dimanche 19 avril 2015

Le savoir, les croyances, les références... Ou l'aveu des limites du mental...




S'éparpiller, se perdre, rechercher, creuser, dans toutes les directions. Finir par ne plus savoir où vous en êtes. Et... repartir à l'assaut pour découvrir de nouveaux éléments. Opiniâtre vous ne baissez pas les bras. Mais cherchez-vous dans la bonne direction...? 
Le vouloir et l'espoir qui ne trouvent pas réponses à leurs interrogations. La démesure de l'ego qui vous incite à chercher mais n'a pas de réponses à vous donner... Interrogations, frustrations, détresses, sans relâche vous vous obstinez...   
Pas toujours facile de déceler le leurre que nous entretenons avec nous-mêmes. L'ego sait vous séduire. Le miroir aux alouettes de l'illusion où l'on reste attacher aux vouloirs, aux espoirs... Le "je voudrai où j'espère." 
Trouver un arrangement avec sa conscience. Ne voir que ce qui nous intéresse pour un profit recherché que l'on ne veut s'avouer... Des possibles que l'on aime entretenir. Il est tentant d'espérer se servir dans ce que propose la société par le biais de la non-intégrité. Par exemple, manipuler ses propres sentiments pour un profit qui satisfait le mental-ego. Ce fameux orgueil qui souvent rejette le ressenti d'amour au profit de l'image que l'ego a de lui-même et qu'il aime entretenir. Le leurre est avant tout dans l'image que l'on a de soi. Tricher en donnant une image de soi tout en sachant qu'on laisse uniquement apparaître que ce que l'ego a envie de montrer. Un esprit mental fière, calculateur, qui ne veut pas se l'avouer.  
Une introspection qui doit aller très loin dans le regard que nous posons sur nous-mêmes pour déceler une non-intégrité. La face cachée de l'ego séducteur qui est encore bien présente qui veut mais n'impose pas.   La bonne volonté n'est pas à mettre en doute. Ce n'est pas pour autant que nous voyons toujours le regard  bien humain 3D et ses travers dont nous avons tant de mal à nous débarrasser...
La sérénité ne s'acquière pas dans le vouloir, dans l'espoir, ni dans le calcul. Cela se résume en une confiance en soi, confiance en la vie et l'amour reconnu comme l'essence première de ce que, qui, nous sommes... 
L'esprit est en perpétuel balance entre le cœur et la perception mentale. Une perception mentale qui voit l'aspect matériel et réagit en fonction des séquelles d'un conditionnement judéo-chrétien.
L'influence de la morale judéo-chrétienne où l'église par la peur entretenue, a sue imprimer profondément dans l'esprit la notion de culpabilités et d'interdictions. Les prêches pratiqués dans les églises où le sermon entretenait la peur en utilisant la menace du jugement de Dieu. Dieu comme prétexte qui a fait naître l'inquisition. Évangéliser qui consistait à remplacer des croyances par d'autres croyances... Ces peurs qui ont développé la méfiance, la défiance, qui aujourd'hui encore font que tous se méfient de tous et restent sur leurs gardes. Rare sont ceux qui osent exprimer sans réserve l'amour qui est en eux...  
Convaincre, imposer, commander, s'imposer, contraindre, rabaisser, soumettre, interdire, sanctionner, culpabiliser, conditionner, formater, dominer, dévaloriser, leurrer, manipuler, brimer, sont qu'on le veuille ou non les lois qui gèrent nos vies dans cette société... Plus de deux milles ans de peurs, de brimades, de culpabilités entretenues ne s'effacent pas facilement.    
La société, elle, impose la notion de hiérarchies qui fait des valeurs matérielles le facteur essentiel pour satisfaire un bien-être. L'argent règne en maître absolu. Une dépendance pour tous où il n'y a qu'une règle: en avoir ou se résoudre à la misère. Même dans les villes, le brouhaha incessant de personnes qui s'activent ne peut cacher la détresse de celui ou celle qui tend la main. 
Personne ne cherche ni veut savoir jusqu'où va  cette détresse... Juste à vos pieds, quand vous passez, cette main tendue est peut-être sur le point d'atteindre le point de non retour. Une détresse qui mène à la déchéance. Une détresse qui finit par accepter, accepter d'en crever... Le terme est fort mais reflète une réalité. 
Je ne jette pas la pierre. Les chemins d'une évolution passent par l'expérience et l'expérience n'est jamais à l'abris de ses erreurs, de ses dérives. Il y a les erreurs individuelles mais aussi la non-intégrité de l'environnement qui ne veut pas reconnaître sa part de responsabilités s'estimant ne pas être concerné. Chacun fait parti de cet environnement, mais n'a pas assez de son temps pour satisfaire un ego dans sa soif de se satisfaire et palier aux impératifs qu'impose la société ...
Le mal-être vous concerne aussi, vous le savez... Dans ces moments de découragements, le passé est responsable, le futur est un futur à manipuler, et le présent reste un mal-être constaté...
La solution ne peut venir que d'un extérieur que vous cherchez à manipuler. Mais en dehors de cet environnement, des impératifs imposés et que vous vous imposez pour vous satisfaire:

Qui êtes vous ???

N'existez-vous que par la société ?
Le regard posé sur vous-même ne peut-il exister sans les références que vous a inculquées la norme et morale de cette société ?
Le regard des autres doit-il être prioritaire et passer avant le regard que vous pourriez, en toutes liberté et intégrité, posé sur vous-même...?
Avez-vous si peu confiance en vous ?
Votre immaturité est-elle si ancrée en vous qu'ils vous faut perpétuellement une référence ?

Qui êtes vous ???

Êtes-vous incapables de penser par vous-mêmes ?
Les chaînes du dépendre de quelque chose ou de quelqu'un, seront-elles éternelles ?
Votre particularité d'Être humain, vivant, ressentant, pensant, aimant, ne peut-elle s'exprimer par elle-même, pour elle-même et sans le besoin de l'aval d'un extérieur qui juge, classifie, condamne...?
La démesure de l'ego est-elle nécessaire pour que vous puissiez donner un sens à votre vie ?

Qui êtes-vous ???

N'existez-vous que par la société, ou avez -vous une liberté de conscience sur ce que vous pensez de vous-même et de la vie ?
Faut-il que vous soyez dans l'extrême détresse pour que vous vous tourniez vers votre Être intérieur ?
Faut-il que vous approchiez la mort pour vous penchez sur vous-même et sur la réalité de l'amour qui est en vous ?

Qui êtes-vous ???

