vendredi 8 mai 2015

Un possible ? une utopie ? A chacun, en conscience, d'en décider...


Ce message est comme une bouteille confiée à la mer. Par les courants du web elle suivra son chemin. Le message qu'elle contient sera perçu selon l'esprit de chacun. Ignoré, critiqué, conspué, raillé, compris, incompris, détruit, ou... sanctionné. J'ai conscience que l'interprétation peut prendre bien des formes. Du négatif au positif en fonction d'une ouverture d'esprit. Une ouverture d'esprit qui se limite aux concepts d'une société qui se débat et n'a plus grand chose à proposer ou élargir son champs de visions pour établir de nouvelles bases. 
D'une société programmée passer à l'éveil des consciences et de cette humanité éveillée, s'engager sur le chemin de l'universalité...

Il n'est pas dans ma nature de m'engouffrer dans le négatif. Loin de moi l'idée de me lancer dans une croisade. Mais ce négatif existe et prend des proportions que l'on ne peut plus ignorer. Adviendra ce qu'il doit advenir. L'humanité à son destin en main. A chacun de savoir ce qu'il compte en faire. Du plus haut dirigeant au plus humble des humains, l'horizon de notre destinée collective dépend d'une ouverture d'esprit individuelle. Un seul chemin offre une alternative: celui du cœur...

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 Vues sous un angle différent...

La première évidence fut un constat. Constat de mon incompatibilité avec cette société. J'ai pourtant bien essayé de m'intégrer. De l’insouciance de l'enfance à la rébellion de l'adolescence pour en venir, comme nous tous, à accepter le moule imposé. Enfin presque, du moins dans un premier temps...
L’intérêt pour l'actualité et les prises de positions des uns et des autres sur l'avancée d'une société qui a toujours excellé dans l'art de maintenir les populations sous pression, cet intérêt me semblait désuet, étranger... 
Les éternels débats sur la politique ou sur les difficultés de cette société, débats souvent passionnés, moi, planté au milieu de ces scènes improvisées,  je n'étais que spectateur. Tout au plus je donnais le change mais cela me pesait... Au fond de mes pensées, je ne comprenais pas. 
Je ne comprenais pas que tous semblaient investis en une foi en leurs convictions politiques ou donnaient une importance à ce qui pour moi, était de faux problèmes. Constamment voir les uns et les autres débattre sur ce qui est juste ou injuste, analyser, critiquer les décisions politiques ou les faits de société, même avec de la bonne volonté, cela ne me correspondait pas. L'importance de la vie ne me semblait pas dans ces investissements. Dans mon esprit, ces implications étaient stériles, sans intérêt. Souvent je me disais: "ce n'est pas possible, je dois venir d'une autre planète !" Je me disais cela sous forme de boutades, mais en vérité, le ressenti d'être étranger à ce monde était bien présent. Un monde qui me paraissait en retard de quelques siècles sur une possible cohérence qui me semblait des plus basiques. L'incohérence de faux problèmes abordés et dissensions humaines entretenues, alors que le simple bon sens permet de voir que le précieux de la vie prévaut sur toutes autres formes de préoccupations. Une évidence qui est totalement occultée. (...?) Une incompatibilité psychologique qui ne jugeait pas mais ne pouvait comprendre que les masses populaires soient parties prenantes d'un système basé sur la séparation, l'individualisme, le pouvoir, les rapports de forces et non sur une solidarité des plus élémentaires pour valoriser la vie sous toutes ses formes...
Pas d'amertumes ni de sentiments d'injustices ou frustrations ressenties, pas même de l'agacement. Juste spectateur d'un monde aveugle, sourd et surtout immature... 
Imaginez... Propulsés dans le passé, vous êtes au moyen-âge. Une population asservie. Un peuple aux prises avec ses peurs, ses croyances, qui subit l'autorité toute puissante des seigneurs et la menace de l'enfer entretenue par l'église non moins toute puissante. La perception de la vie de cette époque vous poserez questions. C'est l'impression ressentie au milieu de cette société qui ne me laissait aucune porte de sortie. 
Se pose alors le problème du choix... Ne trouvant pas autour de moi d'esprits rejoignant mon incompréhension, vint naturellement la question: pourquoi ce ressenti d'une telle différence entre ceux qui m'entourent et moi-même ? N'ayant pas la réponse, j'en concluais que c'était moi qui "déraillais." Je pris donc le parti de me fondre dans la masse et décidais d'essayer de m'intégrer ...

