Ce qui suit est une perception personnelle. Comme il m'arrive de dire "je n'ai pas vocation à convaincre". Simplement un regard différent qui permet la réflexion à qui veut bien s'y arrêter...
Je survole pèle-mêle et n'entre pas dans le détail. Un livre n'y suffirait pas. Une approche dans ses grandes lignes où il manque mon ressenti sur notre relation avec les autres planètes. J'y viendrai le temps venu.
J'ai beaucoup hésiter à partager ce que vous lirez dans la deuxième partie. Je relate une expérience personnelle vécue dernièrement. Il n'était peut-être pas utile d'entrer dans le détail de ce vécu, mais le ressenti dans des moments difficiles permet d'aborder l'événement différemment. C'est sans doute ce qui motive ma décision de partager cette expérience à laquelle je n'ai pas d'explications rationnelles mais qui pour moi a un sens bien précis...
Notre petite abeille vogue au gré de ses pensées. Elle ne se met plus de barrières ni d'interdits. Elle sait maintenant que les apparences sont trompeuses. Son appel pour m’interpeller se fait pressant. Tout dans son esprit se bouscule. Tout arrive pèle-mêle et nous ne sommes pas trop de deux pour remettre chaque chose à sa juste place...
Je survole pèle-mêle et n'entre pas dans le détail. Un livre n'y suffirait pas. Une approche dans ses grandes lignes où il manque mon ressenti sur notre relation avec les autres planètes. J'y viendrai le temps venu.
J'ai beaucoup hésiter à partager ce que vous lirez dans la deuxième partie. Je relate une expérience personnelle vécue dernièrement. Il n'était peut-être pas utile d'entrer dans le détail de ce vécu, mais le ressenti dans des moments difficiles permet d'aborder l'événement différemment. C'est sans doute ce qui motive ma décision de partager cette expérience à laquelle je n'ai pas d'explications rationnelles mais qui pour moi a un sens bien précis...
Notre petite abeille vogue au gré de ses pensées. Elle ne se met plus de barrières ni d'interdits. Elle sait maintenant que les apparences sont trompeuses. Son appel pour m’interpeller se fait pressant. Tout dans son esprit se bouscule. Tout arrive pèle-mêle et nous ne sommes pas trop de deux pour remettre chaque chose à sa juste place...
-Imaginaire ! imaginaire ! peut-être que je suis issue de ton imaginaire, mais j'existe puisque tu me fais vivre. Je me demande bien pourquoi ?
- Tu représentes l'autre côté du miroir, celui que l'on ne voit pas ! Ou plus exactement celui que l'on se refuse à voir. Tu es née de mon imaginaire mais cet imaginaire reflète une réalité à qui sait aller au delà des mots. Une réalité bien difficile à admettre par un esprit formaté. Pour l'humain, la matière représente la seule référence incontestable. Cela peut se comprendre puisque nous sommes un produit de la Terre. Quand on creuse et dépasse cette limite, on trouve une réalité bien plus proche de notre vérité que l'image première reflétée par un esprit conditionné.
- Là j'ai du mal à suivre ! Moi petite abeille je m'interroge, pose des questions. Toi tu m'expliques, et pourtant apparemment c'est toi qui cherche à comprendre...J'y comprends plus rien !
- L'expression d'une conscience autonome ne s'acquière pas si facilement petite abeille. L'incarnation de l'humain est, pour les énergies évoluées qui ont atteint la capacité de s'y investir, la première expérience d'une autonomie de l'esprit en conscience. Quand l'oisillon est devenu oiseau, il prend de lui-même son envol. Mais avant il a fallu qu'il se construise pour sortir de sa coquille. La Terre est le berceau d'énergies destinées à s'accomplir.
Être, le moment venu, en capacités de quitter le nid et se mettre au service de l'univers. Sortir de sa coquille d'ignorances pour accéder à une réalité qui dépasse largement le cadre Terrestre qui l'a élevé. Son esprit est appelé à s'émanciper des limites qui le handicapent. La porte pour accéder à cette autonomie consciente passe par le cœur.. L'étape suivante pour ces énergies humaines, consistent à s'intégrer en conscience à l'univers de l'univers. Un champs d'actions illimité pour parfaire son évolution.
L'univers est constitué d'énergies. La Terre et tout ce qu'elle représente ne déroge pas à cet état. Des énergies toutes reliées entre elles. La Terre a évoluée et évolue toujours dans des conditions optimums qui donnent les moyens de créer la vie. Des énergies qui au fil des millénaires ont évolué. Que ce soit les plantes, les animaux ou l'humain, la terre les nourrit mais leurs apporte aussi les conditions nécessaires pour une évolution.
Depuis l'origine, le concours d'éléments et de circonstances, dans un milieu environnant spécifique, permet à ces énergies, de créer la matière. Des formes, des couleurs, des spécificités différentes selon l’environnement. Nous sommes fait de matières mais notre réalité est éther. Cette enveloppe humaine est le résultat d'une évolution qui doit sa réalité à la participation de tous les éléments de la nature. La réalité de notre corps humain représente la somme de connaissances accumulée par notre âme qui fort de ses expériences et de ses connaissances crée l'humain dans sa réalité matière. Cela représente tout le potentiel créatif de notre âme qui s'investit dans une ambition d'évolution sans cesse recherchée. Tout comme les liens du sang nous relie à notre famille, chaque cellule de notre corps est relié à la nature de par son origine et son évolution. De l'énergie éther à la matière, tout ce que nous sommes nous le devons à notre mère Terre.
L'énergie éther se constitue, rassemble tout ce qui peut lui permettre d'évoluer, crée la forme par un assemblage compact d'énergies qui s'associent. Un organisme vivant créé qui cherchera constamment à évoluer. Évoluer organiquement dans première étape.
