité, le ressenti d'être étranger à ce monde était bien présent. Un monde qui me paraissait en retard de quelques siècles sur une possible cohérence qui me semblait des plus basiques. L'incohérence de faux problèmes abordés et dissensions humaines entretenues, alors que le simple bon sens permet de voir que le précieux de la vie prévaut sur toutes autres formes de préoccupations. Une évidence qui est totalement occultée. (...?) Une incompatibilité psychologique qui ne jugeait pas mais ne pouvait comprendre que les masses populaires soient parties prenantes d'un système basé sur la séparation, l'individualisme, le pouvoir, les rapports de forces et non sur une solidarité des plus élémentaires pour valoriser la vie sous toutes ses formes...
Pas d'amertumes ni de sentiments d'injustices ou frustrations ressenties, pas même de l'agacement. Juste spectateur d'un monde aveugle, sourd et surtout immature... 
Imaginez... Propulsés dans le passé, vous êtes au moyen-âge. Une population asservie. Un peuple aux prises avec ses peurs, ses croyances, qui subit l'autorité toute puissante des seigneurs et la menace de l'enfer entretenue par l'église non moins toute puissante. La perception de la vie de cette époque vous poserez questions. C'est l'impression ressentie au milieu de cette société qui ne me laissait aucune porte de sortie. 
Se pose alors le problème du choix... Ne trouvant pas autour de moi d'esprits rejoignant mon incompréhension, vint naturellement la question: pourquoi ce ressenti d'une telle différence entre ceux qui m'entourent et moi-même ? N'ayant pas la réponse, j'en concluais que c'était moi qui "déraillais." Je pris donc le parti de me fondre dans la masse et décidais d'essayer de m'intégrer ...

La deuxième orientation de mon évolution vint bien plus tard. J'ai, comme tout bon élève, commencé par apprendre mes leçons. Ce qu'il faut ou ne faut pas faire. Savoir s'exprimer tout en taisant l'essentiel. 
Ma marginalité de pensées n'étant pas compatible avec, non pas la majorité, mais avec la totalité de l'espèce humaine, espèce humaine dont je fais parti, j'étais forcément dans l'erreur...?
Bref ! comme tout bon petit soldat j'ai appris à marcher au pas que l'on m'imposait. Essentiel aussi et surtout, apprendre à se mentir à soi-même pour mieux entrer dans le jeu de l'illusion et satisfaire la démesure de l'ego qui ne demandait que cela... Une sincère détermination à entrer dans le rang même si je n'y comprenais pas grand chose... 

J'ai beaucoup appris. Surtout appris sur la crédulité, la fourberie, ne sachant toujours pas actuellement, lequel de ces deux extrêmes prévaut chez l'humain. Un dénominateur commun: le manque de maturités ambiants. 

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"Cette société me fait penser à la rigidité des armées. Leurs hiérarchies et leurs psychologies qui conditionnent ses soldats pour annihiler de l'esprit le sens du discernement et le libre arbitre. Obéir ou être sanctionné. Une discipline de fer qui demande à ses troupes d'obéir sans réfléchir même dans l'absurde exigé. Ce qui est contre la plus basique des approches de la nature humaine et de son intelligence.
Ce ne sont pas les militaires qui sont en causes mais ce système aliénant qui se base sur le conditionnement en dénaturant la valeur de l'être humain au profit d'une idéologie. Un militaire retrouve sa liberté de pensées et d'agir une fois sorti de la caserne quand il obtient ce que l'on appelle: "une permission."
"Permission..." Ce mot démontre en lui-même toutes les restrictions imposées... 
Insidieusement cette société prend le même chemin. Un chemin encore plus contraignant. Pas de "permission" ni d'alternatives possibles. Un chemin unique qui n'est plus proposé mais imposé... 
Aucune porte de sorties possibles pour aborder la vie différemment. Une volonté d'éradiquer toutes prises de consciences de votre capacité à atteindre une maturité. Une maturité nécessaire pour vous ouvrir les yeux sur votre capacité naturelle de vous assumer sans assistance. Cette voie où l'immaturité est volontairement entretenue laisse présager une régression intellectuelle.
Ce besoin de se reposer sur une autorité est malheureusement toujours bien présent. Incapacité de s'affirmer et de s'assumer par soi-même. Le refus de chacun de passer à l'âge adulte... 
J'en viens à me demander si cette vue personnelle qui consiste à considérer que chacun à les moyens de s'assumer et assumer, sans être sous la tutelle d'une autorité, est un champs de prospections abordé par d'autres...?
Ce qui me semble des plus évidents et même basique pour moi, n'est-il pas perçu comme inaccessible par l'humain dans sa généralité...? Le regard que l'humain pose sur lui-même, lui permet-il d'envisager cette possibilité ?