La deuxième orientation de mon évolution vint bien plus tard. J'ai, comme tout bon élève, commencé par apprendre mes leçons. Ce qu'il faut ou ne faut pas faire. Savoir s'exprimer tout en taisant l'essentiel. 
Ma marginalité de pensées n'étant pas compatible avec, non pas la majorité, mais avec la totalité de l'espèce humaine, espèce humaine dont je fais parti, j'étais forcément dans l'erreur...?
Bref ! comme tout bon petit soldat j'ai appris à marcher au pas que l'on m'imposait. Essentiel aussi et surtout, apprendre à se mentir à soi-même pour mieux entrer dans le jeu de l'illusion et satisfaire la démesure de l'ego qui ne demandait que cela... Une sincère détermination à entrer dans le rang même si je n'y comprenais pas grand chose... 

J'ai beaucoup appris. Surtout appris sur la crédulité, la fourberie, ne sachant toujours pas actuellement, lequel de ces deux extrêmes prévaut chez l'humain. Un dénominateur commun: le manque de maturités ambiants. 

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"Cette société me fait penser à la rigidité des armées. Leurs hiérarchies et leurs psychologies qui conditionnent ses soldats pour annihiler de l'esprit le sens du discernement et le libre arbitre. Obéir ou être sanctionné. Une discipline de fer qui demande à ses troupes d'obéir sans réfléchir même dans l'absurde exigé. Ce qui est contre la plus basique des approches de la nature humaine et de son intelligence.
Ce ne sont pas les militaires qui sont en causes mais ce système aliénant qui se base sur le conditionnement en dénaturant la valeur de l'être humain au profit d'une idéologie. Un militaire retrouve sa liberté de pensées et d'agir une fois sorti de la caserne quand il obtient ce que l'on appelle: "une permission."
"Permission..." Ce mot démontre en lui-même toutes les restrictions imposées... 
Insidieusement cette société prend le même chemin. Un chemin encore plus contraignant. Pas de "permission" ni d'alternatives possibles. Un chemin unique qui n'est plus proposé mais imposé... 
Aucune porte de sorties possibles pour aborder la vie différemment. Une volonté d'éradiquer toutes prises de consciences de votre capacité à atteindre une maturité. Une maturité nécessaire pour vous ouvrir les yeux sur votre capacité naturelle de vous assumer sans assistance. Cette voie où l'immaturité est volontairement entretenue laisse présager une régression intellectuelle.
Ce besoin de se reposer sur une autorité est malheureusement toujours bien présent. Incapacité de s'affirmer et de s'assumer par soi-même. Le refus de chacun de passer à l'âge adulte... 
J'en viens à me demander si cette vue personnelle qui consiste à considérer que chacun à les moyens de s'assumer et assumer, sans être sous la tutelle d'une autorité, est un champs de prospections abordé par d'autres...?
Ce qui me semble des plus évidents et même basique pour moi, n'est-il pas perçu comme inaccessible par l'humain dans sa généralité...? Le regard que l'humain pose sur lui-même, lui permet-il d'envisager cette possibilité ?

Je ne suis pas "pour où contre" un système, mais il est urgent pour l'humanité d'ouvrir les yeux. Une impérative nécessité de se ressaisir...