Issue de la terre et de son environnement elle n'a et n'aura qu'une seule référence; la matière. Cet instinct d'évolutions lui apprendra aussi à se préserver et se protéger pour survivre. D'abord enracinée, tel le milieu végétal, elle n'aura de cesse de se donner la possibilité de se détacher de cette dépendance qui la limite. De mutations en mutations elle arrivera à créer un organisme capable d'accéder à une autonomie de déplacement. Elle vient alors de franchir une étape qui lui donne une première indépendance, mais toujours avec le besoin vital de l'environnement terrestre pour survivre. Chaque énergie naissante est soutenue, accompagnée, assistée, par une chaîne de solidarités naturelle pour perpétuer la vie et permettre une évolution. Au travers de ce merveilleux dynamisme de vies on ne peut que s'extasier face à l'ampleur et la diversité de ces évolutions.
Dans des temps où l'évolution de l'humain ne s'était pas encore trop égarée, des temps où les éléments, la nature, l'univers, tenaient une place essentielle dans l'esprit de l'humain, des temps où il existait une vraie intention de communications avec les éléments, nombre d'énergies ont suivi cette chaîne d'évolutions jusqu'à l'état d'humains. Des civilisations oubliées se sont construites et ont su comprendre le sens de leur évolution. Compris que l'univers ne se limite pas à la Terre, et que cet univers leurs étaient accessibles. Ils ont su dépasser le concept des limites que nous nous imposons aujourd'hui. Une orientation et une façon de percevoir la vie qui n'a rien à voir avec notre évolution actuelle. Cette approche radicalement différente de la vie les a menées vers une libération et permis à certains l'accès à une autonomie éthérée qui a la conscience et la connaissance de cette immense chaîne d'évolutions...
Toute la différence entre ces civilisations lointaines et nous, se situe dans le regard porté sur la vie et ce qu'elle représente. L'homme d'aujourd'hui se donne pour objectif de se satisfaire dans cette 3D. Pour cela il développe un esprit individualiste, égoïste qui en oublie ses origines, alors que dans ces temps ancestraux la vie ne pouvait se concevoir sans une harmonie recherchée avec les dieux qui indirectement les rapprochaient d'une recherche d'harmonie avec les éléments, la nature et l'univers.
Aujourd'hui nous pouvons faire le rapprochement entre ces dieux et ce qui fait qu'ils étaient vénérés. Bien des civilisations ont eu des dieux en rapport avec les éléments. Le soleil fut un des éléments les plus vénérés et quand on y réfléchit rien ne pourrait exister sans lui... Quand Jésus avance l'idée d'un dieu unique, il 'n'était pas en contradiction avec certains dieux païens. Le message était de faire naître chez l'humain l'idée d'une possible association et collaboration avec les éléments. La maîtrise par une collaboration avec les différentes puissances énergétiques que représentent les éléments. Des puissances ainsi rassemblées (humain compris) qui s’associeraient pour atteindre une coopération créatrice sans limite. Le processus naturelle d'une recherche d'évolutions qui permet d'élargir le champs d'action de l'énergie humaine. Rien d'extraordinaire à cela. Une continuité du processus d'évolutions telle que l'ont toujours connue les énergies humaines que nous sommes.
En allant même au delà des éléments on constate l’intérêt que portait les civilisations anciennes à l'univers. Il suffit de se remémorer les dieux de l'Egypte ancienne (Osiris: assimilé à la constellation d'Orion, qui elle-même est appelée: Sah. Horus: qui représente l'étoile Sirius. Le k dans cette Egypte ancienne représente la force vitale etc...) Les Mayas entretenaient une relation étroite avec la Terre. Le calendrier Maya prouve aussi tout l’intérêt que portait cette civilisation aux étoiles et à l'univers. On peut ainsi retrouver de nombreuses civilisations qui se sont inspirées des éléments, de la nature et de l'univers. Il est évident pour moi que ces civilisations, malgré toutes leurs précarités, leurs lacunes, leurs dérives, étaient bien plus proches d'une réalité et d'un chemin d'évolutions naturelles et universelles que nous le somme aujourd'hui.
Ce regard sur la vie qui s'appuyait sur les éléments, la nature ainsi que sur l'univers, démontre un état d'esprit qui évoluait dans des conditions des plus favorables pour une évolution. Ce qui peut avoir favorisé l'accès à une autre dimension de certains de ces humains à leurs époques.
Sous une forme éthérée, ce que l'on peut appeler des "vieilles Âmes" issues de ces civilisations lointaines, qui évoluent maintenant en conscience dans une dimension supérieure, se donnent naturellement pour mission, d'assister les humains qui s'engagent dans cette recherche d'évolutions. La chaîne de solidarités qui se perpétue...
Des énergies évoluées conscientes de la difficulté. Tel l'enfant accompagné par ses parents jusqu'à maturité, l'univers veille, mais arrive le moment où l'énergie apprentie est prête et doit s'assumer par elle-même pour se réaliser. L'humain est l'ultime étape pour accéder à l'état d'une énergie consciente qui réalise que l'univers lui est accessible. Par son adhésion et coopération à l'évolution du Tout, elle devient autonome et créatrice. Son champs d'actions ne se limite plus alors, à la seule échelle de la matière, mais intègre et accède aux divers champs d'actions de l'univers.