Je ne suis pas "pour où contre" un système, mais il est urgent pour l'humanité d'ouvrir les yeux. Une impérative nécessité de se ressaisir...

Il y a la théorie du complot... Un gouvernement mondial qui dans l'ombre tirerait les ficelles pour imposer une dictature mondiale. Ce n'est pas mon propos. Il y a, pour moi, l'humain et son devenir. 
Le choix...? Être au servir d'une société, ou une société au service du bien-être de l'humanité... Tout est là ! Donner une priorité aux biens matériels où valoriser la vie sous toutes ses formes... Nous sommes à la croisée des chemins. Asservissement programmé ou libération de l'identité humaine individuelle et collective...
Il n'y a pas, en ce qui me concerne, d'un côté, les dirigeants et de l'autre les populations. Il y a l'humanité aux prises avec un système qu'elle ne maîtrise plus.

Une autopsie (...) nécessaire pour mettre en évidence les incohérences. Une fois cette prise de conscience faite, il n'y a plus lieu d'y revenir. Tourner son esprit uniquement vers le positif. 
Aucune passion dans cet état des lieux, juste des évidences qui se doivent d'être soulignées. Mes propos sont dans un esprit de recherches constructives n'y voyez pas l'inverse.      

Le vote...: un acte "citoyen." L'illusion de faire un choix. En réalité la signature d'un contrat en blanc où vous vous engagez à vous soumettre à une autorité. La liberté d'Être n'a alors plus sa place. Malgré cela cet acte "citoyen" vous arrange. Avec ce geste vous vous déchargez d'une grande partie de ce que vous devriez assumer par vous-même. Un parti politique prendra en charge ce qui, en fait, est de votre responsabilité... Une situation confortable où il est ainsi plus facile de se donner bonne conscience et jeter la pierre chaque fois que les incohérences apparaissent...
Il existait une tradition dans le passé qui consistait à toujours mettre un couvert supplémentaire pour un éventuel voyageur. Lui permettre de se restaurer et reprendre ainsi des forces. Il y avait la nourriture, essentiel bien sûr. Mais aussi le partage de l'instant qui était animé par la conversation. 
Ce n'était pas toujours le cas ! me direz-vous.
Certes ! Mais cela existait. Où en êtes-vous aujourd'hui ? Seriez-vous prêt individuellement à reprendre le flambeau de ce simple geste de solidarité ??? Mille excuses possibles pour se dérober !
Un simple exemple qui souligne le chemin qu'il vous reste à parcourir... La solidarité ne doit pas être un acte de charité mais considérer l'autre comme son égal. Dans une égalité tout est partagé. L'ennemi ? Le jugement ! Qui sommes nous pour juger l'autre ? 
Sans-abris, carriéristes, financiers, politiciens, sont tous le produit de nos défections, notre résignation, notre soumission, notre désertion, notre abdication... Cela se résume en peu de mots: Refus de s'assumer et d'assumer... Rejet de ce qui est de votre responsabilité d'humain... 
L'humain est un assisté qui se complet dans cet assistanat. Il s'étonne, se plaint d'une réalité qui est uniquement le résultat de sa défection... La société est ce que vous en faîtes ! Déléguer cette responsabilité à des élus est des plus faciles. Où se situe votre investissement et vos initiatives personnelles pour transformer cette société ?        
Les valeurs du cœur ne sont pas seulement une vue de l'esprit. La mise en application concrète ne peut venir que de vous-même. Solidarité, entraide, partage, soutien, accompagnement, attention, créent une émulation qui incite chacun à une participation de la vie en communauté. Dans cet esprit les différences sociales disparaissent pour laisser place à un investissement humain qui par sa motivation, cherche la cohésion pour le bien-être de tous. Cela ne peut venir que d'un investissement personnel. Mais apparemment la population préfère se décharger de ses responsabilités. Cela n'empêche pas les uns et les autres de se plaindre alors que ce sont les mêmes qui se rendent dans les bureaux de vote. (...?)     
Si l'avenir paraît des plus sombres et sans porte de sortie, c'est bien parce que, quelque part, vous avez, et vous cautionnez toujours ce système. Quelles initiatives individuelles prenez-vous pour resserrer les liens sociaux ?
    