Il y a la théorie du complot... Un gouvernement mondial qui dans l'ombre tirerait les ficelles pour imposer une dictature mondiale. Ce n'est pas mon propos. Il y a, pour moi, l'humain et son devenir. 
Le choix...? Être au servir d'une société, ou une société au service du bien-être de l'humanité... Tout est là ! Donner une priorité aux biens matériels où valoriser la vie sous toutes ses formes... Nous sommes à la croisée des chemins. Asservissement programmé ou libération de l'identité humaine individuelle et collective...
Il n'y a pas, en ce qui me concerne, d'un côté, les dirigeants et de l'autre les populations. Il y a l'humanité aux prises avec un système qu'elle ne maîtrise plus.

Une autopsie (...) nécessaire pour mettre en évidence les incohérences. Une fois cette prise de conscience faite, il n'y a plus lieu d'y revenir. Tourner son esprit uniquement vers le positif. 
Aucune passion dans cet état des lieux, juste des évidences qui se doivent d'être soulignées. Mes propos sont dans un esprit de recherches constructives n'y voyez pas l'inverse.      

Le vote...: un acte "citoyen." L'illusion de faire un choix. En réalité la signature d'un contrat en blanc où vous vous engagez à vous soumettre à une autorité. La liberté d'Être n'a alors plus sa place. Malgré cela cet acte "citoyen" vous arrange. Avec ce geste vous vous déchargez d'une grande partie de ce que vous devriez assumer par vous-même. Un parti politique prendra en charge ce qui, en fait, est de votre responsabilité... Une situation confortable où il est ainsi plus facile de se donner bonne conscience et jeter la pierre chaque fois que les incohérences apparaissent...
Il existait une tradition dans le passé qui consistait à toujours mettre un couvert supplémentaire pour un éventuel voyageur. Lui permettre de se restaurer et reprendre ainsi des forces. Il y avait la nourriture, essentiel bien sûr. Mais aussi le partage de l'instant qui était animé par la conversation. 
Ce n'était pas toujours le cas ! me direz-vous.
Certes ! Mais cela existait. Où en êtes-vous aujourd'hui ? Seriez-vous prêt individuellement à reprendre le flambeau de ce simple geste de solidarité ??? Mille excuses possibles pour se dérober !
Un simple exemple qui souligne le chemin qu'il vous reste à parcourir... La solidarité ne doit pas être un acte de charité mais considérer l'autre comme son égal. Dans une égalité tout est partagé. L'ennemi ? Le jugement ! Qui sommes nous pour juger l'autre ? 
Sans-abris, carriéristes, financiers, politiciens, sont tous le produit de nos défections, notre résignation, notre soumission, notre désertion, notre abdication... Cela se résume en peu de mots: Refus de s'assumer et d'assumer... Rejet de ce qui est de votre responsabilité d'humain... 
L'humain est un assisté qui se complet dans cet assistanat. Il s'étonne, se plaint d'une réalité qui est uniquement le résultat de sa défection... La société est ce que vous en faîtes ! Déléguer cette responsabilité à des élus est des plus faciles. Où se situe votre investissement et vos initiatives personnelles pour transformer cette société ?        
Les valeurs du cœur ne sont pas seulement une vue de l'esprit. La mise en application concrète ne peut venir que de vous-même. Solidarité, entraide, partage, soutien, accompagnement, attention, créent une émulation qui incite chacun à une participation de la vie en communauté. Dans cet esprit les différences sociales disparaissent pour laisser place à un investissement humain qui par sa motivation, cherche la cohésion pour le bien-être de tous. Cela ne peut venir que d'un investissement personnel. Mais apparemment la population préfère se décharger de ses responsabilités. Cela n'empêche pas les uns et les autres de se plaindre alors que ce sont les mêmes qui se rendent dans les bureaux de vote. (...?)     
Si l'avenir paraît des plus sombres et sans porte de sortie, c'est bien parce que, quelque part, vous avez, et vous cautionnez toujours ce système. Quelles initiatives individuelles prenez-vous pour resserrer les liens sociaux ?
    