De boucles en boucles d'incarnations, l'humain est sensé évoluer vers cette autonomie universelle. Si par ses résistances et les limites que cette énergie humaine s'impose, cette évolution ne se fait pas, l'humain se perdra, s'épuisera et finira par disparaître.... Ceci au niveau individuel, mais peut aussi, dans l'extrême, s'étendre à toute l'humanité... L'idée de sanctions dans tout cela n'existe pas. Cela fait simplement parti des lois naturelles de l'univers. Une autodestruction due à une incapacité à franchir le cap naturel de son évolution... La société actuelle est en totale contradiction avec les principes naturelles de notre nature et du chemin d'évolutions que nous devrions suivre.
Certaines de ses "vieilles Âmes" se réincarnent pour essayer de donner un nouveau souffle à l'évolution de l'humain, qui maintenant, piétine et s'est engagée sur une voie de l'oubli de ses origines et du réel sens de sa vie. Apporter un nouveau souffle tout en respectant le libre arbitre de chacun. Les humains sont maîtres de leurs devenir...
Ce n'est pas le seul objectif pour ces âmes évoluées. La maîtrise de la matière est une évolution naturelle recherchée. Capacité de créer la matière en mettant à contributions les énergies spécifiques concernées. Ce qui s'est fait naturellement par associations de divers énergies, peut se faire par une intention consciente d'un Être incarné... Quand on sollicite la nature avec amour, tout est envisageable. C'est l'objectif d'évolutions que se donnent ces "vieilles âmes" incarnées, pour accéder à un niveau de libertés et d'actions plus grand encore...
L'intention est née de besoins vitaux pour survivre. Un arbre qui subit la sécheresse, prendra conscience instinctivement que ses racines les plus profondes ont accès à une terre plus humide. La nécessité de se nourrir dans ces profondeurs, le fera passer à l'action. L'intention vient de naître... L'action de développer ses racines les plus profondes pour atteindre une humidité vitale à sa survie. De mémoires en mémoires ainsi accumulées il deviendra plus résistant mais aussi plus conscient de ce qui est nécessaire de développer chez lui pour son épanouissement... Ainsi s'est développée l'évolution.
Un organisme vivant est un organisme qui cherche à s'adapter. Pour cela il développera des facultés sensorielles qui lui permettrons de reconnaître ce qui lui est nécessaire pour survivre. De reconnaissances en reconnaissances il affinera ses facultés d'intentions et d'actions. Une intelligence naissante qui s'appuie sur les ressentis qui au fil du temps s'affineront et développeront d'autres sens ainsi que l'esprit d'analyses...
Pour toujours plus d'autonomies et de maîtrises, l'homme crée en utilisant la matière. L'âme, elle, qui est le condensé d'une évolution énergétique, a la mémoire de ses expériences et de son évolution. L'Âme n'utilise pas la matière, elle s'associe et collabore avec elle. Cela ne peut se concevoir sans une totale reconnaissance de l'importance de la vie qui s'exprime dans chaque particule existante. Chaque particule qui contribue et permet de faire de ce monde ce qu'il est et sans lequel nous n'aurions jamais eu la possibilité d'évoluer... L'homme d'aujourd'hui s'est désolidarisé de cette reconnaissance et s'est éloigné du sens profond de son existence. L'expression "perdre son Âme" prend tout son sens quand on l'attribut au mode d'évolutions choisi par l'humain. La matière est un condensé compact d'énergies qui naturellement se sont assemblées au fil de leurs évolutions. Quel que soit la nature de cette matière elle est appelée et cherchera à évoluer.
Nous avons dans nos gènes toute la mémoire des processus d'évolutions.. Depuis que le monde est monde, ce chemin initiatique qui passe de l'énergie naissante à la matière, de la matière à l'éther, nous apportent la connaissance, pour ensuite, fort de ces expériences reproduites autant que nécessaires, avoir la capacité et les moyens de maîtriser et créer la matière. Les principes d'une évolution naturelle recherchée... Quelque soit la dimension atteinte, l'énergie dont l'origine est issue la Terre, n'aura de cesse d'évoluer. C'est notre nature. Et si nous ne pouvons évoluer, nous régressons et disparaissons.............
L'unification, du Un avec le Tout, ne peut être abordée qu'après avoir compris ce que représente la fusion du corps de l'âme et de l'esprit et réaliser cette fusion. C'est à dire, réunifier le Un que nous avons séparé par ignorance. Le corps et l'Âme ne sont qu'Un, portés par ce que l'on appelle l'Esprit qui représente la mémoire et la connaissance tirées des expériences que l'âme a su mettre à profit pour évoluer et en arriver à la création de l'humain... Même si l'expression n'est pas tout à fait juste, l'on peut assimiler cela à une auto-création. Dans son entêtement à privilégier le mental l'homme sort de son état naturelle et crée la séparation entre l'âme et le corps. L'Âme tentera jusqu'à l'ultime souffle de vie du corps de sauver sa propre création et ne quittera le corps qu'après s'être épuiser à essayer de faire revenir l'homme et son mental vers la reconnaissance de l'humain et la puissance du cœur qu'il a oublié...
Pourquoi avons nous une conscience ?
Depuis notre naissance énergétique, c'est à dire des centaines de milliers d'années, voir des millions d'années, avant que le mental crée la séparation entre l'âme et le corps avec pour conséquences la naissance des peurs, toutes les énergies existantes ont été solidaires les unes des autres. D'abord pour permettre à la vie de s’épanouir, ensuite s'associer pour permettre une évolution. Une collaboration sans égale issue des besoins vitaux pour perpétuer la vie. Cette solidarité dans la collaboration de ces énergies, à fait naître une reconnaissance de ce que chacune d'entre elles doit aux autres. Cette collaboration volontaire a fait naître, ce que les anciennes civilisations égyptiennes appelées: la force vitale. Issue de l'énergie de vie produite par la puissance des ressentis solidaires dégagés par toutes ces énergies, est naît le sentiment d'amour. L'extraordinaire puissance de l'amour... Ce n'est pas les quelques dernières dizaines de milliers d'années où nous avons commencé à perdre le sens de cette solidarité qui peut effacer cette mémoire. Cette chaîne de solidarités qui a permis de faire naître l'amour, est inscrite au plus profond de nos cellules. Notre dérive actuelle où le mental s'est imposé, ne peut empêcher notre inconscient de réagir chaque fois que nous transgressons cette force vitale qui nous a permis d'évoluer et d'en arriver à ce que nous sommes. Notre conscience est en fait le rappel d'une réalité sur nos origines que notre mental s'efforce d'oublier.