Les choix de cette société en ces temps si particuliers, ont tout d'une similitude avec le principe de lobotomies entreprises pour asservir... Détourner l'attention de l'essentiel par de faux problèmes pour, sous-jacent, mieux imposer une domination... Ce système s'impose dans sa démesure et ses incohérences. Quel regard poser sur cette dérive ? 
Une réaction qui accuse ? Montre du doigt ? Vocifère, manifeste ? ou... conscience de la nécessité de se remettre individuellement en question et se prendre en main...?

On peut aussi s'interroger sur l'entêtement et l'inconscience des instances dirigeantes.
Une intention programmée ? ou une ultime tentative de sauver ce qui peut être encore sauvé avant que le bateau finisse par sombrer...? 
Les hautes sphères qui mènent le monde ne sont pas sans ignorer que la surconsommation pour toujours plus de bénéfices entraîne la pollution. Que cette dégradation de la vie sur cette planète est imputable à l'homme et, principal responsable, ce système imposé... Ils nourrissent ce système et s'y accrochent...? Sont-ils tous suicidaires  ?
Le pouvoir... Où se trouve le sens des responsabilités envers cette planète et quelles perspectives offrent les puissants de ce monde aux futures générations ? Sont-ils incapables de voir plus loin que leurs ego...?

Les projections de l'esprit n'ont pas de limites. Seul l'ego et le mental limite les possibles projections à l'échelle d'une vie humaine. Le cœur ne tient pas compte du facteur temps. C'est l'action positive qui détermine une évolution. Tout ce qui s'oppose et ouvre la voie aux dissensions mène et mènera à une régression.      
  
L'absurde, même dans ce que je montre du doigt sont les réactions contradictoires de l'humain. D'un côté il signe un contrat en blanc en votant, de l'autre il vocifère et manifeste contre les décisions prises...?
Ne serait-il pas plus simple d'assumer et de s'assumer par soi-même ?
 Ce n'est pas le principe du vote que je remets en question, mais l'inconsistance, la stérilité, le vide, le creux, le manque de bon-sens et d'ambitions des contenus proposés et soumis à l'électeur... L'Humain n'est-il pas en droit d'exiger une approche à la hauteur de ce qu'il est et de ce qu'il représente ? Une approche humaine qui valorise la vie au lieu de privilégier un système... Sortir de  ce que les politiques et politiciens proposent actuellement pour un autre devenir...? L'ambition d'Être et non d'avoir... Pour cela il n'y a pas que les politiques et les financiers qui doivent se remettre en question, mais toute l'humanité... 

