Remplacer la dramatisation par l'engouement d'une voie choisie...

Dans une continuité de l'article précédent, j'expose ma perception personnelle. 
Chacun pose un regard différent sur la vie et sur lui-même. Cette société du non sens, cultive l'isolement et l'agressivité. Le subir n'est pas compatible avec la nature humaine. C'est sans doute l'impuissance ressentie qui provoque le désarroi et le mal-être. L'investissement dans la connaissance de soi développe une autre perception. L'introspection permet de mieux se comprendre. Mais aussi ouvre d'autres portes sur une réalité qui dépasse notre condition humaine.

Les dramatisations des situations vécues, ne sont que des projections humaines. En prenant suffisamment de hauteur et en nous replaçant dans le contexte réel de notre vérité, les expériences auxquelles nous sommes confrontées représentent, toutes, des acquis recherchés nécessaires à une évolution choisie.

C'est vraiment là, que ce situe notre volonté: Évoluer !!!

Nos "états d'âme" ne sont qu'un produit humain qui n'ont pas lieu d'être. 
Notre objectif et notre détermination se situe à un niveau supérieur. Maîtriser la matière et s'extraire de la dualité... 
C'est ce qui fait toute la différence entre notre regard et nos réactivités humaines (souvent négatives) et le regard que pose notre soi-supérieur sur nos expériences.
Si vous fusionnez avec votre "soi-supérieur", le regard sur les expériences vécues n'est plus du tout le même. Vous abordez les situations comme un scientifique cherche à résoudre une problématique dans la perspective d'objectifs connus. Une détermination qui sait où tout cela vous mène. Les objectifs sont connus et les difficultés ne sont que des passages obligés. Mieux que cela ! La connaissance des objectifs, efface le ressenti de difficultés pour le remplacer par un engouement et une émulation qui a conscience qu'une maîtrise de soi dans un monde dense fait de dualités, n'est qu'une question d'expériences qui mènent à cette maîtrise...
Tout cela n'est, en fait, qu'un apprentissage...
Si vous êtes conscient que cet apprentissage est un objectif que vous avez choisi et qui vous tient à coeur, vous n'êtes plus dans le négatif. Vous abordez toutes les expériences de vie comme un apprentissage qu'il vous est nécessaire d'intégrer.   
      
Dans le précédent article j'insiste sur les dérives qu'engendre l'illusion. L'accent mis sur l'importance de se débarrasser de l'émotionnel. Ce qui fait émerger la conscience des ressentis et des possibles que cela représente...
Mais ensuite ? Où cela nous mène t'il ?
Pour que cela soit clair, partons du principe que vous ayez dépassé l'illusion et que vous vous êtes débarrassés de l'émotionnel. Vous êtes dans ce cas, proche de votre vérité. Le ressenti commence à s'exprimer sans influence. 
Que nous apporte ce ressenti ?
Même dans les conditions optimums ci-dessus, il faut un temps d'adaptations pour saisir ce ressenti qui s'exprime . Dans une première étape, ce qui importe, c'est cette conscience de cette liberté du ressenti sans influence. Avec de l'attention vous prendrez conscience de ces ressentis et vous apprendrez à les reconnaître et à vous reposer sur ce qu'ils expriment. Se dessinera naturellement le chemin qui est le vôtre. Votre soi-supérieur, qui vous guide... C'est bien de cela qu'il s'agit. Le soi-supérieur qui s'exprime en utilisant le langage du ressenti. Selon toutes vraisemblances, en suivant vos ressentis, vous serez en mesure de développer en parallèle, une connaissance plus approfondie de vous-même et du sens de la vie...
Cette prise de conscience qui met en avant le rôle déterminant du ressenti vous amène, dans un premier temps, à la reconnaissance de la fonction intrinsèque du masculin et du féminin...
Là ! ce n'est plus une perspective mais la véritable mise en place de cet équilibre.
Dans cette situation, chaque pôle (masculin et féminin) commence à être en reconnaissance de lui-même et de sa fonction. Le masculin représente l'action et le féminin le guide de cette action (l'expression du coeur).
Clarifier en conscience le rôle de chacun. L'ego reste une vigilance dans une démarche de protections dans ce monde duel. Rien de plus.

Le masculin avec, pour se prémunir des agressions extérieures, l'ego,  est une conception nécessaire à ce monde duel. Le féminin représente l'origine de ce que, qui nous sommes. 
Pour une survie possible nous ne pouvions nous passer d'une capacité à réagir... Je dis bien réagir en fonction des situations et non agir... Une capacité développée qui nous permet de faire face à ce que représente une incarnation dans un monde inconnu qui est loin d'être facile, voir hostile...
C'est là que le masculin trouve toute sa raison d'être. Le masculin avec pour assistance l'ego. Une nécessité pour se protéger dans un monde duel fait d'oppositions où il n'y a d'autres choix (dans une première évolution) que de s'imposer pour avoir la possibilité d'exister.