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Un weekend où tout fut sous le signe du bien-être. En cette fin Août le soleil est toujours bien présent et tout semble disposer à me sourire. Le réveil du Lundi est particulier. A peine les yeux ouverts je ressens une extension de moi-même sur tout le côté droit de mon corps. Il m'arrive d'avoir cette impression, mais cette extension se situe toujours dans le dos. Habituellement je n'y attache pas trop d'importances. Cela me fait même sourire quand je sens cette"présence" qui me pousse et semble vouloir me faire accélérer le pas. Cette fois le ressenti de cette extension est plus présent, plus dense. Cela nécessite d'ailleurs plus d'attentions de ma part car la poussée, par moments, de droite à gauche ne va pas forcément dans le sens où je cherche à poser mes pas. Après le petit déjeuner cette extension est toujours bien présente. Je ne ressens aucun mal-être mais cet état inhabituel me pose questions. Je décide d'entrer en méditation, me disant qu'il y a peut-être quelque chose qui cherche à se mettre en place ...?
Je fais le vide et descends au plus profond de mes cellules. Je visite chaque partie de mon corps en lui envoyant beaucoup d'amour. Avec le recul j'ai le sentiment que je n'ai jamais été aussi loin dans ce partage et cette reconnaissance. Il n'y a pas de mots pour décrire le bien-être ressenti. Comme après chaque méditation je suis incapable de savoir combien de temps s'est écoulé. Je suis toujours allongé. J'émerge peu à peu et savoure l'instant. Je me sens en parfaite harmonie avec moi-même et ce qui m'entoure. Je ressens le besoin de fermer les yeux. Je me tourne sur moi-même et me positionne sur mon côté. Je ferme les yeux et aussi vite, une impression de tanguer me fait les ouvrir à nouveau. La chambre qui peut être comparée à un cube, oscille. Une oscillation de plus en plus ample. Je ne suis pas une personne qui perd facilement son "sang froid". J'ai déjà passé par des expériences aussi imprévisibles que difficiles. Je me centre et me remet dans un sentiment d'amour profond. Mais plus je vais dans ce sens et plus l'oscillation prend de l'ampleur et s'accélère. J'ai l'impression de ne plus avoir de centre de gravité et qu'à tous moments je risque d'être embarquer d'un coin à un autre de la pièce sans avoir de prises pour me stabiliser. La vitesse s'accélère de plus en plus. Je suis au point de rupture. Tant bien que mal je cherche à m'asseoir sur le bord du lit. Les deux pieds bien au sol je n'ai qu'une idée, m'ancrer à la terre. M'enraciner au plus profond de la terre en me disant il faut que cela s'arrête, il faut que cela s'arrête. Ce n'est plus supportable et je crie: STOP !!!
Aussi curieux que cela puisse paraître ce phénomène dont je ne suis pas maître, ralentit peu à peu et s'arrête...
Je suis trempé. La transpiration me coule de partout. Je me sens vidé, sans plus aucun repère. Il me faut un temps pour me lever et rejoindre la terrasse en prenant appui sur tout ce qui est à ma porté. Je ne suis pas capable à ce moment là, d'analyser quoi que ce soit. Une seule idée en tête, m'enraciner à la terre. Au bout d'un moment je me dis qu'il serait peut-être bon de m'hydrater. Toujours difficilement je me rends à la cuisine et bois deux verres d'eau. Me dirige ver la salle de bain, pensant qu'une douche me remettrait les idées en place. Je n'ai pas le temps de me doucher, je rends aux toilettes les deux verres d'eau que je viens d'avaler. Je me dis que l'eau n'est peut-être pas une bonne idée. Je renonce à la douche et retourne péniblement sur la terrasse. Le salon de jardin est à l'ombre, seule une chaise à l'écart est installée plein soleil. Alors que je ne suis pas encore assis, un papillon blanc vient se poser sur l'accoudoir de ce fauteuil isolé. J'interprète ce détail comme un signe. C'est peut-être des rayons du soleil dont j'ai besoin pour me remettre de mes émotions. Effectivement le soleil me fait du bien et je me sens alors de mieux en mieux. Au bout d'un long moment, j'ai le sentiment d'avoir retrouvé toutes mes facultés malgré une grande fatigue qui m'envahit. Dormir un peu est sans doute le mieux que j'ai à faire. Je m'allonge sur le lit, ferme les yeux, et aussi vite, je suis pris dans un tourbillon aussi instantané que puissant. Il n'y a pas eu cette fois d'accélérations progressives. La vitesse instantanée peut-être comparée à l'idée que l'on se fait de la puissance d'un typhon. Il ne s'agit plus d'oscillations, contrairement à la fois précédente. La sensation est vraiment celle d'être pris dans la puissance d'un typhon. Là ! La surprise et mon état de fatigue ne me permettent plus de me centrer. A nouveau, péniblement, je m'assois sur le bord du lit, et cherche à m'enraciner à la Terre. Je suis limite, limite... Je crie STOP !!! et de nouveau ce deuxième phénomène s'arrête. Il s'arrête aussi instantanément qu'il avait démarré.