Les choix de cette société en ces temps si particuliers, ont tout d'une similitude avec le principe de lobotomies entreprises pour asservir... Détourner l'attention de l'essentiel par de faux problèmes pour, sous-jacent, mieux imposer une domination... Ce système s'impose dans sa démesure et ses incohérences. Quel regard poser sur cette dérive ? 
Une réaction qui accuse ? Montre du doigt ? Vocifère, manifeste ? ou... conscience de la nécessité de se remettre individuellement en question et se prendre en main...?

On peut aussi s'interroger sur l'entêtement et l'inconscience des instances dirigeantes.
Une intention programmée ? ou une ultime tentative de sauver ce qui peut être encore sauvé avant que le bateau finisse par sombrer...? 
Les hautes sphères qui mènent le monde ne sont pas sans ignorer que la surconsommation pour toujours plus de bénéfices entraîne la pollution. Que cette dégradation de la vie sur cette planète est imputable à l'homme et, principal responsable, ce système imposé... Ils nourrissent ce système et s'y accrochent...? Sont-ils tous suicidaires  ?
Le pouvoir... Où se trouve le sens des responsabilités envers cette planète et quelles perspectives offrent les puissants de ce monde aux futures générations ? Sont-ils incapables de voir plus loin que leurs ego...?

Les projections de l'esprit n'ont pas de limites. Seul l'ego et le mental limite les possibles projections à l'échelle d'une vie humaine. Le cœur ne tient pas compte du facteur temps. C'est l'action positive qui détermine une évolution. Tout ce qui s'oppose et ouvre la voie aux dissensions mène et mènera à une régression.      
  
L'absurde, même dans ce que je montre du doigt sont les réactions contradictoires de l'humain. D'un côté il signe un contrat en blanc en votant, de l'autre il vocifère et manifeste contre les décisions prises...?
Ne serait-il pas plus simple d'assumer et de s'assumer par soi-même ?
 Ce n'est pas le principe du vote que je remets en question, mais l'inconsistance, la stérilité, le vide, le creux, le manque de bon-sens et d'ambitions des contenus proposés et soumis à l'électeur... L'Humain n'est-il pas en droit d'exiger une approche à la hauteur de ce qu'il est et de ce qu'il représente ? Une approche humaine qui valorise la vie au lieu de privilégier un système... Sortir de  ce que les politiques et politiciens proposent actuellement pour un autre devenir...? L'ambition d'Être et non d'avoir... Pour cela il n'y a pas que les politiques et les financiers qui doivent se remettre en question, mais toute l'humanité... 

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis pas dans le subversif. Ce qui a fait les grands changements de sociétés sont les révolutions. Renverser un régime pour en installer un autre. Ce n'est pas dans cet esprit que je montre les incohérences et conséquences négatives de cette société. Je ne m'investis pas dans un esprit nationaliste ou mondialiste. Seul m'importe dans cet article le devenir humain.
Toutes les couches sociales ont leurs parts de responsabilités et ce, quelque soit le pays. L'humanité a suivi un chemin nécessaire pour son évolution. Il est temps d'en tirer les leçons pour que tout ce chemin parcouru puisse produire ses fruits. Être et respirer la lumière ou subir et n'être que l'ombre de vous-mêmes. Cela ne dépend que de vous. Ce n'est pas savoir qui a tort ou raison, ou chercher des responsables, mais, dans mon esprit, souligner les travers humains pour une prise de conscience. Le concept de dominant dominé existe par la non-prise de responsabilités individuelles. Ce n'est pas l'autre ou un régime qui doit être mis en causes, mais soi, individuellement. Individuellement rechercher l'intégrité, s'aimer, aimer, pour mieux accepter les différences. Juger, reprocher, s'affronter, ne peut que mener au négatif et le négatif mène à la violence. Ce n'est pas cette voie qu'il faut emprunter. Savoir et comprendre qu'il faut laisser le temps au temps pour que d'autres s'engagent sur le même chemin... Sur ce chemin du cœur et de l'intégrité vous n'êtes pas seul. Une minorité, mais une minorité bien présente partout dans le monde. emprunte ce chemin. Une minorité qui dans le silence laisse s'exprimer leur lumière qui attire le regard. Certains sont attirés et s'engagent, eux aussi, sur cette voie du cœur. Accepter de laisser le temps au temps. Confiance en soi, confiance en la lumière du chemin que l'on emprunte et sourire à la vie...