N'y a t-il donc que la société dans votre esprit ?
Cherchez bien ! n'y a t-il pas autre chose en vous qui vous parle, qui cherche à vous interpeller, qui vous lance même des appels au-secours ?
Quittez ce regard superficiel que vous posez sur vous-même. Vous êtes bien plus que ce que l'on cherche à vous faire croire et par voie de conséquences que ce que vous cherchez vous-même à vous faire croire. Ne vous reposez plus sur cette société pour trouver qui vous êtes. N'accepter plus la fatalité, le subir. Relevez la tête. Il y a en vous une puissance de vie qu'il ne tient qu'à vous de découvrir. Votre origine vient de l'Univers et cette société n'est qu'un infime détail incompatible avec l'Univers. Un détail qui sera tôt ou tard réglé. Mais vous au milieu de ces incohérences imposées, vous avez les moyens de retrouver votre identité première. Vous êtes poussières d'étoiles et votre vraie vérité se trouve dans les lois de l'Univers. L'essence de tout ce qui existe est Amour ! L'énergie dont vous êtes issus avec laquelle il vous faut vous réconcilier, c'est l'énergie d'amour ! Votre force, votre puissance se situe dans votre cœur... 
Levez les yeux et votre esprit vers cet Univers. Pendant quelques secondes élargissez votre angle de perceptions,. Vous faîtes partis de cet Univers. QUI ? peut affirmer le contraire. Si vous reconnaissez que vous faîtes partis de cet Univers, qu'attendez-vous pour vous tournez vers lui. Qu'attendez-vous pour élargir votre perception de vous-même en vous tournant vers votre véritable origine. Raisonnez Univers, prenez de l'envergure, ne vous sous-estimez plus, prenez confiance en vous et en la vie. D'une façon ou d'une autre cette société est destinée à disparaître. Mais pas vous !!! Comprenez que votre destinée c'est vous qui la détenez et non la société...
Cette société est un leurre, une illusion, une mascarade, qui vous dupe, vous soumet, vous aliène, vous asservit, vous conditionne. Mais elle ne peut rien contre un esprit qui s'éveille, s'élève, et s'ouvre à l'immensité de l'univers.
Ce n'est pas dans la frustration contenue, le ressenti du subir, la colère, le mal-vivre, la résignation, qu'il vous faut vous tourner, mais au contraire vers la confiance. Confiance en vous, en votre devenir. Confiance en la vie, confiance en l'Univers... Lâchez prise sur toutes ces insignifiances imposées qui vous préoccupent et vous oppressent. 
Ce n'est pas changer cette société qui doit-être votre préoccupation première, mais le regard que vous posez sur la vie au delà de cette société et vous inclure dans ce nouveau regard.

Un enfant qui ne sait pas encore marcher est installé dans le salon. Quelques fauteuils, ses jouets autour de lui, sa mère à proximité. Voilà ! il est dans son monde. Il n'imagine pas qu'à l'extérieur des fleurs multicolores et des parfums qui vous émerveillent puissent exister. La maman installera un jour le bébé sur une couverture au milieu de la pelouse. L'enfant découvrira peu à peu un monde nouveau, un monde qu'il ne pouvait imaginer. La différence entre cet enfant et vous, c'est que personne ne vous installera au milieu d'un monde nouveau. L'invisible fait tout pour attirer votre attention, mais c'est vous, qui devait tourner votre regard vers la porte et la franchir... Cette porte est en vous. Cet autre monde dépasse de loin la dépendance de cette société et n'a rien a voir avec l'idée que vous vous faîtes sur vous-même.
Qu'est-ce que l'éveil ? La prise de conscience que vous n'êtes dépendant de rien ni de personne. Ce qui vous donne la liberté de reconnaître votre reliance avec le Tout et œuvrer en toutes libertés pour parfaire votre évolution qui n'est autre que votre participation à l'avancée de l'univers...

Se perdre... A trop vouloir l'humain finit par se disperser, s'éparpiller et s'éloigne de l'essentiel: Lui-même...
Une seule référence pour vous reconnaître, l'amour ! L'amour de vous-même et l'amour de la vie.
Ne cherchez pas une référence ailleurs. Elle ne peut que vous induire en erreurs. Les références recherchées à l'extérieures sont l’aveu d'un manque de confiance en vous, manque de confiance en vos capacités. Une errance qui cherche bien loin, trop loin, une connaissance qui en fait, est en vous. Sous-jacent, cette recherche de références n'est autre qu'une anxiété voir une angoisse  sur votre devenir. Des peurs que vous cachez inconsciemment par la normalité considérée qui consiste à rechercher le savoir. Le savoir n'est pas la connaissance. Le passé, le présent, le futur ne sont qu'un. Cette dérive 3d qui veut, voudrait savoir, même avec les meilleurs intentions du monde, vous éloigne de vous-même. Le passé n'est que du détail et l'humain lui donne beaucoup trop d'importances. Seule importe l'action mue par le ressenti d'amour. Aimer n'a pas besoin de références. La référence recherchée est mentale.  Le mental qui cherche... L'aveu de son impuissance... Ce n'est pas dans le passé que se trouve les éléments pour votre accomplissement, mais au plus profond de vous-même, au plus profond de l'amour qui est en vous.
Comment se détacher de l'illusion si l'on cherche une référence dans ce monde d'illusions ? Ce n'est et ne sera que des illusions de plus qui viendront s'ajouter aux autres et qui accapareront un peu plus votre esprit... Hors c'est justement libérer l'esprit de l'illusion qui permet d'approcher la divinité qui est en chacun de nous. Le lâché-prise n'est pas simple, mais il existe et est accessible. Se tournez vers l'univers est comprendre que l'expérience humaine n'est qu'un détail dans cette immensité qui nous entoure. Un détail qui a son importance et destiné à s'inclure dans l'avancée de l'univers.  Une humanité qui a pour vocation l'unification et la libération du corps de l'âme et de l'esprit. Une libération que chacun d'entre-nous se doit de rechercher... 

Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à s'enfoncer dans les eaux, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? (...)

Le doute est en soi notre principal obstacle. On en revient à la confiance. Confiance en soi, confiance en la vie, confiance en notre devenir, confiance en l'Univers et notre accomplissement... Tout repose non pas sur le "croire" mais sur Être !!! 
Vos doutes vous mènent à des croyances. S'auto-convaincre pour entretenir l'espoir de savoir. Ce savoir recherché qui quelque part détient peut-être LA ou VOTRE vérité. Le leurre que l'on aime entretenir. Si l'extérieur vous amène des éléments nouveaux, éléments cautionnés par les dires d'un certain nombre de personnes, si de plus ces personnes ont une certaine notoriété reconnue, vous êtes prêt à entrer dans le jeu des suppositions. Une avidité de se rassurer pour dissimuler l'ignorance qui vous fait si peur... Les croyances sont le reflet de votre ignorance mentale qui cherche matière pour se rassurer. Vous faire croire que... et vous aimez vous y complaire. C'est des plus confortable. Croire ne demande aucun effort, il suffit d'adhérer. Être demande de la persévérance, de la confiance et surtout de l'amour. Avancer à contre-sens de cette société n'est pas facile. Une remise en question totale. On peut comprendre que beaucoup cherchent les solutions de facilités qui les arrangent.... Le savoir recherché colmate les brèches d'une ignorance en entretenant l'illusion... Ces croyances vecteurs d'espoirs auxquelles le mental s'accroche pour ne pas avouer son ignorance et son impuissance. Que de détresses cachées derrières tout cela... Une désorientation pas toujours faciles à déceler et surtout à admettre. Détresses qui ne manquent pas de bonne volonté mais chacun se refuse à reconnaître l'impuissance du mental. Toujours l'orgueil de l'ego et ses peurs qui refusent de se pencher sur l'essentiel...
Le mental n'accédera jamais à la connaissance, tout au plus il accumule le savoir. Il y a là aussi un choix à faire. Seule l'intégrité du cœur acceptée peut vous mettre face à ce choix essentiel et déterminant...
Le savoir est mental. La connaissance se situe dans l'amour... Les deux s'opposent par la pernicieuse démesure de l'ego qui cherche à vous faire croire le contraire pour entretenir les croyances et nourrir l'illusion...

La lumière que vous cherchez est en vous, à vous de la trouver... Pour la trouver, il est nécessaire de libérer l'esprit, l'âme et le corps de toutes les croyances accumulées. Les remplacer par d'autres, en toutes logiques, ne vous mènera qu'à la confusion...

Cesser de vous reposer sur l'extérieur pour trouver votre chemin. L'illusion est partout autour de vous. Votre vérité est en vous et vous seul, pouvez la révéler... Ou la détourner... Entre l'intégrité du cœur et le leurre du mental-ego, à vous de choisir... 

                                                                 Nn.        
























   

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