Il m'a fallu une semaine pour récupérer de ces incidents. Pendant les deux jours qui suivirent il y a eu plusieurs "démarrage d'accélérations" auxquels je n'ai pas laissé le temps de se développer. Le STOP !!! a eu chaque fois raison de ces phénomènes. Une impression d'une communication établie avec le sentiment que j'étais entendu.
Depuis j'ai pris la mesure de l'ampleur et de la puissance de ce que cela représente. Dans cette expérience, je suis allé plus loin que je ne pouvais imaginer. Sans le vouloir j'ai approché un seuil où pour passer cette porte il faut y être préparé. C'est pourquoi je considère cette expérience comme une grande avancée. Je sais maintenant que c'est accessible mais que cela demande une montée en puissance de mes énergies et une préparation de mes cellules.
Je sais, sans pouvoir l'expliquer, que ces phénomènes ne se reproduiront plus sans une intention volontaire de ma part. Dans cette introspection, j'ai déclenché une puissance énergétique, mais rien ne m’apparaît négatif dans cette expérience.
La clef commence par l'amour de soi qui permet la réunification du corps, de l'âme et de l'esprit. L'amour ainsi dégagé permet la reprise de contacts avec ce monde d'énergies. Une mémoire oubliée qu'il me faut éveiller. Une reconnaissance mutuelle qui permet de reprendre une collaboration en conscience. Une communication qui permet de se comprendre. La juste mesure des besoins de chacun pour une évolution dirigée... Même si certains pourraient me parler de dérèglements psychique ou de problèmes liés au métabolisme, je suis certain qu'il n'en est rien, et je ne m'interdis pas de penser qu'un jour, quand je me sentirai prêt, avec intention, j'y retournerai...
Nn.
Être, le moment venu, en capacités de quitter le nid et se mettre au service de l'univers. Sortir de sa coquille d'ignorances pour accéder à une réalité qui dépasse largement le cadre Terrestre qui l'a élevé. Son esprit est appelé à s'émanciper des limites qui le handicapent. La porte pour accéder à cette autonomie consciente passe par le cœur.. L'étape suivante pour ces énergies humaines, consistent à s'intégrer en conscience à l'univers de l'univers. Un champs d'actions illimité pour parfaire son évolution.
L'univers est constitué d'énergies. La Terre et tout ce qu'elle représente ne déroge pas à cet état. Des énergies toutes reliées entre elles. La Terre a évoluée et évolue toujours dans des conditions optimums qui donnent les moyens de créer la vie. Des énergies qui au fil des millénaires ont évolué. Que ce soit les plantes, les animaux ou l'humain, la terre les nourrit mais leurs apporte aussi les conditions nécessaires pour une évolution.
Depuis l'origine, le concours d'éléments et de circonstances, dans un milieu environnant spécifique, permet à ces énergies, de créer la matière. Des formes, des couleurs, des spécificités différentes selon l’environnement. Nous sommes fait de matières mais notre réalité est éther. Cette enveloppe humaine est le résultat d'une évolution qui doit sa réalité à la participation de tous les éléments de la nature. La réalité de notre corps humain représente la somme de connaissances accumulée par notre âme qui fort de ses expériences et de ses connaissances crée l'humain dans sa réalité matière. Cela représente tout le potentiel créatif de notre âme qui s'investit dans une ambition d'évolution sans cesse recherchée. Tout comme les liens du sang nous relie à notre famille, chaque cellule de notre corps est relié à la nature de par son origine et son évolution. De l'énergie éther à la matière, tout ce que nous sommes nous le devons à notre mère Terre.
L'énergie éther se constitue, rassemble tout ce qui peut lui permettre d'évoluer, crée la forme par un assemblage compact d'énergies qui s'associent. Un organisme vivant créé qui cherchera constamment à évoluer. Évoluer organiquement dans première étape.
Issue de la terre et de son environnement elle n'a et n'aura qu'une seule référence; la matière. Cet instinct d'évolutions lui apprendra aussi à se préserver et se protéger pour survivre. D'abord enracinée, tel le milieu végétal, elle n'aura de cesse de se donner la possibilité de se détacher de cette dépendance qui la limite. De mutations en mutations elle arrivera à créer un organisme capable d'accéder à une autonomie de déplacement. Elle vient alors de franchir une étape qui lui donne une première indépendance, mais toujours avec le besoin vital de l'environnement terrestre pour survivre. Chaque énergie naissante est soutenue, accompagnée, assistée, par une chaîne de solidarités naturelle pour perpétuer la vie et permettre une évolution. Au travers de ce merveilleux dynamisme de vies on ne peut que s'extasier face à l'ampleur et la diversité de ces évolutions.
Dans des temps où l'évolution de l'humain ne s'était pas encore trop égarée, des temps où les éléments, la nature, l'univers, tenaient une place essentielle dans l'esprit de l'humain, des temps où il existait une vraie intention de communications avec les éléments, nombre d'énergies ont suivi cette chaîne d'évolutions jusqu'à l'état d'humains. Des civilisations oubliées se sont construites et ont su comprendre le sens de leur évolution. Compris que l'univers ne se limite pas à la Terre, et que cet univers leurs étaient accessibles. Ils ont su dépasser le concept des limites que nous nous imposons aujourd'hui. Une orientation et une façon de percevoir la vie qui n'a rien à voir avec notre évolution actuelle. Cette approche radicalement différente de la vie les a menées vers une libération et permis à certains l'accès à une autonomie éthérée qui a la conscience et la connaissance de cette immense chaîne d'évolutions...