L'économie de marchés mondiale mise en place actuellement est une solution palliative qui humainement ne résout rien. Les marchés que se disputent les multinationales sont des guerres bien plus destructrices que les conflits armés. Ce n'est pas 1000, 10 000, 100 000 ou 1000 000 de morts que ces guerres économiques finiront par générer, mais l'extinction de l'humanité. L'incitation à la surconsommation pour toujours plus de bénéfices est un suicide collectif à plus ou moins long terme. Les politiques sont maintenant dépendantes des richesses du privé. Une multinationale à plus de pouvoirs qu'un gouvernement. Les moyens de pressions se résument en un seul: L'argent ! Un gouvernement se trouve dans l'obligation de brosser dans le sens du poil les multinationales dans l'espoir d'une implantation de leurs firmes dans le pays qu'il gouverne pour générer des emplois afin  de soutenir une économie moribonde... 
Croyez-vous vraiment que tout cela prend le chemin d'une évolution positive de l'humanité ? La régression est déjà bien présente. Devons-nous individuellement cautionner par le silence et la résignation ce suicide programmé...?
La réflexion amène deux facteurs qui déterminent l'orientation actuelle des sociétés: 
1) L'impuissance qui ne trouve aucune solution pour faire perdurer ce système de société dans un esprit d'évolutions positives pour tous. Un système qui est à bout de souffle et sans perspective d'avenir. 
2) La démesure de l'ego qui cherche à imposer pour asseoir un pouvoir. Conséquences d'un formatage où les politiciens raisonnent chiffres en délaissant le bien-être humain. 
La première cause démontre que ce système basé sur l'économie est agonisant, la deuxième met en avant les dangers d'une dérive déjà bien en place. Dans les deux cas aucune solution positive proposée pour un développement et une évolution valorisante de la nature humaine et la préservation de cette planète.