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis pas dans le subversif. Ce qui a fait les grands changements de sociétés sont les révolutions. Renverser un régime pour en installer un autre. Ce n'est pas dans cet esprit que je montre les incohérences et conséquences négatives de cette société. Je ne m'investis pas dans un esprit nationaliste ou mondialiste. Seul m'importe dans cet article le devenir humain.
Toutes les couches sociales ont leurs parts de responsabilités et ce, quelque soit le pays. L'humanité a suivi un chemin nécessaire pour son évolution. Il est temps d'en tirer les leçons pour que tout ce chemin parcouru puisse produire ses fruits. Être et respirer la lumière ou subir et n'être que l'ombre de vous-mêmes. Cela ne dépend que de vous. Ce n'est pas savoir qui a tort ou raison, ou chercher des responsables, mais, dans mon esprit, souligner les travers humains pour une prise de conscience. Le concept de dominant dominé existe par la non-prise de responsabilités individuelles. Ce n'est pas l'autre ou un régime qui doit être mis en causes, mais soi, individuellement. Individuellement rechercher l'intégrité, s'aimer, aimer, pour mieux accepter les différences. Juger, reprocher, s'affronter, ne peut que mener au négatif et le négatif mène à la violence. Ce n'est pas cette voie qu'il faut emprunter. Savoir et comprendre qu'il faut laisser le temps au temps pour que d'autres s'engagent sur le même chemin... Sur ce chemin du cœur et de l'intégrité vous n'êtes pas seul. Une minorité, mais une minorité bien présente partout dans le monde. emprunte ce chemin. Une minorité qui dans le silence laisse s'exprimer leur lumière qui attire le regard. Certains sont attirés et s'engagent, eux aussi, sur cette voie du cœur. Accepter de laisser le temps au temps. Confiance en soi, confiance en la lumière du chemin que l'on emprunte et sourire à la vie...

L'économie de marchés mondiale mise en place actuellement est une solution palliative qui humainement ne résout rien. Les marchés que se disputent les multinationales sont des guerres bien plus destructrices que les conflits armés. Ce n'est pas 1000, 10 000, 100 000 ou 1000 000 de morts que ces guerres économiques finiront par générer, mais l'extinction de l'humanité. L'incitation à la surconsommation pour toujours plus de bénéfices est un suicide collectif à plus ou moins long terme. Les politiques sont maintenant dépendantes des richesses du privé. Une multinationale à plus de pouvoirs qu'un gouvernement. Les moyens de pressions se résument en un seul: L'argent ! Un gouvernement se trouve dans l'obligation de brosser dans le sens du poil les multinationales dans l'espoir d'une implantation de leurs firmes dans le pays qu'il gouverne pour générer des emplois afin  de soutenir une économie moribonde... 
Croyez-vous vraiment que tout cela prend le chemin d'une évolution positive de l'humanité ? La régression est déjà bien présente. Devons-nous individuellement cautionner par le silence et la résignation ce suicide programmé...?
La réflexion amène deux facteurs qui déterminent l'orientation actuelle des sociétés: 
1) L'impuissance qui ne trouve aucune solution pour faire perdurer ce système de société dans un esprit d'évolutions positives pour tous. Un système qui est à bout de souffle et sans perspective d'avenir. 
2) La démesure de l'ego qui cherche à imposer pour asseoir un pouvoir. Conséquences d'un formatage où les politiciens raisonnent chiffres en délaissant le bien-être humain. 
La première cause démontre que ce système basé sur l'économie est agonisant, la deuxième met en avant les dangers d'une dérive déjà bien en place. Dans les deux cas aucune solution positive proposée pour un développement et une évolution valorisante de la nature humaine et la préservation de cette planète.