Imaginez que vous êtes une énergie consciente non incarnée. Vous serez dans l'observation de ce monde matière fait de dualités. Dans la mesure de votre implication, vous pourrez agir pour aider ou montrer une voie à suivre. Vous n'êtes pas dans ce cas impliqués dans les problématiques d'une incarnation. Vous êtes extérieurs à ce monde. Vous observez et agissez sans être soumis aux difficultés de faire partie de ce monde incarné. Il s'agit là, d'actions qui montrent une voie à qui veut bien entendre et suivre cette voie. 
Quand vous êtes incarnés, vous êtes directement confrontés aux situations. Des situations auxquelles il vous faut faire face. Là, la réaction s'impose. Vous ne pouvez faire autrement que réagir pour vous situer dans l'action où vous êtes impliqué. Trouver votre place au milieu d'un monde où chacun se débat dans une autodétermination à survivre avec toute la complexité des choix duels. C'est cela que nous cherchons à dépasser. Ne plus être dans la réaction. Se situer au-dessus de cette mêlée duelle et avoir accès à la connection avec notre soi-supérieur qui, lui, peut se reposer sur la connaissance de notre vraie réalité qui se situe bien au-delà de notre incarnation. Dans ce cas la réunification de notre conscient et de notre inconscient nous amène à un esprit qui n'est plus dans la séparation. Nous sommes Un, en conscience du Tout...  

Deux approches. 
Il y a des énergies qui ne sont pas incarnées mais impliquées dans un rôle d'assistances. C'est ce que nous appelons des guides. Il y a nos guides qui cherchent à nous épauler et notre soi-supérieur qui lui aussi cherche à se faire reconnaître et entendre. Nos guides sont des assistants qui ne peuvent s'exprimer et nous aider que dans la mesure où nous décidons de leurs porter attentions.

Ne pas perdre de vue que nos vibrations dans une incarnation sont extrêmement basses. Ce qui nous isole de notre mémoire de qui nous sommes et d'où nous venons. Une réalité au-delà de notre état matière que pourtant notre inconscient connait. Nous sommes issus de cette autre réalité énergétique. 
Pour notre évolution, nous avons délibérément pris la décision et accepté de nous propulser dans un univers fait de matières où les vibrations sont trop basses pour que nous puissions garder notre mémoire.  Nous sommes séparés de notre réalité et le but est de remonter vers cette consciente de qui nous sommes au-delà de cette incarnation. Un objectif que nous cherchons à atteindre tout en étant immergé et se débattant  dans ce monde matière.
Il y a en vous cette partie qui sait qui vous êtes (ce que l'on appelle "soi supérieur") qui cherche à être reconnue. La seule solution pour être en conscience de notre "soi-supérieur, et de monter nos vibrations.

Que nous désignons ce monde comme un hologramme ou que nous considérions qu'il existe des mondes parallèles, ce ne sera toujours qu'une projection basée sur des concepts créés à partir de notre vue humaine. Au-delà de ces projections, ce qu'il faut retenir, c'est que nous sommes énergies. Des énergies créatrices en recherchent d'évolutions. Pour cela nous expérimentons. Personnellement il me paraît plus important de remonter jusqu'à notre origine énergétique, qui elle, a la conscience pleine et entière de ce que représente l'univers et ce que nous représentons au milieu de tout cela, plutôt que de chercher sous quelles formes se présentent la conception du monde dans lequel nous vivons. Remonter à notre origine au lieu de supposer et établir des possibles qui ne seront toujours, dans le meilleur des cas, que des pièces isolées du puzzle qui ne nous indiquerons en rien la vue d'ensemble de ce que représente réellement le puzzle au complet...

Dans ces parcours de vie en vie, nous ne pouvions nous pencher sur nous-même et notre réalité. Les facteurs dominants qui accaparaient notre esprit étaient extérieurs à nous-même. La sollicitation extérieure a toujours été trop importante. A chaque incarnation il a fallu se situer et trouver des repères dans un monde qui nous était inconnu pour s'adapter du mieux possible. Mais notre inconscient, lui, enregistre les expériences vécues et leurs conséquences. Mais aussi et surtout par ces expériences, nous mène à des solutions pour faire face à un monde matière, sans se fourvoyer et sans être dans la dualité... Après toutes ces expériences, vient, pour ceux qui sont conscients de cela, le temps de s'impliquer à reconnaître le bon grain de l'ivraie. Ce qui importe c'est de savoir où chacun d'entre nous se situe... 
De part l'engagement de cette minorité qui va croissante. Une minorité qui s'implique dans cette recherche de la connaissance de soi, avec cette volonté de remonter à nos origines, il me semble évident, dans cette nouvelle ère qui commence ou qui s'achève, (...?) que nous avons à notre disposition les moyens pour trouver notre chemin. Le retour à la source...
L'unité retrouvée, enrichie d'un savoir, d'une connaissance, et d'une maîtrise d'un monde fait de dualités...
Un retour à la source qui semble de plus en plus accessible. On peut supposer que notre accession à cette connaissance universelle nous ouvrira d'autres horizons. Un autre chemin...........

                                                               Nn.