De tous temps la conception d'une évolution s'est basée sur l'idée de créer un système collectif qui permet d'installer, pour tous, un mieux-être individuel. Aujourd'hui l'esprit peut se donner les moyens d'intégrer la perspective inverse. La perspective d'un engagement individuel pour un mieux-être collectif.
Non plus l'idée d'une communauté qui prévaut sur l'individualité, mais à l'inverse, une humanité qui gère sa responsabilité individuelle dans un esprit qui s'investit pour le bien-être de la collectivité...
La division représente la séparation de l'humanité. C'est la réconciliation et l'unification de l'humanité qui doit être recherchée Hors c'est par la reconnaissance des vraies valeurs humaines que l'humanité peut s'unifier. Il n'y a pas d'un côté des bons et de l'autre des méchants, il y a un système de sociétés incohérent dont nous sommes tous responsables. 
Le chemin de la cohérence se traduit en trois mots: Partages, solidarités, amour... Amour et respect de la vie sous toutes ses formes. Une humanité qui ne fait plus qu'Une et avance du même pas et surtout dans le même sens. Contrairement aux idéologies qui ont toujours fomentées la séparation entre deux ou plusieurs conceptions de sociétés, c'est l'unification de toute l'humanité sous une même bannière qui doit être, individuellement, entreprise... Le vrai pouvoir est celui du cœur. 
Pour qu'il y ait un engouement solidaire qui perdure il est nécessaire d'avoir un même objectif. Cet objectif commun se résume en peu de mots: Valoriser la vie sous toutes ses formes et se mettre au service de la planète. Lui donner LA priorité. S'investir dans des initiatives.
 Être en conscience de la valeur de la vie c'est reconnaître ses origines. En un mot: ÊTRE !!! 
C'est en cela que l'on peut se poser la question: Est-il nécessaire de nourrir et entretenir dans l'esprit l'idée d'une humanité fractionnée en deux parties qui s'opposent ? 
Focaliser sur les oppositions entretient la séparation. Il y a une différence importante à ne, surtout pas, négliger. 
Il y a le système. Une machine que l'humain cherche à orienter faute de ne savoir comment la maîtriser voir l'arrêter. 
De l'autre il y a l'humanité. Une humanité qui a créée ce système. Les humains aux commandes de ce système connaissent parfaitement les rouages et le fonctionnement de cette machine qui montre ses limites. Les dirigeants cherchent à en tirer partis. Même si ces dirigeants valorisent des ambitions personnelles très éloignées d'une intégrité, ils restent, jusqu'à preuve du contraire, des humains. Le parcours qu'ils choisissent est, certes dans un désintéressement total du devenir de l'humanité au sens humain avec les valeurs que cela implique. La puissance du cœur et tout ce qu'elle peut apporter ne sont pas inscrites, ni d'actualité dans l'esprit de ces dirigeants. 
Nous sommes tous à des nivaux différents. Cela a déjà été dit et souligné. Ne peut-on poser un regard différent sur cette partie de l'humanité dirigeante que celui qui juge et les considère comme l'ennemi, cause de tous nos problèmes...???   
Ceux qui cherchent à retrouver le chemin du cœur ont compris que cet objectif ne peut être atteint sans une intégrité totale envers soi et dans nos comportements vis à vis de l'extérieur. Débusquer tous nos travers pour sortir du jugement et de la réaction. Valoriser l'unification au lieu de nourrir la séparation. 
Nous sommes Un ! Dans cet esprit, je ne peux dissocier l'humanité en deux parties. Je ne peux entretenir dans mon esprit l'existence de deux pôles opposés. C'est un énorme pas à faire dans l'esprit. Mais un pas nécessaire. Il n'y a pas de débats à nourrir sur ce sujet. En admettant qu'il y ait une machination qui dépasse les limites du cadre humain, rien ne peut ni ne doit altérer la confiance qui s'installe dans votre esprit. 
Ou vous vous êtes débarrassés des peurs et votre sérénité est à toutes épreuves, ou vous êtes toujours dans l'incertitude avec un manque de confiances en vous, manque de confiances en votre devenir... Une fébrilité qui démontre que vous n'avez pas encore atteint la capacité de dépasser la dualité... Un manque de conscience et de confiances en la puissance de l'énergie du cœur................

Nous sommes, par l'esprit, créateur de notre réalité. 
Nourrir par votre approche de l'esprit, la division de l'humanité, entretiendra la séparation. De cette séparation naîtra les oppositions. Ces oppositions mèneront à des rivalités comme l'humanité l'a toujours fait et que l'histoire démontre. Une voie dans la ligne actuelle des dissensions entretenues par ce système. Ce n'est pas là, dans cette orientation pernicieuse que se situe la voie du cœur ! 
Le choix de la voie du cœur ne connait qu'un chemin possible. L'unité recherchée ! 

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Dans le quotidien se trouve parfois des situations qui sous des aspects anodins, montrent le chemin entrepris par certains. Un chemin qui s'installe et l'air de rien commence à prendre de l'ampleur...
Il y a quelques jours, je fus le témoin bien involontaire d'une conversation entre un homme et une femme. Les deux personnes débattaient de leurs problèmes professionnels. Tous deux, apparemment, professeurs de collèges ou lycées.. La dame semblait très énervée. Voici ses propos:
" Ce n'est pas en manifestant dans la rue et brandir des pancartes que l'on changera quelque chose. Mais en se penchant chacun sur nous-même que les choses changeront. Chacun à son niveau, nourrir l'intention du partage et de la solidarité. C'est de cette façon que nous changerons cette société !"