De tous temps la conception d'une évolution s'est basée sur l'idée de créer un système collectif qui permet d'installer, pour tous, un mieux-être individuel. Aujourd'hui l'esprit peut se donner les moyens d'intégrer la perspective inverse. La perspective d'un engagement individuel pour un mieux-être collectif.
Non plus l'idée d'une communauté qui prévaut sur l'individualité, mais à l'inverse, une humanité qui gère sa responsabilité individuelle dans un esprit qui s'investit pour le bien-être de la collectivité...
La division représente la séparation de l'humanité. C'est la réconciliation et l'unification de l'humanité qui doit être recherchée Hors c'est par la reconnaissance des vraies valeurs humaines que l'humanité peut s'unifier. Il n'y a pas d'un côté des bons et de l'autre des méchants, il y a un système de sociétés incohérent dont nous sommes tous responsables. 
Le chemin de la cohérence se traduit en trois mots: Partages, solidarités, amour... Amour et respect de la vie sous toutes ses formes. Une humanité qui ne fait plus qu'Une et avance du même pas et surtout dans le même sens. Contrairement aux idéologies qui ont toujours fomentées la séparation entre deux ou plusieurs conceptions de sociétés, c'est l'unification de toute l'humanité sous une même bannière qui doit être, individuellement, entreprise... Le vrai pouvoir est celui du cœur. 
Pour qu'il y ait un engouement solidaire qui perdure il est nécessaire d'avoir un même objectif. Cet objectif commun se résume en peu de mots: Valoriser la vie sous toutes ses formes et se mettre au service de la planète. Lui donner LA priorité. S'investir dans des initiatives.
 Être en conscience de la valeur de la vie c'est reconnaître ses origines. En un mot: ÊTRE !!! 
C'est en cela que l'on peut se poser la question: Est-il nécessaire de nourrir et entretenir dans l'esprit l'idée d'une humanité fractionnée en deux parties qui s'opposent ? 
Focaliser sur les oppositions entretient la séparation. Il y a une différence importante à ne, surtout pas, négliger. 
Il y a le système. Une machine que l'humain cherche à orienter faute de ne savoir comment la maîtriser voir l'arrêter. 
De l'autre il y a l'humanité. Une humanité qui a créée ce système. Les humains aux commandes de ce système connaissent parfaitement les rouages et le fonctionnement de cette machine qui montre ses limites. Les dirigeants cherchent à en tirer partis. Même si ces dirigeants valorisent des ambitions personnelles très éloignées d'une intégrité, ils restent, jusqu'à preuve du contraire, des humains. Le parcours qu'ils choisissent est, certes dans un désintéressement total du devenir de l'humanité au sens humain avec les valeurs que cela implique. La puissance du cœur et tout ce qu'elle peut apporter ne sont pas inscrites, ni d'actualité dans l'esprit de ces dirigeants. 
Nous sommes tous à des nivaux différents. Cela a déjà été dit et souligné. Ne peut-on poser un regard différent sur cette partie de l'humanité dirigeante que celui qui juge et les considère comme l'ennemi, cause de tous nos problèmes...???   
Ceux qui cherchent à retrouver le chemin du cœur ont compris que cet objectif ne peut être atteint sans une intégrité totale envers soi et dans nos comportements vis à vis de l'extérieur. Débusquer tous nos travers pour sortir du jugement et de la réaction. Valoriser l'unification au lieu de nourrir la séparation. 
Nous sommes Un ! Dans cet esprit, je ne peux dissocier l'humanité en deux parties. Je ne peux entretenir dans mon esprit l'existence de deux pôles opposés. C'est un énorme pas à faire dans l'esprit. Mais un pas nécessaire. Il n'y a pas de débats à nourrir sur ce sujet. En admettant qu'il y ait une machination qui dépasse les limites du cadre humain, rien ne peut ni ne doit altérer la confiance qui s'installe dans votre esprit. 
Ou vous vous êtes débarrassés des peurs et votre sérénité est à toutes épreuves, ou vous êtes toujours dans l'incertitude avec un manque de confiances en vous, manque de confiances en votre devenir... Une fébrilité qui démontre que vous n'avez pas encore atteint la capacité de dépasser la dualité... Un manque de conscience et de confiances en la puissance de l'énergie du cœur................

Nous sommes, par l'esprit, créateur de notre réalité. 
Nourrir par votre approche de l'esprit, la division de l'humanité, entretiendra la séparation. De cette séparation naîtra les oppositions. Ces oppositions mèneront à des rivalités comme l'humanité l'a toujours fait et que l'histoire démontre. Une voie dans la ligne actuelle des dissensions entretenues par ce système. Ce n'est pas là, dans cette orientation pernicieuse que se situe la voie du cœur ! 
Le choix de la voie du cœur ne connait qu'un chemin possible. L'unité recherchée ! 