Toute la différence entre ces civilisations lointaines et nous, se situe dans le regard porté sur la vie et ce qu'elle représente. L'homme d'aujourd'hui se donne pour objectif de se satisfaire dans cette 3D. Pour cela il développe un esprit individualiste, égoïste qui en oublie ses origines, alors que dans ces temps ancestraux la vie ne pouvait se concevoir sans une harmonie recherchée avec les dieux qui indirectement les rapprochaient d'une recherche d'harmonie avec les éléments, la nature et l'univers.
Aujourd'hui nous pouvons faire le rapprochement entre ces dieux et ce qui fait qu'ils étaient vénérés. Bien des civilisations ont eu des dieux en rapport avec les éléments. Le soleil fut un des éléments les plus vénérés et quand on y réfléchit rien ne pourrait exister sans lui... Quand Jésus avance l'idée d'un dieu unique, il 'n'était pas en contradiction avec certains dieux païens. Le message était de faire naître chez l'humain l'idée d'une possible association et collaboration avec les éléments. La maîtrise par une collaboration avec les différentes puissances énergétiques que représentent les éléments. Des puissances ainsi rassemblées (humain compris) qui s’associeraient pour atteindre une coopération créatrice sans limite. Le processus naturelle d'une recherche d'évolutions qui permet d'élargir le champs d'action de l'énergie humaine. Rien d'extraordinaire à cela. Une continuité du processus d'évolutions telle que l'ont toujours connue les énergies humaines que nous sommes.
En allant même au delà des éléments on constate l’intérêt que portait les civilisations anciennes à l'univers. Il suffit de se remémorer les dieux de l'Egypte ancienne (Osiris: assimilé à la constellation d'Orion, qui elle-même est appelée: Sah. Horus: qui représente l'étoile Sirius. Le k dans cette Egypte ancienne représente la force vitale etc...) Les Mayas entretenaient une relation étroite avec la Terre. Le calendrier Maya prouve aussi tout l’intérêt que portait cette civilisation aux étoiles et à l'univers. On peut ainsi retrouver de nombreuses civilisations qui se sont inspirées des éléments, de la nature et de l'univers. Il est évident pour moi que ces civilisations, malgré toutes leurs précarités, leurs lacunes, leurs dérives, étaient bien plus proches d'une réalité et d'un chemin d'évolutions naturelles et universelles que nous le somme aujourd'hui.
Ce regard sur la vie qui s'appuyait sur les éléments, la nature ainsi que sur l'univers, démontre un état d'esprit qui évoluait dans des conditions des plus favorables pour une évolution. Ce qui peut avoir favorisé l'accès à une autre dimension de certains de ces humains à leurs époques.
Sous une forme éthérée, ce que l'on peut appeler des "vieilles Âmes" issues de ces civilisations lointaines, qui évoluent maintenant en conscience dans une dimension supérieure, se donnent naturellement pour mission, d'assister les humains qui s'engagent dans cette recherche d'évolutions. La chaîne de solidarités qui se perpétue...
Des énergies évoluées conscientes de la difficulté. Tel l'enfant accompagné par ses parents jusqu'à maturité, l'univers veille, mais arrive le moment où l'énergie apprentie est prête et doit s'assumer par elle-même pour se réaliser. L'humain est l'ultime étape pour accéder à l'état d'une énergie consciente qui réalise que l'univers lui est accessible. Par son adhésion et coopération à l'évolution du Tout, elle devient autonome et créatrice. Son champs d'actions ne se limite plus alors, à la seule échelle de la matière, mais intègre et accède aux divers champs d'actions de l'univers.
De boucles en boucles d'incarnations, l'humain est sensé évoluer vers cette autonomie universelle. Si par ses résistances et les limites que cette énergie humaine s'impose, cette évolution ne se fait pas, l'humain se perdra, s'épuisera et finira par disparaître.... Ceci au niveau individuel, mais peut aussi, dans l'extrême, s'étendre à toute l'humanité... L'idée de sanctions dans tout cela n'existe pas. Cela fait simplement parti des lois naturelles de l'univers. Une autodestruction due à une incapacité à franchir le cap naturel de son évolution... La société actuelle est en totale contradiction avec les principes naturelles de notre nature et du chemin d'évolutions que nous devrions suivre.
Certaines de ses "vieilles Âmes" se réincarnent pour essayer de donner un nouveau souffle à l'évolution de l'humain, qui maintenant, piétine et s'est engagée sur une voie de l'oubli de ses origines et du réel sens de sa vie. Apporter un nouveau souffle tout en respectant le libre arbitre de chacun. Les humains sont maîtres de leurs devenir...
Ce n'est pas le seul objectif pour ces âmes évoluées. La maîtrise de la matière est une évolution naturelle recherchée. Capacité de créer la matière en mettant à contributions les énergies spécifiques concernées. Ce qui s'est fait naturellement par associations de divers énergies, peut se faire par une intention consciente d'un Être incarné... Quand on sollicite la nature avec amour, tout est envisageable. C'est l'objectif d'évolutions que se donnent ces "vieilles âmes" incarnées, pour accéder à un niveau de libertés et d'actions plus grand encore...
L'intention est née de besoins vitaux pour survivre. Un arbre qui subit la sécheresse, prendra conscience instinctivement que ses racines les plus profondes ont accès à une terre plus humide. La nécessité de se nourrir dans ces profondeurs, le fera passer à l'action. L'intention vient de naître... L'action de développer ses racines les plus profondes pour atteindre une humidité vitale à sa survie. De mémoires en mémoires ainsi accumulées il deviendra plus résistant mais aussi plus conscient de ce qui est nécessaire de développer chez lui pour son épanouissement... Ainsi s'est développée l'évolution.