Autant vous dire que mon après-midi fut ensoleillé... 
   
Individuellement au delà de l'étiquette posée sur les politiciens ou financiers, chacun d'entre eux reste avant tout un humain. Un humain capable de discernements. Leurs positions, leurs connaissances sur les affaires de l'état pour les politiciens, sont une chose, mais il ne tient qu'à eux, individuellement, de s'ouvrir des perspectives plus ambitieuses qui dépassent une dépendance des populations qui perdure et s'accentue. Une dépendance, qui, sans entrer dans la polémique, mène, qu'on le veuille ou non, à l'asservissement...
Avec intelligence ces instances dirigeantes évitent la confrontation avec les populations. Insidieusement prennent des chemins détournés. Par petites touches restreignent petit à petit les libertés. Éradiquer toutes possibilités d'exprimer une autre forme de pensées que celle imposée...
Le système de société existant ne permettant  plus de propositions sur un idéal à suivre, les instances dirigeantes n'ont plus que deux solutions à leurs dispositions: 
1) Entretenir la peur pour paralyser toutes formes de contestations. 
2) Imposer progressivement un asservissement où toutes les libertés seront sous contrôles. 
Cela représente l'aveu d'une impuissance à proposer un minimum de bien-être aux populations. L'adhésion des populations n'étant plus possible, la voie de la contrainte sous toutes ses formes est, et sera, petit à petit mise en place...  
Certes ! le challenge est de taille, mais je ne peux imaginer qu'il n'existe pas dans les instances dirigeantes un certain nombre de politiciens qui ne voit pas la voie sans issue dans laquelle nous sommes engagés...? Le choix est simple: Servir les intérêts d'une minorité au détriment d'une majorité, ou raisonner évolution de l'humanité et non involution...  

Arrêter de se reposer sur une économie de marchés qui prône la surconsommation et ne connait qu'une seule règle économique: engranger des bénéfices ou disparaître... Humainement le challenge est tout autre: stopper l'hégémonie destructrice avant d'atteindre le point d'un non-retour sans appel !

La plus grande difficulté pour chacun d'entre-nous est de sortir de la comparaison et  du jugement. L'humain est toujours à l'affût de ce qui est juste, injuste, "normal" ou "anormal"... Tout ce qui, au travers d'un regard personnel, doit être, ou ne doit pas être. Juger ce qui est légitime ou pas... En vérité celui qui est dans les difficultés ne demanderait pas mieux que d'en sortir. Si certains cherchent des subterfuges où transgressent les lois, c'est simplement le fait d'une non-égalité dans le partage des biens matériels. Quand un nombre de plus en plus grandissant de personnes n'ont plus suffisamment de ressources, même pour assurer l'essentiel, l'instinct de survie prend le dessus sur les règles imposées
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La responsabilité de l'état est d'assurer le minimum pour permettre à chacun de subvenir à ses besoins. Pérenniser ce qui apporte une cohésion sociale et stabilise l'équilibre du bien-être de tous. L'éclatement actuel des divers couches de la société est des plus révélateurs. La plus élémentaire des cohésions sociales se désagrège. Le fossé de la séparation se creuse et par voie de conséquences, les rivalités s'installent. Ce qui démontre l'impuissance de cette forme de société à assumer et assurer l'essentiel. 
Quand un système est à bout de course et ne peut plus assurer, il est impératif de l'admettre et d'en changer...