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Dans le quotidien se trouve parfois des situations qui sous des aspects anodins, montrent le chemin entrepris par certains. Un chemin qui s'installe et l'air de rien commence à prendre de l'ampleur...
Il y a quelques jours, je fus le témoin bien involontaire d'une conversation entre un homme et une femme. Les deux personnes débattaient de leurs problèmes professionnels. Tous deux, apparemment, professeurs de collèges ou lycées.. La dame semblait très énervée. Voici ses propos:
" Ce n'est pas en manifestant dans la rue et brandir des pancartes que l'on changera quelque chose. Mais en se penchant chacun sur nous-même que les choses changeront. Chacun à son niveau, nourrir l'intention du partage et de la solidarité. C'est de cette façon que nous changerons cette société !"

Autant vous dire que mon après-midi fut ensoleillé... 
   
Individuellement au delà de l'étiquette posée sur les politiciens ou financiers, chacun d'entre eux reste avant tout un humain. Un humain capable de discernements. Leurs positions, leurs connaissances sur les affaires de l'état pour les politiciens, sont une chose, mais il ne tient qu'à eux, individuellement, de s'ouvrir des perspectives plus ambitieuses qui dépassent une dépendance des populations qui perdure et s'accentue. Une dépendance, qui, sans entrer dans la polémique, mène, qu'on le veuille ou non, à l'asservissement...
Avec intelligence ces instances dirigeantes évitent la confrontation avec les populations. Insidieusement prennent des chemins détournés. Par petites touches restreignent petit à petit les libertés. Éradiquer toutes possibilités d'exprimer une autre forme de pensées que celle imposée...
Le système de société existant ne permettant  plus de propositions sur un idéal à suivre, les instances dirigeantes n'ont plus que deux solutions à leurs dispositions: 
1) Entretenir la peur pour paralyser toutes formes de contestations. 
2) Imposer progressivement un asservissement où toutes les libertés seront sous contrôles. 
Cela représente l'aveu d'une impuissance à proposer un minimum de bien-être aux populations. L'adhésion des populations n'étant plus possible, la voie de la contrainte sous toutes ses formes est, et sera, petit à petit mise en place...  
Certes ! le challenge est de taille, mais je ne peux imaginer qu'il n'existe pas dans les instances dirigeantes un certain nombre de politiciens qui ne voit pas la voie sans issue dans laquelle nous sommes engagés...? Le choix est simple: Servir les intérêts d'une minorité au détriment d'une majorité, ou raisonner évolution de l'humanité et non involution...  

Arrêter de se reposer sur une économie de marchés qui prône la surconsommation et ne connait qu'une seule règle économique: engranger des bénéfices ou disparaître... Humainement le challenge est tout autre: stopper l'hégémonie destructrice avant d'atteindre le point d'un non-retour sans appel !

La plus grande difficulté pour chacun d'entre-nous est de sortir de la comparaison et  du jugement. L'humain est toujours à l'affût de ce qui est juste, injuste, "normal" ou "anormal"... Tout ce qui, au travers d'un regard personnel, doit être, ou ne doit pas être. Juger ce qui est légitime ou pas... En vérité celui qui est dans les difficultés ne demanderait pas mieux que d'en sortir. Si certains cherchent des subterfuges où transgressent les lois, c'est simplement le fait d'une non-égalité dans le partage des biens matériels. Quand un nombre de plus en plus grandissant de personnes n'ont plus suffisamment de ressources, même pour assurer l'essentiel, l'instinct de survie prend le dessus sur les règles imposées
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La responsabilité de l'état est d'assurer le minimum pour permettre à chacun de subvenir à ses besoins. Pérenniser ce qui apporte une cohésion sociale et stabilise l'équilibre du bien-être de tous. L'éclatement actuel des divers couches de la société est des plus révélateurs. La plus élémentaire des cohésions sociales se désagrège. Le fossé de la séparation se creuse et par voie de conséquences, les rivalités s'installent. Ce qui démontre l'impuissance de cette forme de société à assumer et assurer l'essentiel. 
Quand un système est à bout de course et ne peut plus assurer, il est impératif de l'admettre et d'en changer...