Un organisme vivant est un organisme qui cherche à s'adapter. Pour cela il développera des facultés sensorielles qui lui permettrons de reconnaître ce qui lui est nécessaire pour survivre. De reconnaissances en reconnaissances il affinera ses facultés d'intentions et d'actions. Une intelligence naissante qui s'appuie sur les ressentis qui au fil du temps s'affineront et développeront d'autres sens ainsi que l'esprit d'analyses...
Pour toujours plus d'autonomies et de maîtrises, l'homme crée en utilisant la matière. L'âme, elle, qui est le condensé d'une évolution énergétique, a la mémoire de ses expériences et de son évolution. L'Âme n'utilise pas la matière, elle s'associe et collabore avec elle. Cela ne peut se concevoir sans une totale reconnaissance de l'importance de la vie qui s'exprime dans chaque particule existante. Chaque particule qui contribue et permet de faire de ce monde ce qu'il est et sans lequel nous n'aurions jamais eu la possibilité d'évoluer... L'homme d'aujourd'hui s'est désolidarisé de cette reconnaissance et s'est éloigné du sens profond de son existence. L'expression "perdre son Âme" prend tout son sens quand on l'attribut au mode d'évolutions choisi par l'humain. La matière est un condensé compact d'énergies qui naturellement se sont assemblées au fil de leurs évolutions. Quel que soit la nature de cette matière elle est appelée et cherchera à évoluer.
Nous avons dans nos gènes toute la mémoire des processus d'évolutions.. Depuis que le monde est monde, ce chemin initiatique qui passe de l'énergie naissante à la matière, de la matière à l'éther, nous apportent la connaissance, pour ensuite, fort de ces expériences reproduites autant que nécessaires, avoir la capacité et les moyens de maîtriser et créer la matière. Les principes d'une évolution naturelle recherchée... Quelque soit la dimension atteinte, l'énergie dont l'origine est issue la Terre, n'aura de cesse d'évoluer. C'est notre nature. Et si nous ne pouvons évoluer, nous régressons et disparaissons.............
L'unification, du Un avec le Tout, ne peut être abordée qu'après avoir compris ce que représente la fusion du corps de l'âme et de l'esprit et réaliser cette fusion. C'est à dire, réunifier le Un que nous avons séparé par ignorance. Le corps et l'Âme ne sont qu'Un, portés par ce que l'on appelle l'Esprit qui représente la mémoire et la connaissance tirées des expériences que l'âme a su mettre à profit pour évoluer et en arriver à la création de l'humain... Même si l'expression n'est pas tout à fait juste, l'on peut assimiler cela à une auto-création. Dans son entêtement à privilégier le mental l'homme sort de son état naturelle et crée la séparation entre l'âme et le corps. L'Âme tentera jusqu'à l'ultime souffle de vie du corps de sauver sa propre création et ne quittera le corps qu'après s'être épuiser à essayer de faire revenir l'homme et son mental vers la reconnaissance de l'humain et la puissance du cœur qu'il a oublié...
Pourquoi avons nous une conscience ?
Depuis notre naissance énergétique, c'est à dire des centaines de milliers d'années, voir des millions d'années, avant que le mental crée la séparation entre l'âme et le corps avec pour conséquences la naissance des peurs, toutes les énergies existantes ont été solidaires les unes des autres. D'abord pour permettre à la vie de s’épanouir, ensuite s'associer pour permettre une évolution. Une collaboration sans égale issue des besoins vitaux pour perpétuer la vie. Cette solidarité dans la collaboration de ces énergies, à fait naître une reconnaissance de ce que chacune d'entre elles doit aux autres. Cette collaboration volontaire a fait naître, ce que les anciennes civilisations égyptiennes appelées: la force vitale. Issue de l'énergie de vie produite par la puissance des ressentis solidaires dégagés par toutes ces énergies, est naît le sentiment d'amour. L'extraordinaire puissance de l'amour... Ce n'est pas les quelques dernières dizaines de milliers d'années où nous avons commencé à perdre le sens de cette solidarité qui peut effacer cette mémoire. Cette chaîne de solidarités qui a permis de faire naître l'amour, est inscrite au plus profond de nos cellules. Notre dérive actuelle où le mental s'est imposé, ne peut empêcher notre inconscient de réagir chaque fois que nous transgressons cette force vitale qui nous a permis d'évoluer et d'en arriver à ce que nous sommes. Notre conscience est en fait le rappel d'une réalité sur nos origines que notre mental s'efforce d'oublier.
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Un weekend où tout fut sous le signe du bien-être. En cette fin Août le soleil est toujours bien présent et tout semble disposer à me sourire. Le réveil du Lundi est particulier. A peine les yeux ouverts je ressens une extension de moi-même sur tout le côté droit de mon corps. Il m'arrive d'avoir cette impression, mais cette extension se situe toujours dans le dos. Habituellement je n'y attache pas trop d'importances. Cela me fait même sourire quand je sens cette"présence" qui me pousse et semble vouloir me faire accélérer le pas. Cette fois le ressenti de cette extension est plus présent, plus dense. Cela nécessite d'ailleurs plus d'attentions de ma part car la poussée, par moments, de droite à gauche ne va pas forcément dans le sens où je cherche à poser mes pas. Après le petit déjeuner cette extension est toujours bien présente. Je ne ressens aucun mal-être mais cet état inhabituel me pose questions. Je décide d'entrer en méditation, me disant qu'il y a peut-être quelque chose qui cherche à se mettre en place ...?