On détourne l'attention des masses en appuyant l'information sur les dissonances extérieures. Voir les possibles menaces et dangers. Resserrer ce que les gouvernants appellent: "L'unité nationale." Seul subterfuge trouvé pour occuper les esprits et enterrer les problèmes internes. A la couleur d'un drapeau je préfère personnellement les couleurs de l'arc-en-ciel qui ne sont pas discriminatoires et s'enrichissent des variantes de tons les plus divers pour un plus bel horizon...   
    
Ce n'est pas la personne par elle-même qui est fourbe, non-intègre où manipulatrice, c'est le système de société qui détourne la personne de sa vraie nature. Imaginez que ce qui est gravé sur les frontons des mairies: Liberté, égalité, fraternité, soit appliqué à la lettre et sous toutes leurs formes... Y aurait-il autant d'injustices et de prisons ? Abuser les autres ou la communauté, cela aurait-il encore un sens ???
Tout est là ! Ce n'est pas jeter la pierre mais se remettre en question, soi, et aborder la vie différemment. Poser un regard fraternel sur ceux qui vous entourent. Réaliser qu'il nous faut laisser à chacun le temps de comprendre que c'est possible. Le temps pour que ceux qui ne réalisent pas encore, puissent eux aussi, en venir à un regard solidaire. C'est la seule voie qui permettra de retrouver le chemin de l'identité commune de l'humanité...  

Croyez-vous vraiment en cherchant au plus profond de vous même, qu'il y ait besoin de textes, de lois, d'autorités, pour savoir comment aborder la vie dans le respect de chacun...? La voie du cœur mène à la solidarité, l'enthousiasme du partage, l'émulation de la participation, le besoin naturel d'être, tous, sans exception, sur un même plan d'égalités pour ne plus ressentir de malaises et être heureux. 
Une lucidité tirée d'un simple bon sens, et non une utopie. Vous en avez les moyens. Il suffit de faire taire l'ego. Se détourner de l'illusion, de la réaction, du leurre imposé, du jugement, pour simplement valoriser la vie. Un contrat naturel passé avec vous-même. Suivre la voie du cœur et par un discernement qui assume et s'assume, vous mettre en accord avec vous-même. Par l'harmonie ainsi recherchée, créer un hymne à la vie et non un hymne national... 
Nous sommes Un ! Indissociables les uns des autres. Le principe de séparations est contre nature. Le vouloir de l'ego et sa démesure impose une individualité sur le principe de séparations qui est à contre sens du développement de la vie. 
En dehors de cette perspective solidaire, les choix qui s'excluent de cette avancée universelle et naturelle, ne sont plus une évolution mais une involution qui court à sa perte... Les spécificités et particularités de chacun sont faîtes pour enrichir la communauté dans son ensemble. Le partage qui fait naître la solidarité. La vie prend alors tout son sens et vous donne, enfin, le ressenti d'exister par vous-même dans une volonté commune régie par la puissance du cœur...
Ces temps que nous vivons sont et seront déterminant. Il y a urgence. Ce n'est pas demain mais dans ce présent vécu que l'avenir de chacun et de la communauté humaine se décide........... 
Il est temps de comprendre que la perspective d'une humanité qui se prend en charge et décide d'évoluer sur le principe d'une reliance entre tous, n'a rien à voir avec une utopie. Réaliser que c'est à votre portée. 
Une maturité individuelle assumée ou l'asservissement assuré... (à méditer)

Les perspectives et l'orientation de cet article sont-elles en dehors d'un possible...? Votre réalité est-elle capable d'intégrer une telle approche ? 
Quelques décennies ont passé depuis ce sentiment personnel où l'évidence d'une immaturité humaine me posait questions. Suis-je encore et toujours en avance de quelques siècles ? L'avenir le dira. Si avenir il y a...? 
Par les ressentis du cœur, en conscience, à vous de voir et savoir jusqu'où votre ouverture d'esprit est capable de s'investir...
L'idée bien ancrée que vous êtes pieds et poings liés face à ce système n'est qu'une illusion ! 
Il n'y a de limites que les limites que nous nous imposons !
                                                                            Nn. 

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