On détourne l'attention des masses en appuyant l'information sur les dissonances extérieures. Voir les possibles menaces et dangers. Resserrer ce que les gouvernants appellent: "L'unité nationale." Seul subterfuge trouvé pour occuper les esprits et enterrer les problèmes internes. A la couleur d'un drapeau je préfère personnellement les couleurs de l'arc-en-ciel qui ne sont pas discriminatoires et s'enrichissent des variantes de tons les plus divers pour un plus bel horizon...   
    
Ce n'est pas la personne par elle-même qui est fourbe, non-intègre où manipulatrice, c'est le système de société qui détourne la personne de sa vraie nature. Imaginez que ce qui est gravé sur les frontons des mairies: Liberté, égalité, fraternité, soit appliqué à la lettre et sous toutes leurs formes... Y aurait-il autant d'injustices et de prisons ? Abuser les autres ou la communauté, cela aurait-il encore un sens ???
Tout est là ! Ce n'est pas jeter la pierre mais se remettre en question, soi, et aborder la vie différemment. Poser un regard fraternel sur ceux qui vous entourent. Réaliser qu'il nous faut laisser à chacun le temps de comprendre que c'est possible. Le temps pour que ceux qui ne réalisent pas encore, puissent eux aussi, en venir à un regard solidaire. C'est la seule voie qui permettra de retrouver le chemin de l'identité commune de l'humanité...  

Croyez-vous vraiment en cherchant au plus profond de vous même, qu'il y ait besoin de textes, de lois, d'autorités, pour savoir comment aborder la vie dans le respect de chacun...? La voie du cœur mène à la solidarité, l'enthousiasme du partage, l'émulation de la participation, le besoin naturel d'être, tous, sans exception, sur un même plan d'égalités pour ne plus ressentir de malaises et être heureux. 
Une lucidité tirée d'un simple bon sens, et non une utopie. Vous en avez les moyens. Il suffit de faire taire l'ego. Se détourner de l'illusion, de la réaction, du leurre imposé, du jugement, pour simplement valoriser la vie. Un contrat naturel passé avec vous-même. Suivre la voie du cœur et par un discernement qui assume et s'assume, vous mettre en accord avec vous-même. Par l'harmonie ainsi recherchée, créer un hymne à la vie et non un hymne national... 
Nous sommes Un ! Indissociables les uns des autres. Le principe de séparations est contre nature. Le vouloir de l'ego et sa démesure impose une individualité sur le principe de séparations qui est à contre sens du développement de la vie. 
En dehors de cette perspective solidaire, les choix qui s'excluent de cette avancée universelle et naturelle, ne sont plus une évolution mais une involution qui court à sa perte... Les spécificités et particularités de chacun sont faîtes pour enrichir la communauté dans son ensemble. Le partage qui fait naître la solidarité. La vie prend alors tout son sens et vous donne, enfin, le ressenti d'exister par vous-même dans une volonté commune régie par la puissance du cœur...
Ces temps que nous vivons sont et seront déterminant. Il y a urgence. Ce n'est pas demain mais dans ce présent vécu que l'avenir de chacun et de la communauté humaine se décide........... 
Il est temps de comprendre que la perspective d'une humanité qui se prend en charge et décide d'évoluer sur le principe d'une reliance entre tous, n'a rien à voir avec une utopie. Réaliser que c'est à votre portée. 
Une maturité individuelle assumée ou l'asservissement assuré... (à méditer)

Les perspectives et l'orientation de cet article sont-elles en dehors d'un possible...? Votre réalité est-elle capable d'intégrer une telle approche ? 
Quelques décennies ont passé depuis ce sentiment personnel où l'évidence d'une immaturité humaine me posait questions. Suis-je encore et toujours en avance de quelques siècles ? L'avenir le dira. Si avenir il y a...? 
Par les ressentis du cœur, en conscience, à vous de voir et savoir jusqu'où votre ouverture d'esprit est capable de s'investir...
L'idée bien ancrée que vous êtes pieds et poings liés face à ce système n'est qu'une illusion ! 
Il n'y a de limites que les limites que nous nous imposons !
                                                                            Nn.