Je fais le vide et descends au plus profond de mes cellules. Je visite chaque partie de mon corps en lui envoyant beaucoup d'amour. Avec le recul j'ai le sentiment que je n'ai jamais été aussi loin dans ce partage et cette reconnaissance. Il n'y a pas de mots pour décrire le bien-être ressenti. Comme après chaque méditation je suis incapable de savoir combien de temps s'est écoulé. Je suis toujours allongé. J'émerge peu à peu et savoure l'instant. Je me sens en parfaite harmonie avec moi-même et ce qui m'entoure. Je ressens le besoin de fermer les yeux. Je me tourne sur moi-même et me positionne sur mon côté. Je ferme les yeux et aussi vite, une impression de tanguer me fait les ouvrir à nouveau. La chambre qui peut être comparée à un cube, oscille. Une oscillation de plus en plus ample. Je ne suis pas une personne qui perd facilement son "sang froid". J'ai déjà passé par des expériences aussi imprévisibles que difficiles. Je me centre et me remet dans un sentiment d'amour profond. Mais plus je vais dans ce sens et plus l'oscillation prend de l'ampleur et s'accélère. J'ai l'impression de ne plus avoir de centre de gravité et qu'à tous moments je risque d'être embarquer d'un coin à un autre de la pièce sans avoir de prises pour me stabiliser. La vitesse s'accélère de plus en plus. Je suis au point de rupture. Tant bien que mal je cherche à m'asseoir sur le bord du lit. Les deux pieds bien au sol je n'ai qu'une idée, m'ancrer à la terre. M'enraciner au plus profond de la terre en me disant il faut que cela s'arrête, il faut que cela s'arrête. Ce n'est plus supportable et je crie: STOP !!!
Aussi curieux que cela puisse paraître ce phénomène dont je ne suis pas maître, ralentit peu à peu et s'arrête...
Je suis trempé. La transpiration me coule de partout. Je me sens vidé, sans plus aucun repère. Il me faut un temps pour me lever et rejoindre la terrasse en prenant appui sur tout ce qui est à ma porté. Je ne suis pas capable à ce moment là, d'analyser quoi que ce soit. Une seule idée en tête, m'enraciner à la terre. Au bout d'un moment je me dis qu'il serait peut-être bon de m'hydrater. Toujours difficilement je me rends à la cuisine et bois deux verres d'eau. Me dirige ver la salle de bain, pensant qu'une douche me remettrait les idées en place. Je n'ai pas le temps de me doucher, je rends aux toilettes les deux verres d'eau que je viens d'avaler. Je me dis que l'eau n'est peut-être pas une bonne idée. Je renonce à la douche et retourne péniblement sur la terrasse. Le salon de jardin est à l'ombre, seule une chaise à l'écart est installée plein soleil. Alors que je ne suis pas encore assis, un papillon blanc vient se poser sur l'accoudoir de ce fauteuil isolé. J'interprète ce détail comme un signe. C'est peut-être des rayons du soleil dont j'ai besoin pour me remettre de mes émotions. Effectivement le soleil me fait du bien et je me sens alors de mieux en mieux. Au bout d'un long moment, j'ai le sentiment d'avoir retrouvé toutes mes facultés malgré une grande fatigue qui m'envahit. Dormir un peu est sans doute le mieux que j'ai à faire. Je m'allonge sur le lit, ferme les yeux, et aussi vite, je suis pris dans un tourbillon aussi instantané que puissant. Il n'y a pas eu cette fois d'accélérations progressives. La vitesse instantanée peut-être comparée à l'idée que l'on se fait de la puissance d'un typhon. Il ne s'agit plus d'oscillations, contrairement à la fois précédente. La sensation est vraiment celle d'être pris dans la puissance d'un typhon. Là ! La surprise et mon état de fatigue ne me permettent plus de me centrer. A nouveau, péniblement, je m'assois sur le bord du lit, et cherche à m'enraciner à la Terre. Je suis limite, limite... Je crie STOP !!! et de nouveau ce deuxième phénomène s'arrête. Il s'arrête aussi instantanément qu'il avait démarré.
Il m'a fallu une semaine pour récupérer de ces incidents. Pendant les deux jours qui suivirent il y a eu plusieurs "démarrage d'accélérations" auxquels je n'ai pas laissé le temps de se développer. Le STOP !!! a eu chaque fois raison de ces phénomènes. Une impression d'une communication établie avec le sentiment que j'étais entendu.
Depuis j'ai pris la mesure de l'ampleur et de la puissance de ce que cela représente. Dans cette expérience, je suis allé plus loin que je ne pouvais imaginer. Sans le vouloir j'ai approché un seuil où pour passer cette porte il faut y être préparé. C'est pourquoi je considère cette expérience comme une grande avancée. Je sais maintenant que c'est accessible mais que cela demande une montée en puissance de mes énergies et une préparation de mes cellules.
Je sais, sans pouvoir l'expliquer, que ces phénomènes ne se reproduiront plus sans une intention volontaire de ma part. Dans cette introspection, j'ai déclenché une puissance énergétique, mais rien ne m’apparaît négatif dans cette expérience.
La clef commence par l'amour de soi qui permet la réunification du corps, de l'âme et de l'esprit. L'amour ainsi dégagé permet la reprise de contacts avec ce monde d'énergies. Une mémoire oubliée qu'il me faut éveiller. Une reconnaissance mutuelle qui permet de reprendre une collaboration en conscience. Une communication qui permet de se comprendre. La juste mesure des besoins de chacun pour une évolution dirigée... Même si certains pourraient me parler de dérèglements psychique ou de problèmes liés au métabolisme, je suis certain qu'il n'en est rien, et je ne m'interdis pas de penser qu'un jour, quand je me sentirai prêt, avec intention, j'y retournerai...
Nn.
