lundi 29 août 2011

Un constat.


En cette période de changement, beaucoup de personnes vivent difficilement leur quotidien. 


Au delà des douleurs articulaires, musculaires, maux de têtes, l'impression certains matins d'avoir la gueule de bois, ou de ressentir les symptômes d'un début de grippes, il y a aussi les évènements et confrontations avec l'entourage qui semblent ne plus vouloir tourner rond. Ce qui semblait couler dans une normalité bien établit, se heurte à des incompréhensions qui déstabilisent et même finissent par créer des situations conflictuelles. Une déstabilisation qui peut aller jusqu'à l'angoisse.


Comprendre que nous sommes dans un conflit intérieur. Un conflit nécessaire pour faire abdiquer notre mental et lui faire reconnaître comme état souverain, l'état d'être. 
Il y a un remue-ménage et un remue- méninge destiner à nous rééquilibrer et passer d'un état mental à un état d'être.


 Nous sommes dans cette préparation qui est nécessaire, et que nous le voulions ou non le travail intérieur se fait ... et cela déstabilise. 
Selon la résistance que rencontre cette transformation, c'est à dire, la non acceptation, le refus conscient ou inconscient, de se laisser porter par la vague du changement, cela se passe plus ou moins bien....      


Une transformation inconfortable où le mental s'accroche et ne veut pas céder un pouce de terrain à l'état d'être qui commence à pointer le bout de son nez.






On en revient à cette nécessaire compréhension du fonctionnement du mental et ce qu'il représente  ?


Notre société est basé sur l'individualisme qui lui-même a généré l'égoïsme. Dans ce système on sépare l'extérieur de l'intérieur. Il y a moi et les autres. Il y a moi et ce qui m'entoure. On puise dans cet extérieur ce qui nous est nécessaire pour se sentir bien. C'est en s’appropriant ce qui nous semble indispensable pour nous, que l'on se donne l'illusion d'être heureux. 
Cela ne concerne pas que le matériel. Le confort psychologique passe aussi par les sentiments. La référence est là aussi tronquée par ce formatage qui nous fait croire que tout se doit d'être justifié à nos yeux et justifié aux yeux de la société...
 Le mariage, par exemple, est un contrat que l'on signe où nous nous engageons, mais aussi et surtout pour que l'autre s'engage. L'engagement de l'autre le lie à nous, et égoïstement c'est surtout ça qui nous importe. 
De par son engagement concret, par une signature sur un bout de papier,  l'on sait que l'autre à la volonté de respecter certaines conditions qui nous paraissent nécessaires à notre bien être, et cela nous rassure. Pourtant tout le monde sait que les sentiments n'ont pas besoin d'un acte signé pour prouver la réalité de ce qu'ils sont. Seulement le système à mis en place la valeur d'engagements concrets pour bénéficier d'une reconnaissance. 
L'obligation de se justifier par rapport à l'extérieur, c'est à dire le système où si vous préférez, la société.... 
Nous avons tellement intégré cette obligation de se justifier aux yeux de l'extérieur (la société), que nous en sommes venus à l'appliquer pour nous même.... est-ce que j'ai le droit ? est-ce que je fais bien ? est-ce que je fais mal ? que dois-je faire ? C'est un état perpétuel de questionnements que nous vivons au quotidien. La dualité est le résultat d'incertitudes sur ce qui est et doit être, conséquences du UN dissocié du TOUT. 
     
Nous ne pouvons tout prendre, c'est à dire que nous ne pouvons tout AVOIR dans cette société, car chacun tire la couverture à lui et veut avoir le maximum. Puisque il est dit et intégré jusque maintenant que : le bonheur c'est d'avoir.... 


Ce sont là, les principes qu'applique notre mental.


L'état d'être lui est conscient que nous sommes un et le tout à la fois. Ce qui, obligatoirement génère un état d'unité qui inclut l'intérieur et l'extérieur. Nous ne pouvons ressentir le besoin d'avoir puisque ce qui est extérieur fait partit de nous. 
Comme l'état d'être est un état d'amour permanent, aussi bien pour ce que nous sommes que pour ce qui fait parti de l'extérieur, car c'est un tout, il n'y a de règles suivies que celles du coeur.


Dans cet état d'être il n'y a pas besoin de règlements ou d'institutions. L'amour que nous avons en nous gère notre pensée et nos actes. 


Ce qui se passe actuellement et qui nous déstabilise, c'est un effondrement, en nous, (conscient ou inconscient) des dogmes qui régissent nos vies dans cette société. Tous nos principes, certitudes, croyances, idéologies, doctrines, se fissurent et commencent à se désintégrer. Les valeurs institutionnelles et principes sur lesquels nous nous reposons dans cette société, sont remis en questions. C'est ce qui fait que nous nous sentons déstabiliser. Nos repères dans notre quotidien sur lesquels nous nous reposons habituellement, semblent ne plus correspondre à nos attentes...
Nos automatismes dans nos réactions habituelles, face à une situation, ne semblent plus nous correspondre, et nous semblent incohérents. C'est ce qui crée ce sentiments d'inconforts et cette impression de ne plus comprendre ce qui se passe autour de nous et même de ne plus se comprendre soi-même....          



Les fondements de notre perception et les valeurs qui ont été les nôtres et sur lesquels nous nous reposions jusque maintenant, sont remis en questions. Petit à petit notre état d'être pousse vers la sortie le mental, et commence à s'installer...........


                                        Même si c'est inconfortable on ne peut que s'en réjouir.....


                                                                                 Nn. 


    




   






           


   


     
     

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